Ma foi a guéri ma mère devenue comme un squelette

Ma foi a guéri ma mère devenue comme un squelette

On ne peut passer sous silence ce miracle opéré par le Seigneur Jésus-Christ. Il s’agit de l’expérience vécue par le frère Joachim Badolo et sa mère. Similaire à l’histoire du paralytique guéri par la foi de ses amis (Marc 2 :3-5), ce témoignage, relaté par Joachim Badolo, est une démonstration d’amour et de foi.

Lisons.   

Je suis chrétien et croyant le Message du temps de la fin. J’appartiens à l’Assemblée chrétienne de Labayoua S/P de Sassandra, dirigée par le Pasteur Omer. Je vis avec ma mère, et chaque fois que je l’invitais à aller à l’église, elle me refoulait car elle adorait des fétiches. En 2012, elle est tombée gravement malade. C’était difficile, on m’a proposé de la traiter avec des plantes, mais sans succès. Elle a été par la suite suivie par un infirmier, mais il n’y a pas eu d’amélioration.

Son premier regard vers Jésus

Un jour, je lui ai  présenté le livre intitulé « William Branham un prophète visite l’Afrique du sud ».  Je lui ai montré la photo de la femme qui était très malade et qui avait été miraculeusement guérie après la prière du Prophète Branham. J’ai dit : « si Dieu a guéri cette femme, il peut aussi te guérir. Je lui ai dit celui qui a prié pour elle s’appelle William Branham, c’est son Message que nous suivons aujourd’hui et je t’invite à découvrir cette parole mais tu n’acceptes pas ». Sur ce, elle a dit « cet homme est où, il vit » ?  Et moi de répondre : « non il  n’est plus, il était aux USA,  mais nous suivons le Message qu’il a  apporté ». Ensuite, je lui ai montré la photo du prophète avec la colonne de feu sur sa tête. Je lui disais qu’elle serait également guérie parce que je crois que le Dieu de Branham peut tout faire. « Si tu veux on ira chez mon pasteur et il va prier pour toi et tu seras guérie », ai-je ajouté. Alors, elle a pris la décision d’aller à l’église. J’ai vu en elle, quelqu’un qui soupire après Dieu. Le pasteur a prié pour elle, mais les jours qui ont suivi, son état de santé s’est dégradé. Ma mère a commencé à délirer ; elle est même devenue folle. Elle a commencé à agresser les gens, à tout casser et vraiment, c’était devenu pitoyable. Toutefois, j’étais toujours en prière me disant que Dieu est capable de tout faire. Voyant que la situation s’empirait, j’ai décidé de l’envoyer au temple.

Son séjour dans le temple du Seigneur et non ailleurs

Je me suis dit nous allons demeurer là-bas dans les jeûnes et les prières et Dieu va la guérir. Mais comme la santé de ma mère allait de mal en pire, un frère a dit : « sa maladie a peut-être été provoquée par les fétiches qu’elle adorait, et donc si vous pouvez la ramener là-bas pour qu’ils puissent faire leur cérémonie afin qu’elle recouvre la guérison ». Je n’ai pas cru au fait que les féticheurs puissent faire quelque chose. Pour moi, seul Dieu avait la solution. La ramener chez les parents, devant les fétiches, pour qu’on fasse des cérémonies était comme symbole d’échec, alors j’ai refusé. J’ai répondu que quelle que soit la situation, même si elle doit mourir, cela se passera dans la maison du Seigneur. Je ne veux plus la ramener en famille pour aller suivre les cérémonies de fétiches.

On continuait de prier et de jeûner pour elle. Vu son état et son agressivité on était  obligé de l’attacher pour ne pas qu’elle s’enfuie. A un moment donné, elle ne pouvait plus manger, ni boire. Elle a commencé à communiquer avec des esprits et à citer les noms de ses parents morts. Moi étant son fils ainé, elle ne me reconnaissait plus. Elle m’a dit de ne plus me fatiguer parce qu’elle est déjà morte. Mais tous ces propos ne me décourageaient pas. Quatre semaines s’étaient déjà écoulées et nous étions toujours au temple dans l’attente de la guérison de ma mère. En ce temps-là, une sœur d’Abidjan m’avait envoyé des cantiques audio de Lifoko et d’Akouala ainsi qu’un recueil de cantiques. Certes, ma mère était malade, mais je n’étais pas inquiet, j’écoutais les cantiques et je me réjouissais. Des personnes m’ont même dit : « tu ne te soucie pas de l’état de santé ta mère, tu passes ton temps à écouter les cantiques ». À un moment donné ma mère ne pouvait plus parler, sa mâchoire était même bloquée. On écartait sa bouche pour y mettre de l’eau, elle ne pouvait plus manger. On la soulevait comme un cadavre. Moi je disais : « Dieu a anesthésié ma mère et il est en train de faire une opération chirurgicale et quand il va finir, elle va se lever ». Lorsque ces parents venaient la rendre visite, ils fondaient en larmes car ils étaient convaincus qu’elle allait mourir. Vu son état, ils disaient tout était fini pour elle. J’avais l’assurance qu’on ne peut invoquer le Dieu d’Elie et être confus. C’est pourquoi, le fait qu’elle respirait était une garantie qu’elle allait se relever.

