LES ETAPES POUR RÉUSSIR SON MARIAGE

LES ETAPES POUR RÉUSSIR SON MARIAGE

A Abidjan comme partout dans le monde, réussir son mariage est une préoccupation pour les futurs mariés. Savoir choisir son conjoint devient un défi à relever si l’on veut un mariage béni.  

Le mariage est une alliance voire un engagement qui comporte des responsabilités, des droits et des devoirs à connaître avant de s’y engager. Par manque d’instructions à ce sujet, beaucoup commettent des erreurs de choix et de décision qu’ils regrettent parfois durant leur vie. Heureusement, la Bible et le messager de notre âge nous instruisent largement sur ce sujet très important. Voici l’enseignement sur les étapes incontournables pour aboutir à un mariage réussi.

I- LE MARIAGE EN TEMPS QU’ALLIANCE COMPORTE DES DROITS ET DES DEVOIRS

Comme toute alliance, le mariage ne comporte pas que des droits mais aussi des devoirs, et ceux qui s’y engagent doivent le savoir. C’est un engagement sacré à ne pas prendre à la légère.

La parole de Dieu nous enseigne que  « C’est un piège pour l’homme que de prendre à la légère un engagement  sacré, Et de ne réfléchir qu’après avoir fait un vœu. »  [Proverbes. 20 :25]

II- Le mariage entraîne de lourdes responsabilités

Le mariage en dehors du fait qu’il constitue une grande bénédiction pour l’homme et la femme, [Genèse 2 : 18 ; Proverbes. 18 :22] entraîne de très lourdes responsabilités tant spirituelles, matérielles, morales que sociales.  Ce n’est pas un domaine dans lequel on peut entrer par négligence, car parfois les conséquences sont plus graves qu’on ne le pense. Lorsqu’en Matthieu 19, le Seigneur répondit aux Pharisiens qui l’abordèrent sur la question de la répudiation, ses disciples voyant l’une des responsabilités que comporte le mariage lui dirent : « Ses disciples lui dirent : Si telle est la condition de l’homme à l’égard de la femme, il n’est pas avantageux de se marier. » [Matthieu 19 :10.]

L’apôtre Paul, poussé par l’Esprit dit dans sa lettre aux Ephésiens : «Femmes, soyez soumises à vos maris, comme au Seigneur; car le mari est le chef de la femme, comme Christ est le chef de l’Eglise,  qui est son corps, et dont il est le Sauveur.  Or, de même que l’Eglise est soumise à Christ, les femmes aussi doivent l’être à leurs maris en toutes choses. Maris, aimez vos femmes, comme Christ a aimé l’Eglise, et s’est livré lui-même pour elle, afin de la sanctifier par la parole, après l’avoir purifiée par le baptême d’eau, afin de faire paraître devant lui cette Eglise glorieuse, sans tache, ni ride, ni rien de semblable, mais sainte et irrépréhensible. » [Ephésiens 5 :22-25]

III- LES FONDEMENTS DU CHOIX ET DE L’ACCEPTATION DE LA PROMESSE OU VŒU SACRE.

Avant de faire un choix ou accepter une promesse (vœu sacré) pour s’engager dans les liens sacrés du mariage, les futurs conjoints doivent s’assurer que les conditions suivantes sont bien remplies.

A -) L’amour « Philéo» est le premier fondement de ce choix

Nombreux sont ceux qui commettent l’erreur de croire que l’amour Agapao à lui seul suffit à la réussite d’un foyer chrétien.  Mais il faut absolument que les deux conjoints s’aiment de l’amour naturel qui est l’amour Philéo auquel s’ajoutera l’Agapao. Sinon, un grand échec vous attend !  Pour n’avoir pas suffisamment prié et médité sur ce qui peut être considéré comme le premier fondement du choix, certains chrétiens se retrouvent pris au piège. Pour eux, le mariage n’est plus une bénédiction mais un fardeau ; un boulet qu’ils traînent avec douleur.                        

Le Seigneur nous enseigne encore par sa parole en ces termes : « Mieux vaut de l’herbe pour  nourriture, là où règne l’amour, qu’un bœuf  engraissé, si la haine est là.»[Proverbes. 15 : 17]

B -) Le caractère comme second fondement du choix d’une épouse et non sa beauté.

