FRANCE : LE PASTEUR MATTHIEU KOUMARIANOS DESTITUE DE SES FONCTIONS

L’équipe pastorale de My Gospel Church Paris a destitué Matthieu Koumarianos de son rôle de pasteur le 06 décembre 2024 pour faute morale grave.

Suite à une réunion tenue le dimanche 15 décembre. “L’Église My Gospel Church, membre de Perspectives et affiliée au CNEF, a été dissoute par démission de tous ses membres. Ainsi, l’Église a souhaité se désolidariser des agissements graves de Matthieu Koumarianos, révélés par plusieurs victimes : manipulation, emprise, abus de faiblesse et affaires sexuelles multiples au cours de ces 10 dernières années”.

Mardi 17 décembre, le Conseil national des évangéliques de France (Cnef) a envoyé un courrier interne à ses membres et que Réforme s’est procuré. Il y explique que le pasteur Matthieu Koumarianos a été destitué par l’équipe pastorale de My Gospel Church le 6 décembre dernier. « “Et cela pour faute morale grave. Nous lui avons demandé de ne plus intervenir dans les églises de [l’union] Perspectives de quelques manières” », précise un document rédigé par Perspectives. Le court texte invite les différentes églises qui la composent à respecter cette décision à l’effet immédiat. 

Belphine Konan

Source : regards protestants

ISRAËL : LES CHRETIENS PALESTINIENS DE NOUVEAU AUTORISES A JERUSALEM

Restreint depuis le 7 octobre 2023, jour de l’attaque d’Israël par le Hamas, les visites des chrétiens palestiniens à Jérusalem sont de nouveau autorisées.

À l’occasion de la fête de Noël qui approche, des permis ont été distribués pour permettre aux chrétiens de pèleriner sur les lieux saints chrétiens de Jérusalem, au premier desquels le Saint- Sépulcre, assure TerreSainte.net.

Quelques heureux élus ont pu obtenir le précieux sésame leur autorisant l’entrée sur le territoire d’Israël à travers une application. De nombreux Palestiniens ont vu leur permis refusé et ceux qui l’ont obtenu doivent attendre trois mois avant d’en demander un nouveau.

Jérusalem abrite le Saint-Sépulcre, lieu de la crucifixion mais aussi de la résurrection du Christ. Mais selon les Écritures, Jésus est né à Bethléem, ville située aujourd’hui en Cisjordanie. C’est dans la basilique de la Nativité qu’est tout particulièrement célébrée la naissance du Christ.

À Bethléem comme dans toute la Cisjordanie, les chrétiens subissent les conséquences de la guerre menée par Israël dans la bande de Gaza puis plus au nord au Liban et en Syrie. Dans un message pour Noël, les patriarches et chefs des Églises de Jérusalem ont encouragé les chrétiens à poursuivre l’annonce de la Bonne nouvelle, de la naissance et de la résurrection du Christ :

« Pour les familles de fidèles qui sont restées en Terre Sainte, ainsi que pour celles qui nous ont rejoints, c’est un privilège de continuer à témoigner de la lumière sacrée du Christ dans les lieux mêmes où il est né, a exercé son ministère et s’est offert en notre nom, ressuscitant victorieusement de la tombe pour une nouvelle vie de résurrection ».

Belphine Konan

Sources : infochretienne

FRANCE : UN PRETRE CONDAMNE PAR LE TRIBUNAL CANONIQUE POUR AGRESSIONS SEXUELLES SUR PLUSIEURS MINEURS

« L’abbé Bernard Tartu, prêtre du diocèse de Tours, a récemment été reconnu coupable d’abus sexuels sur mineurs par le Tribunal pénal canonique national (TPCN) ». Le droit d’exercer lui a été  totalement retiré.

L’octogénaire a été condamné à une « interdiction perpétuelle de la célébration publique de tout acte liturgique et de tout sacrement », à l’exception du droit de célébrer la messe seul en privé. Il est aussi frappé d’une « interdiction perpétuelle d’exercer tout ministère d’accompagnement spirituel de personnes mineures », a indiqué le diocèse de Tours dans un communiqué, confirmant une information du Parisien.

Le TPCN a également décidé une « assignation à domicile », selon le texte.

L’abbé Tartu avait fondé en 1954 la chorale des « Petits Chanteurs de Touraine », rattachée à la cathédrale de Tours, et par laquelle sont passés un millier de jeunes garçons jusqu’au début des années 2000. Cette décision a suscité le soulagement du côté des victimes.

