« Ils saisiront des serpents; s’ils boivent quelque breuvage mortel, il ne leur fera point de mal; ils imposeront les mains aux malades, et les malades, seront guéris » Marc 16:18. Ce passage des Saintes Ecritures a trouvé son accomplissement dans la vie de la sœur Marina Yapo. Voici son témoignage.
Je suis heureuse de l’occasion qui m’est donnée pour rendre ce témoignage à la gloire de notre Seigneur Jésus- Christ. Comme il est de coutume à Perestaur, communauté chrétiennes à laquelle j’appartiens, mon mari et moi, nous rendions à la veillée de prière un vendredi soir. C’était le programme que le Pasteur avait élaboré pour l’année 2016. Donc chaque c vendredi, nous tenions ces veillées. Chemin faisant, comme le temps était sombre, je prenais mes précautions. Et ce, pour ne pas être surprise par un insecte ou par un reptile quelconque. Je regardais tout le temps autour de moi.
La morsure du cobra
Nous étions presqu’arrivés à l’église, quand soudain, j’ai senti une présence étrangère au niveau de mon pied droit. J’ai donc balancé le pied, toute apeurée, et je me suis écriée : « qu’est-ce que c’est ? ». Mon mari me voyant affolée, m’a demandée ce qui se passait. Lorsqu’il jeta un coup d’œil, il vit le reptile se faufiler dans la broussaille. Et il m’a dit que c’était un serpent, précisément un cobra. Quand j’ai entendu cela, j’ai eu peur. Dans la panique, nous nous sommes mis à courir pour atteindre l’église.
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La prière du Pasteur Kignelman
Une fois là-bas, nous avons fait part de cela au Pasteur Kignelman. Alors, il nous recommanda de nous éloigner du temple, et me dit : « ma fille n’aie pas peur car ceci est un petit problème. Le Seigneur va prendre contrôle de la situation ». Ensuite, il m’a demandée de lui indiquer la partie qui a subi la morsure. Et moi de lui montrer le petit orteil de mon pied droit. Il m’y imposa la main et fit une prière. Suite à cela, le Pasteur se proposa de nous conduire à l’hôpital à bord de son véhicule. Ainsi, nous nous sommes rendus dans un petit hôpital, au niveau d’Angré au terminus 81. Arrivés là-bas, j’avais du mal à marcher car la douleur était atroce. Les médecins nous ont fait savoir qu’ils ne pouvaient pas traiter ce cas de morsure de serpent dans leurs locaux. Sur ce, nous nous sommes vus dans l’obligation d’aller au CHU sous leur recommandation. Nous y sommes arrivés aux environs de minuit. Ils m’ont rapidement admise aux urgences. J’étais anxieuse, voyant toutes ces personnes connectées à des appareils sanitaires. Pour eux, mon cas était critique. Raison pour laquelle il fallait qu’on m’admette dans une salle où il y avait des appareils. Et ce, pour me réanimer au cas où je tomberais dans le coma. Tout autour de moi, c’était des personnes dans le coma. Les médecins ont prescrit l’ordonnance et mon mari a acheté les médicaments pour commencer les premiers soins.
Par la suite, ils sont revenus encore me voir au petit matin, me rassurant que les premiers soins avaient été faits.
Les médecins perplexes face aux résultats des examens sanguins
Ils m’ont aussi expliqué que souvent, pour ce genre de cas, le sang est infecté. Ils ont donc opté pour une analyse de sang afin de voir les dégâts causés par le venin dans mon corps. Ils ont fait un prélèvement pour effectuer les différents examens. Les résultats furent disponibles aux environs de 11 heures. Le médecin, chargé de suivre mon état de santé, fut très étonné, en observant les résultats des examens. Il n’y avait aucune portion de venin dans mon sang. Le venin avait disparu. Et le docteur de me dire: « qu’as- tu fais ?» et moi de lui répondre que c’est le Seigneur Jésus-Christ qui m’a guérie. Le médecin m’a confessé que ce qui s’est produit, est vraiment rare; car dit-il, pour les cas de morsure de serpent, il y a toujours du venin contenu dans le sang. Et que cela nécessite des traitements approfondis pour totalement en venir à bout.
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Dieu a totalement restauré ma jambe
Tous m’ont dit : « le Dieu que tu pries, est fort ». Et moi de réitérer que le Dieu que je prie, est avec moi. Donc, ils nous ont délivré un papier pour ma sortie de l’hôpital. Malgré cela, toute ma jambe droite était quasiment enflée. Nous sommes rentrés à la maison, toujours accompagnés de notre berger. Il a encore prié et s’est adressé à moi en ces termes : « ma fille, le Seigneur a déjà fait et ces marques que tu vois, vont disparaitre ». Pendant une semaine, il passait régulièrement à la maison pour prier pour moi. J’éprouvais du mal à me tenir sur le pied. Cependant, avant que la semaine ne fusse écoulée, l’enflure avait diminué. J’ai retrouvé le bon usage de mon pied. Je bénis le nom du Seigneur pour ce miracle.
Belphine Konan