Après l’amour Philéo, nous croyons qu’un chrétien mature,  privilégiera comme critère de choix le caractère de sa future épouse et non sa beauté.

En effet, l’Ecriture déclare « La grâce est trompeuse, et la beauté est vaine ; La femme qui craint l’Eternel est celle qui sera louée. » [Proverbes. 31 : 30]

Nous lisons encore « Un anneau d’or au nez d’un pourceau, c’est une femme belle et dépourvue de sens. »[Proverbes. 11 : 22]

    La femme de même pour accepter la promesse ou le vœu, ne doit pas regarder à la beauté ou au matériel mais plutôt au caractère de l’homme.

    La parole de Dieu nous enseigne ceci « Ce qui fait le charme d’un homme, c’est sa bonté ; Et mieux vaut un pauvre qu’un menteur. »[Proverbes. 19 : 22]

C -)   Le Libre arbitre dans le choix

    En ce qui concerne le choix pour le mariage, il est important que les futurs époux sachent que cela se fait sur la base du choix de l’homme et de l’acceptation de la femme. L’homme choisit et la femme accepte ou refuse sur la base de leur libre arbitre. C’est ainsi qu’ils pourront assumer ce choix en toute circonstance.

Nous lisons ceci dans la Genèse :

Les fils de Dieu virent que les filles des hommes étaient belles, et ils en prirent pour femmes parmi toutes celles qu’ils choisirent. [Genèse 6:2]

D-) La prière et le jeûne pour faire le bon choix

A travers l’expérience d’Adam, nous devons nous rappeler que le Seigneur sait ce qui est bon nous. Adam avait autour de lui plusieurs femelles, mais aucunes ne le convenait pas. Alors, Dieu sachant ce qui est bon pour ce dernier, il lui a formé une aide semblable. Voilà pourquoi Adam a manifesté sa joie en disant : « Voici cette fois celle qui est os de mes os et chair de ma chair ! » Genèse 2 : 23.

Dans le cadre du choix du conjoint, il est donc très important de rechercher le choix de Dieu. Pour cela, il faut jeûner et prier afin de demander la volonté parfaite de Dieu. Il faut demander au Seigneur de nous montrer le (a) conjoint (e) qu’il nous a destiné (e) dès avant la fondation du monde. En mettant le Seigneur au-devant pour qu’il nous oriente dans notre choix, nous pouvons avoir la garantir de vivre une vie conjugale que personne ou aucune difficulté ne pourra séparer.

Marc 10 : 7-9 « c’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, 8 et les deux deviendront une seule chair. Ainsi ils ne sont plus deux, mais ils sont une seule chair. Que l’homme donc ne sépare pas ce que Dieu a joint ».

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IV- LES ETAPES POUR ABOUTIR AU MARIAGE.

 Selon la parole, il y a plusieurs étapes pour arriver au mariage.  Ce sont :

– La fréquentation,

– Le choix (les Accords) ou les fiançailles, sur la base d’une promesse (ce qui est un    mariage potentiel),

– Le mariage réel en vue de la cohabitation physique.

A -) La fréquentation avant le choix

Avant de faire le choix d’une épouse, il est important que celui qui fait le choix apprenne à connaître spirituellement la sœur qu’il veut prendre en mariage afin de savoir si celle-ci correspond à ses aspirations. A ce niveau, il est important de ne point se hâter afin de ne pas regretter le choix qu’il fera. N’oublions pas que la patience est un fruit de l’Esprit. [Galates 5 :22 ; 2 Pierre 1 : 6]

L’Ecriture nous enseigne aussi dans le livre des Proverbes que :

      « Le manque de science n’est bon pour personne, Et celui qui précipite ses pas tombe dans le péché ». [Proverbes 19 :2]

     1°) La fréquentation concerne les frères et sœurs d’une même foi.