Ma prière de supplication

Un jour, le pasteur est venu avec l’infirmier qui l’avait traité au départ. Ils ont décidé d’envoyer ma mère dans un hôpital de Sassandra, dès le lendemain. Je n’étais pas d’accord, mais je ne pouvais pas le leur dire car elle était mourante et ils étaient âgés que moi. Mais après leur départ, je suis allé devant l’autel pour parler au Seigneur Jésus en ces termes : « Seigneur, mon Pasteur et l’infirmier veulent envoyer ma mère à l’hôpital. Je reconnais qu’ils sont venus pour m’aider. Aussi, ton serviteur a déjà prié, ainsi que toute l’église. Et la santé de ma mère s’est dégradée ; de la folie, maintenant elle ne parle plus et ne mange plus. Tout le village attend que son cadavre sorte de ce temple. Seigneur, si effectivement ma mère sort de ce temple demain sans être guérie et va à l’hôpital, où est la gloire qui doit te revenir ? Les gens diront que tu as échoué. Seigneur, je ne suis pas d’accord qu’elle aille à l’hôpital de Sassandra ». J’avais la certitude que si je laissais ma mère quitter le temple, elle allait mourir. C’est ma foi qui la tenait, je devais tenir ferme et ne pas douter. J’ai dit : « Seigneur fait en sorte qu’elle reste ici, je sais que tu es le Dieu qui guérit ; il faut que tu la guérisses pour que tout le monde voit ta puissance ». Ayant ainsi prié,  je me suis levé. Et le lendemain matin, je n’ai vu personne.

On était dans cette routine ; j’habitais au temple et j’y dormais avec ma mère.  Les femmes venaient la prendre pour la laver et nous continuions de prier pour elle. Un jour, j’ai fait un songe dans lequel ma mère était bien portante et elle venue s’asseoir derrière moi sur l’une des chaises de l’église. Ce songe m’a davantage rassuré. Je savais donc que ma mère allait être guérie.

Mes plaintes et mes lamentations

Un dimanche alors que nous étions en plein culte, elle s’est mise à crier. Et ses cris perturbaient l’écoute de la parole. Les diacres m’ont aidé et nous l’avons couchée dehors sous le préau. Je me suis retrouvé seul avec ma mère dehors, tandis que le culte se poursuivait. J’ai donc commencé à ressentir la tristesse, et j’ai réalisé qu’à cause de la maladie de ma mère, je ne pouvais plus écouter la prédication. Je me suis adressé disant : « non Seigneur, je ne suis pas d’accord, on t’a invoqué et jusqu’à pressent tu n’as pas encore répondu. Il y a longtemps je crie à toi, mais tu ne la guéris pas ». En ce moment, j’avais en main le livre de chant que la sœur m’avait envoyé. J’ai commencé à feuilleter ce livre puis je l’ai refermé, en gardant un doigt à l’intérieur, car certaines pensées me sont venues en tête. Et j’ai commencé à me questionner : « Mais pourquoi cela m’arrive ? Comment je fais? Si le temple était à moi seul, j’allais y mettre ma mère et puis fermer le temple à clé jusqu’à ce que le Seigneur la guérisse. Et j’allais dire à Dieu si tu veux qu’elle meurt, c’est ta honte ». Je ne savais que faire, mon cœur était meurtri, j’ai rouvert le livre à la page où était mon doigt.

Le réconfort du Seigneur

Puis, mes yeux sont allés sur un cantique  que je ne connaissais pas, mais le texte m’a directement interpelé. Il était écrit :

1. Quand Dieu te fait passer

Au feu pour t’éprouver

Ce n’est que pour te purifier

Ne t’étonne donc pas devant le chemin là

L’obéissance s’apprend ainsi.

Chœur :

Lève les yeux vers Lui

Car Il t’a précédé

Par la souffrance Il fut accompli

Au feu Il est passé glorieux, fut son sort

Car Il obéit jusqu’à la mort.

