Témoignage/ Sœur Élise : ‘‘DIEU M’A DONNE UN NOUVEL UTÉRUS ET M’A RESSUSCITÉE APRÈS QU’ON M’AIT INJECTÉ DU FORMOL’’

Le Seigneur Jésus-Christ reste le Dieu des miracles et Il n’a pas changé, même si l’incrédulité a augmenté dans les cœurs. A la faveur de la troisième convention organisée par la mission de la parole restaurée à Gonzagueville, nous avons eu le privilège d’entendre la sœur Élise rendre son témoignage devant plus de 800 personnes. Lisons.

La genèse de mon calvaire

Tout a commencé avant que je ne me convertisse à Christ. Nous étions en 2013 et j’avais fait un avortement. Je pensais que tout était fini, cependant je maigrissais et devenais de plus en plus pâle. Cela a perduré jusqu’au début de l’année 2014. Après une consultation, le médecin m’a dit qu’on ne pouvait rien me prescrire comme ordonnance, car dans mon cas, une opération s’imposait. En fait, ils m’ont signifié que toutes mes entrailles étaient en décomposition, suite à l’avortement qui s’est mal déroulé. Je commençais à saigner abondamment, et mes parents ont décidé de m’envoyer à Yamoussoukro pour ladite opération. Les examens dont j’ai été sujet, ont révélé un cas d’anémie avancé, à cause de mes entrailles en décomposition. Ils m’ont fait des transfusions sanguines, mais cela n’a pas comblé le besoin en sang. Alors, ils ont refusé de m’opérer, mais le mari de ma tante étant lui-même médecin a décidé de prendre les devants. C’est ainsi que j’ai été opérée. Vu que mes entrailles étaient en décomposition, ils ont complètement enlevé mon utérus. Après l’opération, ils m’ont placé un réservoir plastique pour retenir le sang car je saignais toujours. Et chaque trois mois, on remplaçait ce réservoir à hauteur de 40 mille francs. Je suis donc restée quelques temps chez mes parents à Zuénoula.

Mon séjour abidjanais

Je suis revenue à Abidjan et j’ai trouvé un travail de servante à Treichville. Mais chaque jour, je pleurais, quand je me rappelais de mon état de femme qui ne pouvait plus enfanter. Une des filles de ma patronne, la sœur Francine m’encourageait constamment à les suivre à l’Église. Mais cela ne m’intéressait pas, car je me disais qu’à l’hôpital, on m’a dit que je ne pouvais plus faire d’enfant. Je ne voulais donc pas qu’on essaie de me dire le contraire. Ma douleur s’empirait car ma patronne m’insultait à longueur de journée, alors j’ai décidé d’arrêter le travail. Ainsi la sœur Francine m’a trouvé du travail dans une autre famille. Là-bas, encore on me parlait constamment de la parole de Dieu, mais cela ne m’intéressait toujours pas. Mais un dimanche, je les ai suivis par curiosité. On m’a confié au pasteur, mais je ne prêtais pas attention à ce qu’il me disait. Il m’a demandé ce que je voulais, et moi de dire : « je veux un enfant ». Il m’a dit de croire. Ensuite, la période où je devais aller remplacer le réservoir qu’on m’avait mis, était arrivée. Cependant, cela coïncidait avec la veillée du 31 décembre 2014 de l’Église que j’avais commencé à fréquenter. Durant la veillée, j’ai commencé à saigner et je voulais rentrer à la maison. Toutefois, la sœur Francine m’a convaincue de rester jusqu’au matin ; ce que j’ai fait. Les jours qui ont suivi, je n’allais plus à l’église. Un jour, je me suis rendue chez la grande sœur de ma patronne à Abobo. Lors des congés de pâques, je suis venue récupérer mes bagages pour aller au village.