Depuis le commencement des temps, le Seigneur a toujours reprouvé le mélange. En ce qui concerne le mariage, que ce soit dans l’ancienne comme dans la nouvelle alliance, Dieu n’a jamais approuvé le mélange car selon sa volonté, chaque semence doit se reproduire selon son espèce. [Genèse 1:11-12]

Dans l’Ancien Testament, le Seigneur interdisait le mariage de ses Fils avec les autres peuples pour éviter l’hybridation et la confusion comme nous pouvons le constater dans les portions de l’Ecriture suivantes :

« Les fils de Dieu (les descendants de Seth) virent que les filles des hommes (les descendantes de Caïn) étaient belles, et ils en prirent pour femmes parmi toutes celles qu’ils choisirent. Alors l’Eternel dit : Mon esprit ne restera pas à toujours dans l’homme, car l’homme n’est que chair, et ses jours seront de cent vingt ans ». [Genèse 6 : 2-3]

« Abraham dit à son serviteur, le plus ancien de sa maison, l’intendant de tous ses biens: Mets, je te prie, ta main sous ma cuisse; et je te ferai jurer par l’Eternel, le Dieu du ciel et le Dieu de la  terre, de ne pas prendre pour mon fils une femme parmi les filles des Cananéens au milieu desquels j’habite, mais d’aller dans mon pays et dans ma patrie prendre une femme pour mon  fils Isaac ».[Genèse 24 : 2-4]

« Marie et Aaron parlèrent contre Moïse au sujet de la femme éthiopienne qu’il avait prise, car il avait pris une femme éthiopienne ». [Nombres 12 :1]

« Alors Schecania, fils de Jehiel, d’entre les fils d’Elam, prit la parole  et dit à Esdras: Nous avons péché contre notre Dieu, en nous alliant à des femmes étrangères qui appartiennent aux peuples du pays. Mais Israël  ne reste pas pour cela sans espérance.  [Esdras 10 : 2]

(…) Esdras, le sacrificateur, se leva et leur dit: Vous avez péché en vous  alliant à des femmes étrangères, et vous avez rendu Israël encore plus  coupable. Confessez maintenant votre faute à l’Eternel, le Dieu de vos pères, et  faites sa volonté! Séparez-vous des peuples du pays et des femmes  étrangères ».[Esdras 10 : 2, 10]

« A cette même époque, je vis des Juifs qui avaient pris des femmes Asdodiennes, Ammonites, moabites.  La moitié de leurs fils parlaient l’Asdodien, et ne savaient pas parler  le juif; ils ne connaissaient que la langue de tel ou tel peuple. Je leur fis des réprimandes, et je les maudis; j’en frappai quelques-uns,  je leur arrachai les cheveux, et je les fis jurer au nom de Dieu, en  disant: Vous ne donnerez pas vos filles à leurs fils, et vous ne prendrez  leurs filles ni pour vos fils ni pour vous.  N’est-ce pas en cela qu’a péché Salomon, roi d’Israël? Il n’y avait point  de roi semblable à lui parmi la multitude des nations, il était aimé de  son Dieu, et Dieu l’avait établi roi sur tout Israël; néanmoins, les  femmes étrangères l’entraînèrent aussi dans le péché. Faut-il donc apprendre à votre sujet que vous commettez un aussi grand  crime et que vous péchez contre notre Dieu en prenant des femmes  étrangères? »  [Néhémie 13 : 23-27]

Dans le Nouveau Testament, c’est le mariage entre chrétien et païen que le Seigneur reprouve comme cela est mentionné dans les passages suivants de la Bible :

« Une femme est liée aussi longtemps que son mari est vivant; mais si le  mari meurt, elle est libre de se marier à qui elle veut; seulement, que ce soit dans le Seigneur.  [1 Cor 7 : 39]

« N’avons-nous pas le droit de mener avec nous une sœur qui soit notre  femme, comme font les autres apôtres, et les frères du Seigneur, et Céphas? »  [1 Cor 9 : 5]

« Ne vous mettez pas avec les infidèles sous un joug étranger. Car quel rapport y a-t-il entre la justice et l’iniquité ? ou qu’y a-t-il de commun entre la lumière et les ténèbres ? Quel accord y a-t-il entre Christ et Bélial ? ou quelle part a le fidèle avec l’infidèle » ?  [2 Cor 6 :14-15]

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     2°) Déclaration d’amour faite par l’homme et acceptation par la jeune fille