2. Reçois le châtiment, sois en reconnaissant

De l’amour de Dieu c’est le garant

Ne perd donc pas courage,

Car Le Sauveur partage

Avec toi, ta peine et ta douleur.

J’ai vu en ces paroles comme une réponse directe du Seigneur à ma détresse. Sur le champ, j’ai reçu une paix intérieure après avoir lu ce cantique. Je n’ai jamais eu une joie si immense que ce jour-là. Quand le culte est fini, j‘ai partagé cette expérience avec mon pasteur. J’avais la certitude maintenant que ma maman sera guérie, parce que j’ai reçu quelque chose qui complète le songe que j’ai fait. Les jours passaient, ma mère et moi vivions toujours dans le temple. Mais elle n’avait que la peau sur les os. Ma mère était devenue un squelette dans lequel, il y avait encore du souffle.  

Le pasteur comme un pompier

Nous étions en décembre 2012 on tendait vers la fin de janvier. Alors du haut de la chaire, le pasteur, devant toute l’église a dit qu’on n’allait pas fêter si Dieu ne guérit pas ma mère. Et il a ajouté que le Seigneur avait une dette envers moi. En effet, j’avais passé 6 mois à l’ouest de la Côte d’Ivoire précisément à Duekoué pour assister mon grand frère qui avait été fusillé par des braqueurs. C’était en janvier 2012. Durant mon séjour dans cette ville, j’ai parlé du Message à plusieurs personnes et il y a eu des conversions, dont des pasteurs. Des assemblées ont été créées dans les villes et villages de la région. Éloigné de ma famille pour que les âmes soient gagnées, j’ai dû braver beaucoup de difficultés, faire des sacrifices, subir des persécutions. Le 30 juin 2012, je suis retourné à Labayoua. Et c’est dans le mois de juillet que ma mère est tombée malade.  Je savais que je n’avais pas de mérite pour que le Seigneur me soit redevable. Mais j’ai compris que le pasteur voulait me rappeler que le Seigneur n’est pas injuste pour oublier ce que nous faisons pour son nom selon Hébreux 6 :10. Ces propos de l’homme de Dieu m’ont encore donné de l’espérance pour la guérison de ma mère.

Le jour de la délivrance  

Un matin du mois de décembre, aux environs de 10 heures, ma mère qui était toute raide et ne pouvant se mouvoir s’est levée et s’est assise sans qu’on la soulève. Et j’entends une voix me dire : « je veux de l’eau », je n’en revenais pas, elle venait de parler alors que sa mâchoire était restée bloquée depuis des mois. J’étais seul avec elle au temple. Quelle surprise ! Je lui ai apporté de l’eau et elle a bu. Elle ne s’est pas arrêtée là : « je veux manger ». On lui a donc apporté de la nourriture et elle a mangé. Quand elle a fini le plat, elle a commencé à ramper comme un bébé, en se dirigeant vers le seau contenant l’eau et y a plongé la tête pour boire. J’étais tellement émerveillé, qu’à partir de mon portable, j’ai filmé la scène et pris des photos de ce miracle. Mais, la carte mémoire du téléphone s’est endommagée plus tard (Ndlr : Sur cette même carte mémoire, il y avait les photos de la mère devenue comme un squelette à cause de la maladie. voilà pourquoi il y a des d’images pour illustrer dans quelle état la maman se trouvait).  Ce jour-là, elle a dormi toute la journée.

Entrée triomphale dans le village

Trois jours après, ma mère s’est tenue debout et a souhaité que nous allions saluer le pasteur. De l’église à la résidence du pasteur, c’est pratiquement 1 km. Main dans la main, ma mère et moi nous avons pris le chemin. Une fois  au milieu du village, les parents, les femmes et tous ceux qui même ne croyaient pas en sa guérison, mais qui plutôt attendait qu’on annonce son décès, étaient stupéfaits. En quelque minute, nous étions envahis par une foule qui ne voulait pas se faire raconter ce miracle. Chacun lui serrait la main dans cette effervescence. Les commentaires et les éloges à Dieu fusaient de partout. On se croyait à l’aéroport pour l’accueil d’un président. Après avoir salué le pasteur dans la joie et les larmes dues à l’émotion, ma mère et moi avons quitté le temple quatre jours après pour regagner la maison. Conformément aux paroles du pasteur Omer, ma mère a été guérie dans le mois de décembre juste avant les fêtes. Et toute l’église, la famille et les parents ont pu célébrer cette fin d’année en rendant de multiples actions de grâces au Seigneur. Quelque mois après, ma mère a pris son baptême en donnant sa vie à Christ. Et depuis 2013, elle persévère dans la foi.

Recueilli par Saint Apollos

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