Dieu a miraculeusement restauré mon utérus

Étant avec mes cousines au village, tandis que je mangeais un biscuit, j’ai ressenti une forte douleur dans mon ventre et j’ai commencé à saigner abondamment. On m’a emmenée à l’hôpital. Ne dormant pas, mais ayant les yeux fermés, une dame m’a remis quelque chose en me disant : « c’est à cause de ceci que tu doutes ? Tiens ». Mais, j’ignorais ce qu’elle m’avait donné. Malgré les soins qu’on me donnait, j’avais toujours mal au ventre. Ils ont demandé à ce qu’on me transfère à l’hôpital Yamoussoukro, où j’avais été opérée.

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Quand les médecins m’ont examinée, ils ont dit à mes parents que j’étais morte et s’apprêtaient à me déposer à la morgue. Etant endormie, un homme s’est approché de moi me disant : « ma fille, tout ce que tu cherches, maintenant je te l’ai donné. Il ne faut plus que tu doutes ». Et j’ai commencé à sourire, et mes parents s’en s’ont rendu compte, criant : « notre fille s’est réveillée ». Par la suite, le docteur est venu pour m’installer un autre réservoir. Cependant, il s’écria : « ce n’est pas votre fille qu’on a opérée dont on a enlevé l’utérus qui est couchée là. C’est quelqu’un d’autre ». L’ancien réservoir qu’ils avaient placé, était tombé sous leurs yeux. Ils n’en revenaient pas. Ils ont comparé les examens avant de croire qu’il s’agissait bien de moi. Mais, je saignais toujours et je ne pouvais même pas m’asseoir dans un véhicule, si ce n’est celui de mes parents. Un jour, j’ai décidé raconter à la sœur Francine, le miracle que le Seigneur avait opéré pour moi. Et elle m’a rassuré sur le fait que Dieu m’ayant donnée un utérus, allait arrêter l’écoulement de sang. Mais je n’y croyais profondément. Par la suite, on m’a remis le numéro du pasteur Zaguédé de Yamoussoukro.

Victime de la persécution de ma tante

Il voulait venir me visiter, mais ma tante me défendait de recevoir des visiteurs sans son autorisation. On m’a envoyée à Sucrivoire, à 25 km de Zuénoula. Je ne voulais pas y aller, mais je n’avais pas non plus le choix. En partant, j’étais assise à l’arrière du véhicule. J’avais recommencé à saigner au point où le sang a coulé jusqu’au milieu du véhicule. Le pasteur Zaguédé m’a appelée et je lui ai dit que je saignais abondamment et que même j’avais le vertige donc je ne pouvais pas communiquer. Il a donc prié pour moi au téléphone jusqu’à ce qu’on arrive à Sucrivoire. Trois jours plus tard, le sang a cessé de couler. Mais, je n’étais pas au bout de mes peines, car ma tante a commencé à me persécuter parce qu’elle ne voulait plus que j’aille dans l’Église où l’on parle de William Branham. Lors de la fête de Pentecôte, le pasteur m’appelée, mais elle n’a pas apprécié cela. Elle m’a giflée à la figure et j’ai commencé à saigner au niveau des yeux. Et elle m’a dit : « comme Dieu t’a donné un utérus, qu’Il te donne maintenant tes menstrues, on va voir ». J’ai appelé le pasteur pour le lui expliquer. Il m’a dit de croire seulement et que j’aurai mes menstrues. Elle a appelé un pasteur pour qu’il vienne discréditer le Prophète William Branham ; de sorte que je renie le message biblique qu’il a prêché. Chose que j’ai refusée affirmant que je ne voulais pas fréquenter une autre église. Elle a envoyé un jeune homme afin qu’il vienne m’épouser. Elle souhaitait également que je fasse un enfant pour elle. Il a acheté des collants, du maquillage pour moi, mais j’ai refusé sa proposition. Cela m’a valu une gifle. Et depuis ce moment quand je fermais les yeux, c’est le sang qui en sortait. Son mari m’a conduite à l’hôpital où l’on devait m’opérer des yeux. Nous sommes à arriver Daloa et on m’a opérée une première fois, sans aucun succès. Ils ont décidé de procéder à une anesthésie générale avant la prochaine opération.