Selon la Bible, c’est à l’homme qu’il appartient de faire la déclaration d’amour à celle qu’il veut choisir pour femme, et non pas à une femme de choisir un homme pour se marier.  La femme ne fait qu’accepter ou refuser le choix qu’un homme a fait d’elle. Par conséquent, seule la femme possède le droit d’accepter ou de refuser. Dans le cas où la femme accepte le choix du jeune homme, cette acceptation devient aussi un choix au second degré. Lorsqu’on voit une femme qui cherche à séduire un homme par ses gestes, par sa parole, ou par une autre manière, c’est charnel et diabolique. C’est aussi une des caractéristiques des prostituées.  Cela renverse l’ordre de la parole. L’Ecriture nous montre que :

« Et l’homme dit: Voici cette fois celle qui est os de mes os et chair de  ma chair! On l’appellera femme, parce qu’elle a été prise de l’homme. »[Genèse 2 : 23]

« C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa  femme, et ils deviendront une seule chair. »[Genèse 2 : 24]

« Ce n’est pas vous (l’Epouse) qui m’avez (l’Epoux) choisi; mais moi (l’Epoux), je vous     (l’Epouse)  ai choisis.» . . . . . [Jean 15 : 16]

En effet, l’homme n’a pas été tiré de la femme, mais la femme a été tirée de l’homme ; et l’homme n’a pas été créé à cause de la femme, mais la femme a été créée à cause de l’homme. [1 Cor 11 : 8 – 9]

     3°) Promesse formelle de mariage ou échange des vœux sacrés

Il est important que dans un premier temps, les vœux se fassent mutuellement entre le jeune homme et la jeune fille exclusivement. Pas de mariage sans une promesse formelle entraînant un échange des vœux. (Mais il faut que le vœu de la fille soit validé par le consentement de son père; sinon ce vœu est nul et de nul effet.)    [Nombres 30 : 4 à 6]

B -) La promesse officielle ou accords officiels fondés sur le consentement du père de la jeune fille : ce sont les fiançailles

        Dans Nombres 30 : 4 à 6, la Bible déclare : « tout vœu par lequel une jeune fille s’est engagée doit recevoir l’approbation de son père », pour que ce vœu soit considéré par Dieu. Si le père le désapprouve, ce vœu est nul et de nul effet. Il est écrit : « Lorsqu’une femme, dans sa jeunesse et à la maison de son père,  fera un vœu à l’Eternel et se liera par un engagement, et que son père aura connaissance du vœu qu’elle a fait et de  l’engagement par lequel elle s’est liée, si son père garde le silence  envers elle, tout vœu qu’elle aura fait sera valable, et tout engagement  par lequel elle se sera liée sera valable; mais si son père la désapprouve le jour où il en a connaissance, tous ses vœux et tous les engagements par lesquels elle se sera liée  n’auront aucune valeur; et l’Eternel lui pardonnera, parce qu’elle a été désapprouvée de son père. »

La question qu’on peut se poser est de savoir si dans la dispensation du Nouveau Testament, la volonté paternelle continue de primer sur la jeune fille avant ou après l’âge de la majorité. La Bible répond : oui.  A cet effet, lisons ce que Paul dit dans I Corinthiens 7 : 36 à 38.  Paul dit clairement que c’est la volonté du père de la jeune fille qui peut décider de la marier ou de ne pas la marier, ce qui nous réfère aux versets 4 à 6 de Nombres 30.  Donc le vœu fait par une jeune fille est toujours fait sous réserve ; tandis que le vœu fait par un homme est toujours valable et n’a besoin d’aucune approbation.

 « Lorsqu’un homme fera un vœu à l’Eternel, ou un serment pour se lier par un engagement, il ne violera point sa parole, il agira selon tout ce qui est sorti de sa bouche. »     [Nombres 30 : 3]

Selon la Bible, la promesse de mariage faite par un jeune homme à une jeune fille et l’acceptation de la promesse par la jeune fille, en échangeant les vœux, n’est valide devant Dieu que par l’autorisation ou le consentement du père de la jeune fille. Dans le cas contraire, la promesse ne tient pas.  Le consentement du père de la jeune fille leur donne un Statut officiel de fiancés. Le couple fiancé est un couple potentiellement marié.

