Miss Univers : pour sa foi chrétienne, la candidate Erica Robin subit les foudres des religieux radicaux.

Pour sa foi chrétienne, la candidate Erica Robin subit les foudres des religieux radicaux. En effet la mannequine chrétienne  doit représenter le pays au concours Miss Univers le 18 Novembre 2023 au Salvador.

Elle est la première candidate du Pakistan au concours Miss Univers. Sélectionnée le 14 septembre, Erica Robin, une chrétienne originaire de Karachi, doit représenter son pays au concours international au Salvador le 18 novembre. Cependant, des partis islamiques radicaux s’opposent à ces compétitions. Ils les jugent en effet contraire à l’islam, selon Bitter Winter.

Des dirigeants de la République islamique pakistanaise s’y opposent également. Parmi eux, le sénateur Mushtaq Ahmad Khan du Jamaat-e-Islami a déclaré à India New England: «Il est honteux de préparer des jeunes femmes au concours de Miss Univers et d’organiser celui de Miss Pakistan. C’est une insulte au Pakistan».

De plus, le gouvernement accuse ces concours d’être illégitimes et non représentatifs du pays. D’autant plus que celui-ci a eu lieu aux Maldives. Le premier ministre a diligenté une enquête, notamment concernant l’organisateur, Yugen Group, qui n’a pas eu l’accord des autorités officielles du pays. Le Pakistan compte 4,2 millions de chrétiens parmi les 230 millions d’habitants, selon l’ONG Portes Ouvertes.

Source : Evangélique infos

Krismel Bamba

PASKISTAN : Une journée de prières organisées par des chrétiens après les violences.

Pour l’harmonie interreligieuse et pour dire non à toute forme de violence, une journée de prières a été organisée ce dimanches 20 Août 2023  par des chrétiens après les violences au Pendjab dans l’Est du Pakistan.

Ces derniers jours, contre les églises et les habitations de chrétiens, et après l’arrestation de deux d’entre eux accusés de blasphème, à Jaranwala, dans la banlieue de Faisalaba, dans le Pendjab pakistanais. «Tous les chrétiens et les personnes de bonne volonté sont invités à observer cette journée de prière pour les incidents de Jaranwala et pour la paix et l’harmonie dans notre pays», peut-on lire dans une note de la Conférence épiscopale partagée aux médias.

Mercredi 15 août, des centaines de personnes de confession musulmane, armées de bâtons et de pierres, ont déferlé dans les ruelles du quartier chrétien de Jaranwala, dans la banlieue de la ville industrielle de Faisalabad, poussant les chrétiens à la fuite. Des violences après qu’un groupe de fanatiques religieux eut accusé une famille d’avoir profané le Coran. Le lendemain, le quartier chrétien de Jaranwala a été placé sous surveillance policière.

La Commission indépendante des droits de l’homme au Pakistan a plusieurs fois souligné que les lois sur le blasphème étaient utilisées comme des armes pour cibler les minorités religieuses et régler des vendettas personnelles, et que ces incidents violents étaient en augmentation constante depuis plusieurs années. Les chrétiens, qui représentent environ 2% de la population, occupent l’un des échelons les plus bas de la société pakistanaise et sont fréquemment la cible d’allégations de blasphème, fallacieuses et infondées.

Source : Vatican news

Krismel Bamba

Pakistan :  un chrétien accusé de blasphème pour avoir partagé des versets bibliques le jour de la tabaski

Haroon Shahzad, un chrétien pakistanais, a été accusé de blasphème le 29 juin 2023 pour avoir partagé sur son compte Facebook des versets bibliques le jour de l’Aïd el-Kebir (la fête de tabaski).

La publication de 1 Corinthiens 10 : 18-21  le jour de la célébration de l’Aïd el-Kebir, a été considérée comme une insulte par les musulmans.

En effet, un musulman a réalisé une capture d’écran de ce message, estimant qu’il s’agissait là d’un manque de respect aux traditions.

