Journée Nationale des Femmes des médias et dans les Médias / Agnès Kraidy : « les contenus médiatiques seront de plus en plus genrés » 

Journée Nationale des Femmes des médias et dans les Médias / Agnès Kraidy : « les contenus médiatiques seront de plus en plus genrés » 

« Les contenus médiatiques feront de mieux en mieux la promotion du genre »a affirmé Agnès Kraidy lors de la première édition de la journée nationale des femmes des médias et dans les médias organisée par le Réseau des Femmes Journalistes et Professionnelles de la Communication de Côte d’Ivoire (REFJPCI) et l’Organisation des Femmes Reporters Photographes de Côte d’Ivoire ( OFREP-CI) , les 30 et 31 mars 2022 à Cocody ISTC Polytechnique. Objectif, promouvoir une grande visibilité des femmes des médias et dans les médias et susciter des réflexions sur la place et l’image de la femme dans les médias.

Au cours des panels, plusieurs hommes des médias, et certains représentants des organismes internationaux se sont engagés à valoriser davantage l’image de la femme. Agnès kraidy, présidente du REFJPCI s’en est réjouie : « A compter de ce jour 31 mars, les contenus médiatiques seront de plus en plus genrés, c’est ce que nous notons au-delà de tous les engagements… » a-t-elle notifié.

 Une image plus valorisante de la femme dans les médias

Rappelons que dans certains contenus médiatiques, l’image de la femme n’était pas si reluisante. Elle était chosifiée, reléguée au second rang. Cependant, des progrès ont été faits pour que cela soit corrigé aujourd’hui. « Le langage a changé, l’accent est mis sur les talents de la femme plutôt que sur son physique » a précisé le président de l’union des radios de proximité. Dans la même veine, Zohoré Lassane, patron de l’hebdomadaire GBich et président du GEPCI s’est exprimé : « Nous évitons dorénavant les caricatures dévalorisant la femme. »

Les femmes sous représentées

Bien que présentent dans les métiers de la communication et des médias, les femmes représentent seulement 20 % de la corporation, d’après les chiffres de la commission paritaire d’attribution de la carte de journaliste professionnel et de professionnel de la communication (CIJP). De plus, elles ne sont pas suffisamment mises en lumière dans les entreprises de presse.

 En effet, peu de femmes occupent des postes de décision. Ceci constitue un frein à la valorisation de la femme dans les contenus médiatiques car de par leur position, elles ne peuvent véritablement impacter, contrôler et influencer la qualité et la quantité des informations consacrées aux femmes. A juste titre Agnès Kraidy relève l’une des missions du REFJPCI :« L’une des missions du REFJPCI est d’encourager et motiver les femmes journalistes à jouer leur rôle dans la promotion et la valorisation de l’image des femmes. »

L’instauration du prix Rosine Diodan

Par ailleurs, cette journée a été marquée par le lancement du prix Rosine Diodan pour la promotion du genre dans les contenus médiatiques.  Journaliste de renom, Rosine Diodan est la première femme journaliste presse écrite de Cote d’Ivoire. Rosine Diodan a travaillé pour les quotidiens Fraternité matin et Ivoir’Soir. L’excellence, le professionnalisme et la rigueur la caractérisent. Sa majesté Agnès kraidy à son sujet : « Rosine Diodan est la gardienne du temple des femmes journalistes de notre pays ».

Flora TEHE

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