L’église CMA a organisé une journée de prières pour le retour des valeurs fondamentales dans les familles ce samedi 14 octobre 2023 à cocody au sein du stade de l’Université Félix Houphouët-Boigny.
Inscrite dans le cadre de la 2e édition de la Semaine de la famille et autour du thème « Bâtissons une famille saine, socle de la société », cette journée a servi de lucarne pour tirer la sonnette d’alarme sur la dégénérescence et les dysfonctionnements de la vie sociale, notamment le taux de divorces estimé à 40,70%, 4224 cas de violences conjugales et 10.968 enfants en situation de rue, selon le quatrième annuaire statistique 2022 publié par le ministère de la Femme, de la Famille et de l’Enfant.
Le président de l’église CMA, Rév. Dr Noël N’guessan, a fait des recommandations tant aux autorités étatiques qu’aux parents et à l’ensemble de l’église en Côte d’Ivoire. Il s’agit entre autres, de la révision des émissions diffusées sur la chaîne nationale principalement celles dédiées aux enfants, de plus de vigilance des législateurs sur les dépravations sexuelles et contre-nature dont l’homosexualité, de plus de responsabilité des géniteurs dans l’encadrement de leurs progénitures.
Pour lui, toutes ces dérives sociales sont le fait de la fragilité familiale. D’où la nécessité de cette initiative pour un secours divin dans le rétablissement des normes pour une société épanouie et prospère.
Le surintendant de la région d’Abidjan 2, le pasteur Jacques Koumi, a estimé que ce déséquilibre social dû à la fragilité de la famille est le résultat d’une confusion des rôles entre les membres qui la composent et s’est engagé à être un relais auprès des siens.
La 2e édition de la célébration de la famille organisée de façon éclatée sur toute l’étendue du territoire ivoirien, a été meublée par des formations des pasteurs sur des thématiques telles que « L’état des familles dans notre nation » et « La vision de Dieu pour la famille ». Près de 3 250 fidèles ont participes à cette journée.
L’église Ministère de la prière vivante(MPV) et le bureau communal du CNEPECI a organisé ce mardi 06 juin 2023 un séminaire sous le thème : « Harmonie familiale pour une vie et un ministère fructueux » à l’attention des pasteurs, diacres et ancien de la commune au sein du di temple sis à Koumassi en présence des autorités ecclésiastiques et politique.
Après le premier acte qui s’est tenu le 7 février dernier et avait tablé sur comment faire face aux défis du ministère, la branche Koumassi du Conseil National des Eglises Protestantes et Evangéliques de Côte d’Ivoire a remis le couvert avec cet atelier qui met en lumière la corrélation entre vie de foyer et ministère.
Président du comité d’organisation de cet atelier, le révérend Djilé Narcisse, vice-président du CNEPECI-Koumassi, a tenu à préciser que le bureau communal du CNEPECI Koumassi a mis en place cette tribune pour aider les participants à extérioriser la meilleure version d’eux-mêmes, celle que Dieu attend d’eux dans leurs ménages et leurs ministères.
« Aujourd’hui le constat est évident, ayons le courage de le dire, par manque d’harmonie, nos foyers s’amenuisent, nos ministères sont banals et finissent par devenir monotones » a regretté Le révérend.
Partant du constat ahurissement du taux élevé de cas de divorce dans le Corps de Christ en Côte d’Ivoire et dans le monde, Le CNEPECI Koumassi, selon son président, le révérend Isaac Karambiri a jugé opportun de mettre sur pied ce programme qu’il qualifie de ‘’salutaire’’.
« Le diable attaque les foyers des serviteurs de Dieu dans le but de détruire leur ministère » dira-t-il démontrant ainsi que les guides religieux que Dieu s’est choisi n’échappent pas à ce fléau qui met en mal l’institution divine qu’est le mariage.
« Aujourd’hui le concept de la famille est quelque chose qui est beaucoup attaqué par le diable. Nous avons jugé utile avec le bureau de nous retrouver et de nous pencher sur ce thème parce que ça ne va pas. Une famille qui souffre est une église qui souffre et une église qui souffre, c’est une société qui souffre. Sauvons nos ministères en sauvant nos familles », va-t-il exhorter.
Organisé autour du thème : « L’harmonie familiale pour une vie et un ministère fructueux », ce séminaire a vu la participation comme conférencier du Bishop Ayé Touali, le président des Eglises Baptistes du Plein Evangile, par ailleurs conseiller spécial du président national du CNEPECI, le Dr Kpangui Bernard.