« 18 Voyez les Israélites selon la chair : ceux qui mangent les victimes ne sont-ils pas en communion avec l’autel ?

19 Que dis-je donc ? Que la viande sacrifiée aux idoles est quelque chose, ou qu’une idole est quelque chose ? Nullement.

20 Je dis que ce qu’on sacrifie, on le sacrifie à des démons, et non à Dieu; or, je ne veux pas que vous soyez en communion avec les démons. »


Tahir Naveed Chaudhry, chrétien et ancien législateur, explique la situation auprès de Morning Star News.

« Le message a commencé à circuler dans les cercles musulmans jeudi, mais la situation est devenue tendue après les prières du vendredi lorsque des annonces ont été faites depuis les haut-parleurs de la mosquée demandant aux gens de se rassembler pour manifester. »

Une colère qui a conduit de nombreuses familles à fuir leurs maisons.

« La police est arrivée au village à temps et a empêché toute attaque contre les chrétiens ou tout dommage à la propriété. Cependant, la présence policière n’a pas dissuadé les foules de lancer des slogans incendiaires. Craignant que la situation ne devienne incontrôlable, la majorité des familles chrétiennes ont fui leurs maisons, laissant tout derrière elles. »

Une plainte est déposée contre Haroon Shahzad en vertu de l’article 295-A du Code Pénal pakistanais qui condamne les « actes délibérés et malveillants destinés à outrager les sentiments religieux de toute classe en insultant sa religion ou ses convictions religieuses ».

Haroon risque une peine de 10 ans de prison, accompagnée ou non d’une amende.

Le 4 juillet, il a été placé en « détention préventive », alors que son avocate, Aneeqa Maria de The Voice Society, avait obtenu sa caution. Cette dernière précise qu’il existe entre le plaignant et Haroon un litige au sujet d’un terrain.

Belphine Konan

Pakistan / enceinte de cinq mois, une femme chrétienne est battue par la police

 Enceinte de cinq mois, Asma Gulfam, femme de ménage chrétienne a été battue par la police à cause de sa foi le 18 avril 2023. Ses employeurs l’accusaient de leur avoir dérobé de l’argent.

Des semaines avant, Asma avertit ses employeurs qu’elle doit quitter son emploi à cause d’un problème de santé lié à sa grossesse. Chose qu’ils refusent.

Cependant, ces derniers l’ont accusé de leurs avoir volé un million de roupies, soit environ 3200 euros le 18 avril 2023. Asma nie cette accusation. Toutefois, elle est conduite de force dans une pièce où un sous-inspecteur adjoint de la police, Ijaz Ahmed, et trois autres policiers attendaient avec son employeur, a-t-elle mentionné au Morning Star News

« Dès qu’ils m’ont vue, les policiers dirigés par Ijaz ont commencé à me lancer des injures et des malédictions, ils ont menacé de déchirer mes vêtements si je n’admettais pas le vol présumé, mais quand j’ai refusé, ils m’ont tiré les cheveux et ont commencé à me frapper sans pitié. Pendant la torture, Ijaz a aussi essayé de m’arracher les ongles. J’ai été retenue en otage dans la maison de Huda pendant tout ce temps et j’ai été torturée à plusieurs reprises mes agresseurs m’ont reproché d’être chrétienne et ont dit que personne ne pouvait me sauver d’eux jusqu’à ce que j’avoue la fausse allégation », a-t-elle déclaré

Son mari, Gulfam Masih, a lui aussi été gardé en détention illégale pendant une semaine après qu’il soit allé se plaindre à la police, selon les propos d’Asma.

« La vie de mon enfant à naître était sérieusement menacée en raison d’une hémorragie interne, mais les médecins ont réussi à la sauver », a-t-elle conclus.

Pour Imran Sahotra du Maseehi Bedari Tehreek (Mouvement d’éveil chrétien), « l’affaire montre comment la communauté chrétienne vulnérable n’a pas accès à la justice au Pakistan ».