Les victimes s’étaient regroupées en décembre 2021 dans un collectif appelé « les Voix libérées », comptant environ 70 anciens petits chanteurs. Selon ce collectif très actif, une vingtaine de personnes au moins s’étaient fait connaître comme victimes de l’abbé Tartu: sept avaient saisi l’Instance nationale indépendante de reconnaissance et réparation (Inirr), neuf le TPCN et moins d’une dizaine avaient porté plainte (procédures prescrites).

L’épiscopat français avait installé fin décembre à Paris le TCPN, structure nouvelle dans le droit interne de l’Eglise catholique pour traiter notamment les affaires d’agressions sexuelles.

Belphine Konan

La rédaction avec infochretienne

ESPAGNE : DES CHRETIENS EVANGELIQUES S’OPPOSENT AUX VIOLENCES FAITES AUX FEMMES

Plusieurs chrétiens évangéliques de Madrid ont manifesté leur réprobation face aux violences faites aux femmes le 25 novembre 2024  lors un rassemblement public.


Presque toutes les associations de femmes et faîtières évangéliques de Madrid se sont impliquées à l’occasion du 25 novembre, durant la Journée internationale contre la violence à l’égard des femmes, rapporte Protestante Digital. La parole, mais aussi la musique et le théâtre se sont élevés successivement sur la Gran Vía de la capitale espagnole pour dénoncer ces actes quelle que soit leur nature -physique, psychologique, traite d’êtres humains et prostitution forcée. Parmi les centaines de chrétiens qui ont participé à l’événement, les hommes ont eux aussi répondu présents.

Au-delà de la dénonciation, les porte-paroles ont prêché sur la liberté et la consolation offertes au sein d’une relation avec Jésus, avant de souligner auprès des passants, qui se sont joints aléatoirement à l’événement dans le centre-ville, que les Eglises ouvriraient leurs portes à celles et ceux qui ont besoin d’aide

Quarante-deux femmes chrétiennes évangéliques tenaient autant de bougies dans leurs mains lors d’une minute de silence (photo), observée en mémoire de celles qui ont été assassinées en Espagne depuis le début de l’année. L’événement s’est terminé par la lecture d’un manifeste, puis une prière.

Belphine Konan

Source : évangélique.info

Côte d’Ivoire : L’AJOMI (association de la jeunesse de l’Eglise Œuvre Mission International) organise son forum sur l’employabilité et l’entrepreneuriat des jeunes.

 L’Association de la jeunesse de l’Eglise Œuvres et missions internationales (AJOMI) a organisé la première édition de son forum, dénommée « Floraison 2024 » portant sur le thème « Emploi salarié et entrepreneuriat » ce vendredi 15 novembre 2024 à yopougon au siège de la die Eglise.

Cette rencontre a réuni plus de 1000 jeunes du grand Abidjan pour échanger sur les défis professionnels et économiques auxquels ils font face.

Selon la présidente de l’association, Dan Edith épouse Koffi, ce forum constitue une plate-forme d’échanges, de formation et de transformation de mentalités. « La jeunesse représente l’avenir de notre nation et il est urgent de lui fournir les outils nécessaires pour réussir et avoir plus d’impact sur la société », a-t-elle déclaré. Cet événement a pour objectif de favoriser le coaching, le réseautage et la création d’opportunités, tout en suscitant des solutions concrètes pour améliorer l’employabilité et l’autonomisation des jeunes par l’entrepreneuriat et une meilleure orientation. Des panels ont exploré des thématiques variées, telles que les défis de l’insertion professionnelle, les opportunités dans les secteurs public et privé, l’accès aux nouvelles technologies pour l’emploi et la création de richesse. Les discussions ont notamment mis en lumière les défis structurels liés à l’emploi des jeunes en Côte d’Ivoire, avec notamment 400 000 nouveaux diplômés qui entrent chaque année sur le marché du travail, pour seulement 9 900 emplois disponibles, révèle une enquête de 2015.

Financier et panéliste, Jean-Baptiste Koli a souligné l’importance de formaliser les projets entrepreneuriaux pour bénéficier des financements disponibles. « Le tissu économique ivoirien repose à 90% sur les PME, mais celles-ci peinent à se développer faute d’accès aux financements bancaires. Il est essentiel d’éclairer les jeunes entrepreneurs sur les possibilités qu’offrent l’État et les structures parapubliques pour les accompagner dans leur croissance », a-t-il déclaré.