Venus donc en grand nombre s’abreuver à la source du sachant qu’il est, les serviteurs et servantes de Dieu de Koumassi ont tous montrer leur satisfecit par les acclamations et acquiescements auxquels l’on assistait à chacune des argumentations et illustrations de l’orateur.
Faisant l’état des lieux sur les statistiques en rapport avec le tandem mariage/divorce en Côte d’Ivoire et dans le monde, le bishop Ayé Touali a révélé qu’Il y a 6 ans en arrière, le taux de divorce en Côte d’Ivoire était de 50% et que selon les recherches d’un centre américain, le taux de divorce chez les chrétiens catholiques s’élèverait à 19%, chez les protestantes 51%, les mormons 1% et les témoins de Jéhovah 9%.
« Le divorce est une réalité dramatique dans le milieu pastoral (…) le taux croissant de divorce au sein de la communauté chrétienne nous emmène à tirer la sonnette d’alarme », a relevé le conférencier tout en rappelant que Dieu dans son plan (1 Tim3 :1-9) a décidé que pour tous ceux qui aspirent à conduire son peuple, les qualifications spirituelles, morales et intellectuelles ne suffisent pas, mais il faut qu’ils aient des valeurs familiales irréprochables.
« Notre vie familiale et notre ministère sont liés…Celui qui ne peut pas s’occuper de sa famille, comment peut-il s’occuper de l’Eglise de Dieu ?».
Il a par ailleurs rassuré l’auditoire sur le caractère normal des troubles dans les foyers; Les personnalités, les tempéraments et les attentes à court et long terme des conjoints n’étant pas les mêmes.
« Sachez que le Diable attaquera toujours le foyer. S’il n’a pas hésité à débarquer dans le jardin d’Éden pour troubler la quiétude du couple originel, comprenez bien qu’il le fera dans le vôtre parce que c’est Dieu qui l’a [le mariage] instauré », a indiqué l’orateur.
« Nous entrons dans le mariage parce que nous voulons nous sentir aimés, valorisés et en sécurité et lorsque ces besoins ne sont pas satisfaits les problèmes surgissent. Tout problème naît d’un besoin non satisfait ».
Ainsi, le poids du passé, les mauvais mobiles du mariage, la santé, le lieu de résidence du couple, les difficultés professionnelles, la présence de tiers, les luttes d’intérêts et les facteurs économiques ou sociaux sont les principales causes de la vie tumultueuse de nombreux foyers.
Pour la bonne gestion des conflits, il faut premièrement que chacun ait une juste conception du mariage, ensuite qu’il travaille à améliorer la communication, aussi qu’il se soucie de satisfaire les besoins de l’autre et enfin de vider la coupe (ensemble des faits et gestes pouvant entraîner les mauvais agissements du conjoint).
Il finit par révéler que l’harmonie du couple peut être restaurée malgré les remous par de petits gestes qui favorisent une atmosphère positive au sein du foyer. Il a donc encouragé les participants de ce séminaire à privilégier la communication et le respect mutuel pour le bonheur de leurs foyers et donc de leurs ministères respectifs.
Pourquoi tant de divorces de nos jours? telle est la question que l’on se pose tous. Malheureusement, le divorce est une triste réalité vécue par plusieurs couples , pour bien de diverses raisons. Dans cet article, nous nous attellerons à en relever quelques unes.
Genèse 24 :1-4
« Abraham était vieux, avancé en âge ; et l’Eternel avait béni Abraham en toute chose. Abraham dit à son serviteur, le plus ancien de sa maison, l’intendant de tous ses biens : Mets, je te prie, ta main sous ma cuisse ; et je te ferai jurer par l’Eternel, le Dieu de la terre, de ne pas prendre mon fils une femme parmi les filles des Cananéens au milieu desquels j’habite, mais d’aller dans mon pays et dans ma patrie prendre une femme pour mon fils Isaac ».
(Genèse 27 : 46)
« Rebecca dit à Isaac : Je suis dégoutée de la vie, à cause des filles de Heth. Si Jacob prend une femme, comme celles-ci, parmi les filles de Heth, parmi les filles du pays, à quoi me sert la vie ? »
En droit le divorce est défini comme suit :
1-Rupture légale du mariage du vivant des époux
2- Séparation (entre des personnes ou des groupes préalablement unis) pour cause de mésentente
L’on se pose toujours la question de savoir pourquoi les personnes qui se sont aimées, et même qui se sont jurées amour et compréhension jusqu’à leur mort, arrivent quand même à se séparer.