Cas Particuliers concernant la ratification du vœu de la jeune fille

1°) Si le père d’une jeune fille est mort, c’est à la mère qu’incombe toute la responsabilité.  C’est elle qui aura à donner son consentement ou non.  Dans ce cas, elle joue le rôle paternel autant que maternel.

2°) Si une jeune fille est orpheline de père et de mère, la ratification de son vœu sera faite par son tuteur si elle se trouve encore sous sa tutelle ; parce que c’est ce dernier qui a remplacé son père et sa mère et qui assume leurs responsabilités. C’est à cette personne que revient le droit d’approuver ou de désapprouver.

3°) Si une jeune fille ne dépend de personne et possède toute son indépendance, son vœu à elle seule sera valable. C’est comme le cas d’une veuve.

4°) S’il s’agit d’une femme veuve dont le mari est décédé, son vœu personnel est valable et n’a pas besoin de ratification quel que soit l’âge de cette veuve, même si elle est une mineure qui a été émancipée, selon qu’il est écrit. 

« Le vœu d’une femme veuve ou répudiée, l’engagement quelconque par lequel elle se sera liée, sera valable pour elle » [Nombres 30 : 10]   

Nous devons ajouter que dès qu’une femme n’est soumise à aucune tutelle, elle peut prendre seule son engagement car son vœu personnel est valable.

Remarque :    la Promesse officielle de mariage (fiançailles) équivaut à un mariage.

L’étape de fiançailles équivaut à un mariage ; par conséquent, son annulation par l’un des conjoints équivaut à un divorce. 

En effet, dans Deutéronome 22 : 23 à 27, la Bible dit que si un homme couche avec une jeune fille qui est fiancée, l’homme sera lapidé parce qu’il a déshonoré la femme de son prochain.  La Bible n’a pas dit  « la fiancée de son prochain » mais elle l’appelle « la femme de son prochain »  parce que la promesse de mariage entre les deux fiancés vaut déjà un mariage. Donc un lien de fiançailles est un mariage potentiel. Nous retrouvons ce même modèle dans le Nouveau Testament dans Matthieu 1 : 18 à 20.Tandis qu’ils étaient seulement fiancés et avaient vécu dans un état de sainteté, Joseph et Marie ont failli être séparés.  Mais l’Ange vint et dit à Joseph : « Ne crains pas de prendre avec toi, Marie, ta femme …Voyez, l’Ange ne l’a pas appelée « fiancée » mais il l’a appelée carrément « épouse ou femme mariée »

Le couple officiellement fiancé  a-t-il le droit de pratiquer l’amour ?

Non.  Jusque-là les deux jeunes fiancés n’ont pas le droit de pratiquer l’amour parce qu’ils n’ont pas encore cohabité ensemble. Les Ecritures suivantes le confirment : « C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, (quitte sa famille pour s’installer (Ndlr)) et s’attachera (par l’union sacrée du mariage (Ndlr)) à sa femme, et ils deviendront une seule chair (par la communion physique du sexe (Ndlr)). » [Genèse 2 : 24]

« …… Marie, sa mère, ayant été fiancée à Joseph, se trouva enceinte, par la vertu du Saint-Esprit, avant qu’ils eussent habité ensemble. »  [Matthieu 1 :18]

« Toutefois pour éviter l’impureté, que chacun ait sa femme, et que chaque femme ait son mari. »  [1 Cor 7 : 2]

CONCLUSION

A travers ces quelques exhortations, nous espérons avoir instruit les fils et filles de Dieu en ce qui concerne les vérités et responsabilités du Mariage. Il est très important de comprendre que la décision du mariage constitue après celle du baptême, la plus importante qu’un homme ou une femme prend pour sa vie. A cet effet, il serait très dommage de s’y engager sans avoir au préalable jeûné, prié et sérieusement médité. Il est aussi bon d’écouter les conseils du Pasteur, des anciens et des parents car on ne sort pas d’un mariage comme d’un moulin. La mauvaise décision prise à ce niveau pourrait comme le dit le prophète ruiner toute votre vie. C’est la raison pour laquelle il est conseillé à tous ceux ou toutes celles qui veulent s’engager dans cette union sacrée du mariage de s’attendre totalement au Seigneur afin qu’il les unisse à celle ou celui qu’il les a destiné.

Que le Seigneur vous Bénisse et vous oriente pour un mariage réussi!

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