Pour le président fondateur de l’église baptiste œuvres et mission internationale, Dion Yayé Robert, ce forum est « une opportunité de promouvoir l’esprit de créativité et de développement parmi une jeunesse mature et intellectuelle ». « La jeunesse doit incarner son rôle d’acteurs de développement dans notre société », a-t-il ajouté.  Le coordinateur de la jeunesse de l’Église, le révérend pasteur Boutou Edmond, a mis, pour sa part, l’accent sur l’importance de conjuguer spiritualité et engagement social. L’Église baptiste Oeuvres et mission internationale fait des efforts pour accompagner les jeunes à travers des programmes d’insertion professionnelle. « Avec 187 425 jeunes membres à travers le monde, elle a permis à de nombreux jeunes de s’épanouir professionnellement, aussi bien en Côte d’Ivoire qu’à l’étranger », a-t-il ajouté.

Floraison 2024 marque un jalon important dans l’accompagnement des jeunes vers une meilleure employabilité et une autonomie durables, grâce à une combinaison de solutions pratiques et de valeurs spirituelles solides, a indiqué la présidente de l’AJOMI.

Source: AIP

Krismel Bamba

Ouganda : pour avoir emmené trois musulmans à Christ, un pasteur et sa famille sont brûlés vifs

Un pasteur ougandais, a été tué dans un incendie ciblant son domicile le 13 octobre 2024 après avoir conduit trois musulmans à accepter Jésus. Sa femme ainsi que ses deux enfants âgés de sept et quatre ans étaient également présents et n’ont pas survécu.

La maison du pasteur Weere Mukisa, âgé de trente ans, a été incendiée par une foule islamiste au environ de trois heure du matin, rapporte Morning Star News.

Le pasteur ainsi que sa femme et leurs deux jeunes filles âgées de sept et quatre ans ont été brûlés vifs dans leur domicile, situé dans le village de Kibale, dans le district de Namutumba en Ouganda.

Selon le frère du pasteur, James Tusubira, ce dernier avait reçu des menaces depuis qu’il avait participé à la conversion au christianisme de trois musulmans en septembre dernier.

« Lorsque les trois jeunes musulmans se sont convertis au Christ, mon frère a commencé à recevoir des messages menaçants lui disant qu’il devait cesser tout contact avec les trois jeunes convertis, et que l’acte commis était contraire à l’enseignement de l’Islam de ne pas rejoindre la religion des infidèles. »

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Sous le choc, James a appelé à la prière et à la justice.

« Ces attaques illustrent la persécution croissante des chrétiens en Ouganda » précise International Chistians Concern qui rappelle pourtant que la constitution du pays garanti la liberté religieuse. De son côté, l’ONG Portes Ouvertes affirme que l’Ouganda, bien qu’à majorité chrétienne,  reste instable surtout à l’est . « Dans l’Est à majorité musulmane, le prosélytisme musulman est mené tambour battant par le mouvement fondamentaliste taglibh. Cette radicalisation stimule la persécution à l’encontre des chrétiens, aussi encouragée par les imams et les scheiks dans leurs prêches. Les églises qui expriment publiquement leur foi chrétienne et les chrétiens issus d’arrière-plan musulman sont particulièrement ciblés. »

LIBAN /  L’armée israélienne fait des milliers de déplacer par ses frappes

L’armée israélienne après avoir intensifié ses frappes contre des fiefs du Hezbollah dans l’Est du Liban, a occasionné la délocalisation de plusieurs habitants. Tandis que d’autres campent devant des églises, certains le font devant des établissements scolaires.

« On a besoin d’un refuge, bientôt il y aura de la neige et de la pluie, où pourront s’abriter ces enfants? », lâche un quadragénaire à la barbe grisonnante, père de cinq jeunes enfants.

Déplacé de la région de Baalbeck, il fait partie des 30.000 personnes réfugiées à Deir al-Ahmar et ses environs, un de ces bourgs chrétiens de la Bekaa épargnés par les bombardements israéliens qui frappent quotidiennement les bastions du Hezbollah chiite.

« On se retrouve devant les églises et devant des écoles, qui n’ont plus la capacité de nous accueillir », assure M. Noun à l’AFPTV, en référence aux établissements scolaires devenus centres d’hébergement.

Derrière lui, sur un banc d’église vermoulu, la famille a posé sa théière et des ustensiles de cuisine. Une natte en plastique est étalée sur le sol en pierre.

Un peu partout, les fins matelas de mousse utilisés par les déplacés pour dormir ont été redressés et mis de côté, calés parfois contre la porte de l’église, juchée sur une colline à la vue imprenable sur la plaine agricole de la Bekaa.

Serviettes de bains et sweat-shirts sèchent avec le linge, étendus sur un petit muret ou accrochés à des cordes qui pendent entre les colonnades de l’auvent.