J’ai survécu à l’injection du formol

Dans la salle où j’étais admise, il y avait une fille qui venait de mourir. Le médecin s’est trompé en m’administrant une dose de formol qui était destinée à celle qui était décédée. Je suis devenue raide et on m’a opéré ainsi. Par la suite, il est allé dire à mes parents que j’étais morte. Le formol m’a été injecté un mercredi à 15h05, et je me suis réveillée le lendemain à 15h30. C’est lorsque je me suis réveillée, que le médecin a confessé à mes parents son erreur. Les directeurs des hôpitaux de Yamoussoukro et de Daloa se sont déplacés pour venir me voir. J’étais devenue comme une reine. Dès cet instant, j’ai réalisé que la parole de Dieu était vraie. Nous sommes rentrés par la suite à Zuénoula. Une nuit dans un songe, ayant toujours les bandes aux yeux, le Seigneur est venu à moi et je marchais avec Lui. Il m’a montré deux maisons, une très sale et l’autre très propre et belle dans laquelle on pouvait se mirer. Je lui ai demandé pourquoi Il me montrait ces deux maisons. Il m’a répondu en ces termes : « avant quand tu étais encore là-bas, c’est comme ça que tu étais sale, mais maintenant tu es devenue propre ». Il m’a dit si je veux, je peux enlever les bandes des yeux car lui-même m’a déjà guérie.

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Sœur Ahiba Dominique: « DÉCÉDÉE, JE NE VOULAIS PLUS REVENIR SUR TERRE »

A l’instar de l’apôtre Paul (2 corinthiens 12 : 2-4), la sœur Ahiba Dominique a visité le troisième ciel suite à son décès. Ressuscitée, elle rend son témoignage.

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En 2010, j’étais à terme d’une grossesse. C’était au  début de la crise post-électorale. Je résidais à Yopougon et dans la nuit du 4 décembre, j’ai été conduite au CHU de Yopougon où j’ai accouché aux environs de quatre heures du matin.

Après cela, j’ai été transférée dans une salle de repos. C’est à ce moment que j’ai commencé à sentir des douleurs au niveau du ventre. Étant à ma première grossesse, je me suis dit que c’était le placenta qui n’était pas encore sorti. J’ai fait appel à la sage-femme pour me rassurer. Elle m’a répondue que le placenta n’y était plus. Elle a ajouté que c’était normal, et qu’après chaque accouchement les femmes ont des douleurs passagères. Peu après, je me suis sentie libérée. Cependant, vingt minutes plus tard, j’ai vu du sang jaillir et toucher le plafond. Quand j’ai levé ma tête j’ai vu le sang qui s’égouttait entre mes jambes. Et puisque nous étions plusieurs dans la salle, je me suis dit que cela ne pouvait pas être moi, car je respirais la grande forme. Mais les douleurs ont repris de plus belle. Elles étaient devenues plus vives.

Comment j’ai rendu l’âme

Je perdais connaissance, c’est là que  j’ai réalisé que c’était mon sang qui avait giclé et touché le plafond. Pendant ce temps, la crise post-électorale battait son plein et tous les médecins cherchaient à quitter l’hôpital pour aller mettre leur famille en sécurité. Quand  les professeurs ont vu mon état, ils ont accouru. Mais par la grâce de Dieu le chirurgien n’était pas encore parti car il était six heures. Ils m’ont auscultée et ont découvert que mon utérus était déchiré. Le professeur obstétricien du CHU a fait tout son possible pour essayer de stopper l’hémorragie et recoudre l’utérus. Et cela sans anesthésie. J’avais des douleurs atroces. Il a dit que la déchirure s’accentuait et qu’il fallait qu’on m’emmène au bloc opératoire car mon cas s’aggravait.

Pendant qu’on m’y emmenait je me suis éteinte en chemin. Ils m’ont tout de même envoyée au bloc pour me réanimer. Peu de temps après, mon âme a quitté mon corps. J’étais à l’angle dans la salle et je regardais les docteurs qui faisaient tout leur possible pour me ramener à la vie. Ils appuyaient ma poitrine. Ils disaient : « lève-toi, il faut tenir bon ». Mais je souriais. J’étais libre, je me sentais tellement bien, que je me posais la question de savoir pourquoi ils se donnaient tant de mal à me réanimer alors que j’étais déjà partie ? Comme j’étais décédée, les médecins sont allés vers ma mère qui était arrivée du village, pour lui annoncer la nouvelle. Mes parents ont commencé à pleurer à chaudes larmes en invoquant le nom de Dieu.