« La famille musulmane a usé de son influence pour rejeter la plainte d’Asma contre sa torture, puis a enregistré un faux témoignage contre le couple pour ‘’leur donner une leçon. (…) Le policier doit être puni, car la pauvre femme aurait pu perdre son enfant à naître ou mourir elle-même à cause de sa torture. »

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Il s’agit pour lui d’un schéma habituel. Parce que, « de nombreux chrétiens pauvres sont victimes de fausses allégations, y compris de blasphème, s’ils choisissent de cesser de travailler pour leurs employeurs musulmans. Le schéma est assez similaire lorsque vous examinez de tels cas. Notre peuple continuera à souffrir de la persécution à moins que nous ne nous unissions en tant que communauté et que nous n’élevions une voix collective contre cette oppression et que nous demandions justice »

Belphine Konan

Source : infochretienne

PAKISTAN : MIS AUX FERS, UN CHRETIEN EST RETROUVE MORT

Après avoir été réduit en esclavage, Boota Masih, chrétien âgé de  62 ans, a été retrouvé le corps sans vie dans le district de Faisalabad, au Pendjab le 26 août 2022.

Sohail  fils du défunt avait contracté une dette auprès d’un policier, également agriculteur. Il travaillait sur les terres de ce dernier pour rembourser son dû. Mais un jour, il s’est enfui, laissant une partie de la dette à rembourser.

Le policier a donc forcé le père de Sohail, Boota Masih, à travailler sur ses terres afin de rembourser les dettes de son fils. Là, il a été soumis à des abus et du harcèlement pendant plusieurs semaines.

Le 23 août, deux autres de ses fils se sont rendus sur place et ont essayé de récupérer leur père. Ils ont tous deux été choqués de « l’extrême souffrance physique et psychologique » dont il était victime. Ils ont tenté de le libérer de sa servitude pour dettes, ce que le propriétaire terrien a refusé.

Trois jours plus tard, ces fils ont reçu un appel du commissariat de Saddar. Le cadavre de leur père avait été retrouvé près de la ferme, dans un état qualifié de « misérable » et abandonné pendant plus de 24 heures dans un champ cultivé.

Alors qu’il reconnaissait le corps de leur père, les deux frères ont été choqués par les signes de violence et d’abus.

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Si un dossier a été ouvert par la police au sujet de cette famille d’agriculteurs, l’enquête n’avance cependant pas. La famille de la victime a fait appel pour sa défense à l’organisation Voice of Pakistan.

Source : infochrétienne

PAKISTAN LIBÉRATION SOUS CAUTION D’UN CHRÉTIEN ACCUSÉ DE BLASPHÈME

PAKISTAN/ LIBÉRATION SOUS CAUTION D’UN CHRÉTIEN ACCUSÉ DE BLASPHÈME

La cour suprême a libéré sous caution Masih, un chrétien accusé de blasphème, le mercredi 23 août 2022 dernier.

C’est la deuxième fois seulement qu’un chrétien est libéré sous caution lors de son procès pour blasphème au Pakistan.

Contrairement à Nadeem Samson, libéré le 6 janvier en raison d’un procès trop long, l’avocate de Masih, Rana Abdul Hameed, s’est félicitée que ce soit le fond de l’affaire qui ait permis de libérer son client. Le chrétien a ainsi dû verser une caution de 50 000 roupies, équivalent à 231 euros ou 222 francs suisses.

«Les juges ont ordonné que leur décision soit partagée avec tous les tribunaux de première et grande instance afin que des personnes innocentes ne soient pas inculpées à tort d’une infraction aussi grave que le blasphème», a ajouté l’avocate.

L’homme de 27 ans a été arrêté le 13 février 2021 dans un parc public. Accusé de «ridiculiser l’islam et son prophète», Masih lisait en fait simplement la Bible avec un ami. Après deux mois de détention, il a été jugé et condamné à une lourde peine (non mentionnée).