Dans l’habitacle d’un minibus, sur les chaises au cuir usé, les maigres possessions d’une famille s’entassent: encore plus de matelas, des bouteilles d’eau, des sacs à dos bourrés d’affaires.

« On a froid »

Fatima, 17 ans, a fui son village de Chaath « à cause des bombardements ».

Près de Deir al-Ahmar, dans une école de Bechouat transformée en dortoir, sa famille campe sous une « tente » improvisée -plusieurs bureaux rassemblés et coiffés de couvertures pour offrir un peu d’intimité-.

« Il n’y a pas de chauffage, on n’a pas de vêtements qui tiennent chaud », souffle l’adolescente au visage encadré par un voile noir.

« On est en train de perdre notre année scolaire, on ne peut plus étudier à cause de la guerre », regrette-t-elle.

Randa Amhaz remercie candidement l’école qui a ouvert ses portes, la municipalité, et « Monsieur Joseph qui nous a accueillis ». Mais elle aussi a ses doléances.

« Les enfants ont besoin de vêtements chauds, et les personnes âgées de médicaments », énumère-t-elle.

Depuis le 23 septembre, les frappes israéliennes au Liban ont fait plus de 1.900 morts, selon un décompte de l’AFP basé sur les données du ministère libanais de la Santé.

Rien que vendredi, les bombardements sur plusieurs localités du gouvernorat de Baalbek-Hermel ont tué 52 personnes.

Et plus de 78.000 personnes ont été déplacées de leur maison dans le district de Baalbeck, selon des statistiques de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM).

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« Où aller ? »

Deir al-Ahmar et les villages environnants ont d’abord accueilli 12.000 déplacés, essentiellement installés « dans des maisons, les dépendances des églises, et certains encore sur les routes », souligne Rabih Saadé, qui fait partie du comité d’urgence local.

Cette semaine, avec l’intensification des frappes sur Baalbeck, une « deuxième vague de déplacés » a afflué : 20.000 personnes dont « une majorité a dormi sur des places » publiques, dit-il.

Il en appelle à l’Etat « pour pouvoir continuer: on ne sait pas si la crise va se terminer dans une semaine ou deux, ou alors dans trois ou quatre mois. »

Dans une cour d’école, des femmes souvent toutes de noir vêtues et des enfants profitent du soleil. Les cris des plus petits retentissent dans les couloirs. Ici aussi le linge sèche aux fenêtres des classes ou sur de vieux pupitres dans la cour.

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« On a quitté nos maisons, on ne sait pas où aller, on ne sait pas que faire », raconte une femme qui a souhaité rester anonyme, assise à même le sol avec son sac à main, au chevet de sa mère, vieille dame au regard triste et au visage parcheminé.

Par manque de place, elle est allongée sur un matelas en mousse, dans un passage entre deux portes.

Belphine Konan

Sources : infochretienne

Etats-Unis : Pour combler son addiction aux jeux, un prêtre détourne 40 000 € de sa paroisse

Le père Lawrence Kozak  à récemment détourner 40 000 € appartenant à sa paroisse pour satisfaire sa passion du jeu en ligne. Il sera convoqué le 13 juin 2024 pour rendre compte de son acte devant la cours.

Jouant depuis plusieurs années, il aurait dépensé environ 200 000 € dans des divers jeux en ligne.  Malgré ses efforts pour sortir de sa dépendance le curé de la paroisse Saint Thomas More de Pottstown, le père Lawrence Kozak aurait utilisé la carte de crédit de la paroisse pour satisfaire également sa frénésie du jeu pour un montant de 40 000 €.

Entendu par la police, il aurait expliqué qu’il n’est pas « un homme de détail », mais qu’il avait auparavant consulté un thérapeute pour tenter de soigner son addiction, qu’il traîne depuis 2016. Addiction apparue juste après un traumatisme crânien survenu lors d’un accident de voiture.

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Le média The Pillar a interrogé un expert des jeux vidéo, Chris Floyd, qui a passé de longues années à travailler pour ces jeux, qui visent ouvertement à devenir addictif et à pousser les joueurs à dépenser des sommes parfois très importantes.

Ainsi, il relève que « les jeux sont conçus de manière à vous inciter à payer ce que nous appelons des microtransactions, c’est-à-dire un petit peu à la fois pour de petites choses. L’essentiel est que vous puissiez hypothétiquement continuer à payer continuellement. Il s’agit de jeux destinés à être joués pendant de nombreuses années »

« Candy Crush est un excellent exemple de jeu qui s’adresse à un très, très large public et auquel on peut jouer par petites tranches de temps. Ces jeux deviennent ce que nous appelons des ‘jeux de style de vie’, c’est-à-dire qu’ils font partie de la routine quotidienne de s’asseoir et de jouer un peu à Candy Crush ».