Ce que l’on découvre après :
A cause de la précipitation beaucoup ne découvrent leurs partenaires qu’après.
Si chacun prenait tout son temps pour chercher à découvrir à fonds celui ou celle qu’il veut épouser, il y aurait plus de chance de faire un bon choix. N’est-ce pas qu’on entend les paroles du genre : « je ne te connaissais pas, mais maintenant je te connais ». Ceci voudrait dire que la vraie personne ne du conjoint ou du partenaire n’a pas été vraiment connue. La personne s’était-elle cachée ? On ne sait. Etait-elle une bonne personne et qu’elle a changé après ? On ne sait. Et parce que c’est délicat, cela nécessite que l’on recherche la face de Dieu dans la priere avant de s’engager définitivement. Ceci ne concerne pas que le mariage, mais aussi tous les autres domaines de la vie, dans les affaires par exemple. Ce n’est en tout cas pas de la précipitation, que l’on signe un contrat. Chacun devrait bien connaitre celui avec qui il veut faire des affaires. C’est l’œuvre du temps. Il faut éviter toute précipitation.
Mariage par intérêt :
Dans certains des cas, l’on se marie malgré tout, à cause d’un intérêt quelconque. Et une fois, cet intérêt passé, l’on ne trouve plus son compte ; peut-être que l’intérêt poursuivi se trouve cette fois-ci ailleurs. Et c’est pour cette raison qu’on ne peut aller de mariage en mariage, ce qui est bien dommage, et c’est déshonorant.
Les malentendus :
La plupart des divorces sont provoqués par les malentendus. Dans ce cas, l’unique possibilité, c’est d’éviter les soupçons et les mauvaises interprétations ; et apprendre à s’écouter mutuellement est la grande la clé. Car, pour bien comprendre son interlocuteur, il faut bien et alors bien l’écouter lorsqu’il parle. C’est l’écoute active. Dans la communication interpersonnelle, on apprend à s’écouter ; il s’agit donc d’un échange. Et quand il y a une alternance dans la prise de parole et surtout dans un esprit posé, on finit par se comprendre.
Discussion Between Guy And Girl Over Gray Background
Le pardon :
L’absence de cette vertu, crée problème. L’on ne devrait plus ignorer que soit même on a toujours besoin du pardon, mais force est de constater que l’on oublie souvent cela.
Incompatibilité d’âge :
Le plus souvent, l’incompatibilité d’âge peut emmener l’un des partenaires à se désintéresser de son vis-à-vis ; surtout l’homme réalisant après un bon nombre d’années de vie commune avec sa femme que l’écart d’âge est trop grand. Vous savez que la femme grandit et vieillit vite. Supposons qu’un jeune homme de 28 ans épouse une partenaire de 45 ans pour des raisons non avouées ; ce jeune homme à l’âge de 55 ans, sa femme aura déjà 72 ans. Cependant, il aurait dû éviter cela s’il avait pris du temps pour réfléchir.
Eu égard à tout ce qui précède, chacun devrait éviter toute précipitation et apporter son projet de mariage devant le trône de grâce divine et prendre son temps pour une bonne réflexion avant l’engagement définitif.
Espérons qu’avec cette modeste contribution, l’on réduira, tant soit peu le taux de divorces tant décrié dans notre société.
Les Eglises de Zambie ont appelé les citoyens à agir pour faire baisser le taux de divorce dans leur pays.
Les statistiques des divorces sont
décevantes et vont à l’encontre des principes bibliques sur le mariage qui
disent que « seule la mort devrait
nousséparer« , a déclaré le
révérend David Masupa, président des Églises indépendantes de Zambie.
En Zambie, plus de femmes que d’hommes
ont entamé une procédure de divorce, et l’âge moyen des couples se situe entre
25 et 45 ans.
L’infidélité, l’ivresse, les violences
sexistes, l’adultère, la difficulté de concevoir, la prise de poids et le
manque d’accès à des conseils matrimoniaux figurent parmi les principaux
facteurs cités par les plus de 20 000 couples qui ont divorcé en 2019.
Le révérend Masupa, président des
Églises indépendantes de Zambie, a déclaré qu’il fallait rappeler aux gens que
« les adultères n’hériteront pas du
Royaume de Dieu« .
Parmi les autres raisons de divorce citées dans un rapport publié par le quotidien public Zambia Daily, on trouve l’incapacité de certains hommes à subvenir aux besoins de leur famille et « l’utilisation abusive des médias sociaux« .