Au bout de deux refus de libération sous caution par le tribunal de Lahore, en 2021 et en juin 2022, l’avocate a saisi la Cour suprême. Cette victoire historique laisse entrevoir une lueur d’espoir pour les chrétiens du Pakistan, fortement persécutés.

Le pays frontalier de l’Afghanistan et de l’Iran à l’ouest, et de l’Inde à l’est, est classé au 8e rang des pays où les chrétiens sont les plus persécutés par l’ONG Portes Ouvertes.

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La rédaction avec evangeliques.info

Par Ange Martial N’guessan

PAKISTAN : APRES UN SERVICE DOMINICAL, UN PASTEUR SE FAIT ASSASSINER

Le Pasteur William Siraj a été assassiné à Peshawar, dans le nord du Pakistan, le 30 janvier après son service dominical.

L’attaque en plein jour par des hommes armés de deux pasteurs ravive l’inquiétude des chrétiens du Pakistan. Les faits se sont déroulés le 30 janvier à Peshawar, dans le nord-ouest du pays. William Siraj et Patrick Naeem rentraient chez eux après un service dominical quand ils ont été attaqués. Le premier est mort sur le coup et le second a été grièvement blessé dans le dos et à l’abdomen. Ce sont des hommes à moto qui ont ouvert le feu.

 « Je n’ai pas pu les identifier car l’un portait un casque et l’autre se couvrait d’un grand châle », a confié Patrick Naeem à l’agence Fides. « Il s’agit d’un acte de terrorisme perpétré par ceux qui veulent ruiner la paix au Pakistan et porter atteinte à l’image de notre pays. » La police a enregistré le « premier rapport d’enquête » et a lancé des opérations de recherche pour retrouver les agresseurs. Dans plusieurs villes du Pakistan, les chrétiens se sont rassemblés afin de condamner les attaques, allumant des bougies et élevant la voix pour demander la protection des minorités religieuses vivant au Pakistan.

Les deux pasteurs officiaient à l’église All Saints de Peshawar qui avait déjà été le théâtre d’une attaque terroriste le 22 septembre 2013. Quelque 600 chrétiens se pressaient à la sortie du service dominical célébré dans l’église lorsque deux jeunes hommes armés de grenades et d’armes légères ont ouvert le feu avant de se faire exploser. Le bilan a été d’une centaine de morts et 180 blessés.

Source : Aleteia

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PAKISTAN/ LA CONDAMNATION D’UN CHRÉTIEN À PERPÉTUITÉ CHANGÉE EN PEINE DE MORT

Accusé d’avoir un sms blasphématoire en 2011, Sajjad Masih, chrétien pakistanais, avait été condamné à la prison à perpétuité par un tribunal de première instance. Le 10 mars dernier, à la demande d’un groupe juridique islamiste, ce verdict a été transformé en peine de mort.

Selon des sources anonymes relayées par Morning Stars News alors que l’appel de Sajjad Masih était entendu à la Haute Cour de Lahore, « un grand nombre d’avocats du KNF », le Forum Khatam-e-Nabuwwat, ont « envahi la salle d’audience ».« Ils ont dit au juge que la peine capitale était la seule condamnation pour blasphème contre le prophète de l’islam et que Sajjad devait être exécuté sans délai. »

L’avocat Ghulam Mustafa Chaudhry, président du KNF, aurait affirmé « la punition pour les blasphémateurs n’est que la mort, il n’y a pas d’alternative ».

Il y aurait actuellement 24 chrétiens accusés de blasphème emprisonnés au Pakistan. Mgr Azad Marshall, président du Conseil national des églises du Pakistan, dénonce « l’abus flagrant de la loi ».

« L’abus flagrant de la loi a mis en péril la vie de tous les Pakistanais, quelle que soit leur religion. Alors que les chrétiens et les autres minorités sont plus vulnérables, les musulmans eux-mêmes sont également visés par de fausses allégations. De simples allégations suffisent à détruire la vie des accusés et de leurs familles. »

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