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Le spécialiste évoque également l’influence des hormones de récompense, très stimulées lors de ces jeux, qui offrent des étoiles ou de l’argent virtuel, ce qui satisfait le circuit hormonal des utilisateurs.

Néanmoins, la sentence de Christ Floyd est sans appel : « Je ne pense pas qu’il y ait un monde où l’expérience d’un jeu vidéo vaille 40 000 ou 400 000 dollars ou quoi que ce soit d’autre ». Le père Lawrence Kozak, lui, attendra celle de la justice américaine, après son audience ce jeudi 13 juin.

Belphine Konan

source: infochretienne

Mariage homosexuel : L’Eglise Méthodiste unie de Côte d’ivoire décide de sortir de la dénomination.

Au cours de sa conférence annuelle qui s’est  tenue ce mardi 28 mai 2024, au temple le jubilé de cocody, l’Eglise Méthodiste Unie de Côte d’ivoire décide de sortir de la dénomination en raison de son rejet du mariage homosexuel.

La conférence de Côte d’Ivoire dénonce alors « une nouvelle donne à caractère aliénant et engageant ». Elle dit sortir de la conférence générale avec la conviction qu’elle ne repose sur aucune valeur biblique et disciplinaire mais plutôt désormais sur des valeurs socio-culturelles contextuelles diversifiées, qui ont consommé son intégrité doctrinale et disciplinaire dans le « Plan de régionalisation ».

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Selon le Très Révérend Bodjé, la dernière conférence générale a consacré une rupture radicale avec les conférences générales antérieures en prenant le contre-pied de celle qui l’a précédée (en 2019) en sa faisant distinguer par des pétitions/résolutions inédites relatives à une nouvelle promotion d’organisation basée sur la régionalisation qui consacre l’adoption de la pratique de l’homosexualité.

L’Eglise de Côte d’Ivoire constate que l’EMU a effectivement préféré sacrifier son honorabilité et son intégrité pour valoriser les pratiques mondaines (déviations sexuelles surtout) et que son nouveau profil, issu de la Conférence générale de Charlotte, se démarque des Saintes écritures et ne convient plus à la Conférence annuelle de Côte d’Ivoire.

Source: AIP

Krismel Bamba

TURQUIE/ Le président de la république approuve la conversion d’une église en mosquée

 Le président turc Recep Tayyip Erdogan a accepté la conversion de l’église orthodoxe Saint-Sauveur-in-Chora d’Istanbul en mosquée le 13 mai 2024. L’ordre de cette transformation date d’août 2020, un mois après la réouverture au culte musulman de l’ancienne basilique Sainte-Sophie.

Après la basilique Sainte-Sophie, c’est désormais l’église Saint-Sauveur-in-Chora d’Istanbul, trésor du patrimoine byzantin qui est converti en mosquée malgré les réclamations et le « mécontentement » d’Athènes.

Le chef de l’État turc, qui recevait à Ankara le Premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis, est passé outre les appels de ce dernier à revenir sur cette décision qui irrite le monde orthodoxe.

 « La mosquée de Kariye (son nom turc, N.D.L.R.) dans sa nouvelle identité reste ouverte à tous », a insisté le président Erdogan devant la presse et au côté du dirigeant grec. « Comme je l’ai dit au Premier ministre (grec, N.D.L.R.), nous avons ouvert notre mosquée Kariye au culte et aux visites après un travail de restauration minutieux conformément à la décision que nous avons prise en 2020 », a-t-il insisté.

« J’ai eu l’occasion de discuter avec M. Erdogan de la conversion de l’église Saint-Sauveur-in-Chora et je lui ai exprimé mon mécontentement » a fait valoir en retour Kyriakos Mistotakis. « Il est au moins très important de préserver la valeur culturelle unique de ce monument, inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco, afin qu’il puisse rester accessible à tous les visiteurs » a-t-il insisté.

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M. Erdogan avait lui aussi souligné « la grande importance » qu’il attache « à la protection de chaque monument qui constitue un bien du patrimoine culturel de l’Unesco et à le rendre accessible au bénéfice de notre nation et de toute l’humanité ».

Les deux dirigeants ont néanmoins entamé après des décennies de tensions et de malentendus un processus de normalisation de leurs relations que Recep Tayyip Erdogan a salué.

Belphine Konan

Source : la croix

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