TEMOIGNAGE / SŒUR ELISE (SUITE ET FIN) : ‘‘POUR ME PROTEGER, LE SEIGNEUR A MIS FIN A LA VIE DE HUIT SORCIERS’’

TEMOIGNAGE / SŒUR ELISE (SUITE ET FIN) : ‘‘POUR ME PROTEGER, LE SEIGNEUR A MIS FIN A LA VIE DE HUIT SORCIERS’’

Le témoignage de la sœur Elise faisant intervenir le surnaturel, pourrait faire l’objet d’un feuilleton, vu le suspens dans lequel il nous entraîne. Après le nouvel utérus que le Seigneur lui a accordé ainsi que sa résurrection suite à l’injection de formol qu’elle a reçue, Elise n’est pas au bout de ses peines. Les forces diaboliques voyant leurs échecs ne veulent pas lâcher prise. Mais, le Seigneur Jésus étant le Dieu fort, décide encore une fois de secourir sa fille. Comme promis, nous vous donnons la suite de ce témoignage exclusif.

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Ma tante voulait m’isoler de ma famille chrétienne

Suite aux propos réconfortants du Seigneur, après cette opération de mes yeux, je pouvais enlever les bandes, mais je craignais la réaction de mes parents. Je devais donc attendre l’ordre du médecin avant de les enlever.

C’est dans cet état que j’ai appris que mes frères et sœurs de l’église avaient décidé de venir me visiter. J’étais vraiment contente d’apprendre que j’allais enfin recevoir mes frères et sœurs en Christ. La délégation était conduite par le pasteur Zaguédé de Yamoussoukro, en compagnie de la femme du Pasteur Timothée et de trois autres personnes. Lorsqu’ils sont arrivés à Zuénoula, le diable a commencé à s’agiter et ma tante ne voulait plus les recevoir. Car selon elle, je suis membre d’une fausse église, où l’on de William Branham. Dès lors, c’est elle qui recevait mes appels téléphoniques et m’a défendue de répondre. Malgré l’insistance du pasteur auprès de ma tante, pour avoir sa permission pour cette visite, elle a catégoriquement refusé.

La ligne rouge franchie par ma tante

Ne connaissant pas la maison, ils ont fait des recherches toute la journée jusqu’à ce qu’ils la retrouve. Toutefois, tous leurs efforts sont restés vains ; vu que ma tante les a refoulés au portail. Voici la dernière parole que le pasteur a dite avant de quitter la ville : « j’espère que la prochaine fois que je te verrai, ce ne sera pas pour ton enterrement ».  Lorsque le mari de ma tante est rentré à la maison, après les achats faits pour la réception de ses invités, il a été surpris d’apprendre que ces derniers ont été refoulés par sa femme. Alors pris d’une colère noire, il a cassé tout ce qui se trouvait dans la maison. Aux environs de 23 heures, le directeur de l’hôpital a demandé à mon oncle qu’on m’enlève les bandes des yeux; car je n’arrivais pas à dormir. C’est ainsi qu’il m’a retiré les bandes. Le mercredi nuit, pendant mon sommeil, le Seigneur s’est révélé encore à moi me demandant de me rendre à Yamoussoukro très tôt. Ce, pour rejoindre la femme de mon pasteur que j’appelle affectueusement ma maman. C’est ainsi que j’ai pu me rendre à Yamoussoukro et par la grâce de Dieu, j’ai pu revoir mes frères et sœurs en Christ.

Dieu me révéla le projet de meurtre de ma tante

Mon séjour s’est écourté, car on m’a informée que ma tante s’était évanouie et qu’elle était à l’hôpital. Nous sommes rentrés à Zuénoula. J’ai encore fait un songe dans lequel je marchais avec le Seigneur. Et lui de me dire : « ils vont tirer sur toi. Et tu t’écrieras : ‘‘Jésus’’. Puis, tu retireras la balle. Mais la seconde balle va atteindre le mari de ta tante ». A mon réveil, je pris peur. J’ai donc décidé d’en parler à la sœur de ma tante. Ma tante venait de rentrer de l’hôpital. Elle me demanda de lui servir à manger dans sa chambre. S’entretenant avec moi, elle me posa les questions suivantes : « tu préfères Dieu ou moi ? Veux-tu vivre ou mourir ? ». Et moi de rétorquer : « je veux mourir pour Dieu ». Subitement, elle prit un pistolet dissimulé sous le sommier de son lit. Elle a tiré sur moi et j’ai été atteinte à la cuisse. Alerté par la détonation, son mari est précipitamment entré dans la chambre et a été atteint par le second coup de feu. C’est alors que je me suis souvenue du songe que j’avais fait. J’ai donc mis ma main sur ma cuisse, en disant : « Jésus ». Et automatiquement, les balles se retrouvèrent dans ma main. Toutefois, je ne saignais pas. Je m’inquiétais pour son mari fut immédiatement transféré à l’hôpital. Je m’y rendis à pied pour le voir.