J’ai rencontré le Seigneur dans un endroit splendide

Quelques instants après, je suis montée dans une sorte d’ascenseur. Et à travers cet engin, je ne voyais que des nuages. Je suis allée jusqu’à une haute altitude et l’ascenseur s’est ouvert. Lorsque je suis descendue, j’ai vu d’abord mes grands parents qui étaient décédés des années auparavant. Ils étaient dans une obscurité totale. Et ils se présentaient à moi. Ils m’ont souhaitée la bienvenue. J’étais heureuse de faire leur connaissance.

Un peu plus loin, il y avait un homme qui était arrêté. Je ne le voyais pas véritablement. C’était sa voix que j’entendais. Il a demandé à deux anges de venir me chercher. Et ils sont venus me prendre et nous sommes partis à sa rencontre. Des nuages formaient un chemin étincelant et une fraicheur s’y dégageait. Cet homme était éclatant et avait une longue barbe. Je ne pouvais parler à haute voix, car il était imposant. Il incarnait le respect. Il m’a demandée pourquoi j’étais avec ces personnes là? J’ai répondu qu’ils se sont présentés à moi et je voulais les connaître davantage, puisque ce sont les membres de ma famille. Il m’a dit que ma place n’était pas au milieu d’eux et c’est pour cette raison qu’il a envoyé des anges me chercher. J’étais surprise, et je lui ai dit que son cadre était glorieux. Il m’a confiée que c’est comme ça chez lui, mais que ce n’était pas encore l’heure pour moi d’y rester.

Malgré les prières et supplications de ma mère, je ne voulais plus revenir dans ce monde

Je devrais donc retourner sur la terre. Je disais en moi que ce n’était pas possible. Je ne peux pas être dans un endroit si magnifique et revenir dans le monde. Il a affirmé que je devais retourner puisque j’ai laissé un bébé sur la terre. Je lui ai répondu que cela ne m’intéressait plus de m’occuper d’un enfant, vu le confort dans lequel j’étais. L’homme m’a rappelée qu’il y a aussi ma mère et ma sœur qui depuis ce matin n’ont fait que crier à lui. Et qu’il ne peut pas rester insensible à leurs supplications. Puis il m’a montrée l’image de cette dernière pleurant de toutes ses forces. Et cet homme m’a indiquée un autre chemin par lequel je devais passer et revenir à la vie. Ensuite, j’ai repris un autre chemin nuageux.

Ma résurrection

Je suis montée dans un ascenseur et je sentais qu’il descendait. Quand je suis revenue à moi, j’ai secoué la tête. Et les médecins s’écriaient : « elle s’est réveillée !». Ils me tapaient pour que je ne sombre plus. Je suis restée en observation pendant quatre heures. Et ils m’ont envoyée dans une autre salle. Le médecin me posait des questions pour se rassurer que j’étais consciente. Lorsque que j’ai aperçu ma mère, j’ai fondu en larmes. Je lui ai dit que j’ai rencontré Jésus. Elle m’a dit qu’elle me croyait, car depuis ce matin, elles l’ont invoqué. Elle m’a racontée qu’elle a prié pendant un long moment et est rentrée dans un sommeil profond. Quelqu’un avait pris le pan de sa robe pour l’effleurer. Et il a voulu savoir pourquoi elle criait son nom. Elle lui a répondue que sa fille a perdu la vie et qu’elle croit qu’il est capable de la ressusciter. Et il lui a répondue disant puisqu’elle a cette assurance, alors il va visiter sa fille et la ressusciter. Le lendemain matin je suis sortie de l’hôpital. Tout le monde rendait grâce à Dieu pour sa grâce en ma faveur. Des années, quand je me suis convertie au Message du temps de la fin, j’ai compris qu’il fallait d’abord que je reçoive le vrai baptême. Je rend gloire à Dieu pour son amour à mon égard.

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