A l’épreuve du manque de sang, sur le point de passer de vie à trépas

A mon retour, étant prête à prendre mon bain, j’ai vu le sang qui jaillissait de ma jambe. J’ai eu le vertige et je me suis écroulée. La femme du pasteur a été informée de la situation. Mes frères et sœurs prièrent pour moi. On m’a conduite à l’hôpital. Une fois là-bas, les médecins ont déclaré que je n’avais plus de sang et que j’étais morte. Il était donc question de déposer mon corps à la morgue. La nuit, étant couchée, Dieu Lui-même est venu à moi, me transférant dans un grand hôpital où Il me fit des transfusions sanguines. Cependant, mes parents ne le savaient pas ; car mon corps était totalement gelé. Tôt le matin, ils m’emmenèrent à Daloa. Durant le trajet, ils pleuraient, car s’étant résignés d’avoir perdu leur fille. Lorsque nous sommes arrivés à la morgue, j’ai ouvert les yeux. Ils ont signifié au médecin que j’avais besoin de sang. Le docteur fit aussitôt une analyse. Et l’analyse a révélé que j’avais suffisamment de sang et qu’on ne pouvait plus m’en rajouter. Après cette tentative de meurtre, ma tante fut déférée à la MACA (Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan).

La confession et la mort de ma tante

Cependant, étant toujours en prison, elle ne faisait que dire qu’elle allait me tuer. Quelques jours après, pendant mon sommeil, le même Dieu est venu et m’a dit : « Aujourd’hui même, ta tante sortira de prison ; elle va te demander pardon, elle demandera aussi pardon à la femme du pasteur, puis elle rendra l’âme dans tes bras ». C’est ainsi qu’elle a regagné son domicile. Dès son arrivée, elle s’est agenouillée devant moi et m’a demandé pardon. Elle a également appelé la femme du pasteur et fit la même chose avec elle. Tandis qu’on était en prière les yeux fermés, j’ai vu une lumière venir chercher ma tante. Lorsqu’on a fini de prier et ouvert les yeux, elle était déjà morte dans mes bras. Après son décès, ma grand-mère a délégué une personne pour s’enquérir des informations sur les circonstances de sa mort. Quand cette personne est retournée au village, elle a fait le compte rendu au chef du village. Ce dernier affirma qu’il comprenait pourquoi ce qu’il entreprenait n’aboutissait. Alors, il a envoyé deux personnes pour venir me chercher.

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Ma tante décédée, les villageois voulaient régler mon compte

Dans mon village, il y a une maison sacrée, dans laquelle on ne peut entrer et en ressortir vivant. Quand j’ai appelé le pasteur, il a prié pour moi et m’a demandé de ne pas avoir peur. Il me rassura que j’entrerai et je ressortirai de cette maison sans problème. Sur ce, je me suis rendue avec mes parents au village, à Bocanda. Ma grand-mère ne faisait que pleurer. Elle a appelé le pasteur et sa femme, car elle savait le sort qui m’était réservé. Nous sommes arrivés au village durant la nuit. Ils m’ont logée dans la maison sacrée et ont refermé la porte à clé. J’ai commencé à prier, Dieu Lui-même est venu mettre sa main sur la porte ; Il est resté avec moi dans la maison. J’entendais des personnes dire : « elle n’est pas encore morte ! Nous allons nous même la tuer ! ». Ils ont donc essayé d’ouvrir la porte, mais n’y ont pas réussi. Le chef lui-même a tenté de l’ouvrir, sans succès.

La mort du chef du village

Vers 23 heures, le Seigneur va opérer le miracle. J’étais assise et je priais. Au même moment, le pasteur, sa femme et toute l’église étaient en prière pour moi. Tout à coup, j’ai vu le feu sur la porte, qui a totalement brûlé et je suis sortie. La maison a pris feu ; le chef étant chez lui, tomba et mourut sur le champ. Les villageois n’en revenaient pas. Je suis sortie pour me changer, car j’étais très en sueur. Et la voix me dit d’aller dire au chef décédé, de se lever et de confesser tout ce qu’il avait fait, avant de mourir pour de bon. Alors étant arrivée dans la chambre devant le mort, j’ai dit ceci : « Jésus, je suis venu oh ». Alors, il revint à la vie. Il confessa tous ces crimes, en l’occurrence ceux relatifs aux personnes qu’il avait tuées. Par la suite, il rendit définitivement l’âme.

Le Seigneur Jésus-Christ mit fin à la vie des huit sorciers

Suite à son décès, tous les villageois étaient révoltés contre moi. Car selon eux, j’étais responsable de la mort de leur chef. Je répondis que je n’y étais pour rien et que c’est Dieu qui œuvrait. Ils ont donc entrepris de se venger de moi. Même les villages voisins étaient impliqués. A plusieurs reprises, ils se sont succédé pour venir m’attaquer. Cependant, le Seigneur me montrait d’avance ce qu’ils complotaient contre moi. Dans cette même logique, dix autres personnes se sont organisées pour s’attaquer à moi. L’un d’entre eux est mort étant chez lui, gris-gris en main. Les neuf autres sont entrés dans la maison où j’étais logée. J’étais en prière dans la chambre ; tous tombèrent et moururent. Ils étaient alignés comme des morceaux de bois. Tous les gris-gris en leur possession, se détruisaient successivement, comme s’il y avait quelqu’un qui les mettait en pièce. Ensuite, il se produisit du feu qui embrasa ces amulettes. On a appelé leurs parents et ils les ont emmenés à la morgue. Mais, le Seigneur m’avait déjà montré que deux d’entre eux allaient se relever. Et que ce sont leurs femmes qui périront à leur place. J’ai remis des brochures du Prophète Branham aux deux survivants. Voilà comment ma tante et les sept personnes ont trouvé la mort, pour s’être attaqués à une fille de Dieu. Le Seigneur m’a délivrée et je lui dis infiniment merci. Sans son secours, je ne rendrais pas ce témoignage aujourd’hui.

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