ISRAEL/ EN PRELUDE DE LA BATAILLE DE JERUSALEM : ‘‘AL AQSA EST LA PROPRIETE EXCLUSIVE DES MUSULMANS’’ (PARTI RA’AM)

Le parti islamiste Ra’am a condamné « la montée de centaines de colons juifs » sur le Mont du Temple à Jérusalem, le dimanche 18 juillet dernier, à l’occasion des célébrations de la fête de Tisha B’Av, qui commémore la destruction des deux Temples.

« La mosquée Al-Aqsa est la propriété exclusive des musulmans, et personne d’autre n’a de droit sur elle », a affirmé le parti islamiste dans une déclaration commune avec le Mouvement islamique.

Les autorités « ont permis à des fonctionnaires et à des membres de la Knesset de prendre d’assaut Al-Aqsa, de faire des prières, d’accomplir des rituels religieux et de déclamer l’hymne national israélien Hatikva dans les cours de la mosquée bénie d’Al-Aqsa », a ajouté Ra’am.

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La police israélienne aurait évacué les fidèles musulmans avant le pèlerinage juif, qui a lieu chaque année à Tisha B’Av. Les Palestiniens ont jeté des pierres sur les officiers, a indiqué la police.

Quelques Palestiniens auraient été arrêtés, mais la police n’a pas confirmé ces informations.

Ra’am affirme que de telles actions pourraient conduire à une nouvelle escalade des tensions entre Israéliens et Palestiniens.

« Cela pourrait enflammer la situation à Jérusalem et dans toute la région, et mener à une guerre de religion catastrophique », déclare Ra’am.

La Jordanie a également dénoncé le fait qu’un millier de Juifs se soient rendus sur le Mont du Temple.

« Les actions israéliennes contre la mosquée sont rejetées et condamnées, et représentent une violation du statu quo historique et juridique, du droit international et des obligations d’Israël en tant que puissance occupante à Jérusalem-Est », a déclaré un porte-parole du ministère jordanien des Affaires étrangères dans un communiqué publié par l’agence de presse officielle Petra.

Ndlr : Ces vives tensions entre palestiniens et israéliens sont des signes avant-coureurs de la bataille de Jérusalem ; cette bataille aura bel et bien lieu. Israël ne renoncera pas à ce qui lui revient de droit. En effet, l’esplanade des mosquées servira à la reconstruction du 3e temple. La Bible a déjà prédit ces évènements. Donc, d’un moment à un autre, le feu peut s’allumer.

source : i24news.tv

Conflit israélo-palestinien / Les Églises évangéliques des Etats unis ont organisé une prière mondiale pour la paix au Moyen-Orient

Une journée mondiale de prière pour la paix et la sécurité au Moyen-Orient, s’est tenue ce dimanche 16 mai par de nombreuses Eglises évangéliques des États-Unis face à l’escalade de violence décrite comme étant la pire depuis 2014.

« Nous appelons les évangéliques, et d’autres à travers le monde, à prier pour les Israéliens et les Palestiniens victimes des terroristes du Hamas », pouvait-on lire dans un tweet du révérend Johnnie Moore, président du Congrès des dirigeants chrétiens, et du révérend Samuel Rodriguez, président de la Conférence nationale hispanique sur le leadership chrétien samedi.

Rappelons que L’ONU a tenu sa troisième réunion ce dimanche, sans qu’aucune résolution ne soit adoptée. Les bombardements sur la bande de Gaza continuent faisant déjà quelque 200 Palestiniens tués en une semaine et environ 3 000 roquettes tirées sur Israël par le Hamas. 

Affrontement Israël / Hamas : Signal rouge de Gaza qui sera inhabitée selon la prophétie

Les violents combats opposant depuis la semaine dernière l’armée Israélienne et la branche islamique militaire du Hamas sont un signe avant-coureur de l’accomplissement de la prophétie de Sophonie 2 :4-7.

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Ce sont plus de 1600 roquettes tirées en direction d’Israël depuis Gaza par le Hamas, avec pour réplique le bombardement de la ville de Gaza par l’aviation israélienne. Le bilan faisant plus de 80 morts côté palestiniens et 7 coté juif.

Selon la prophétie de Sophonie 2 :4-7, « Car Gaza sera délaissée, Askalon sera réduite en désert, Asdod sera chassée en plein midi, Ekron sera déracinée. 6 Les côtes de la mer seront des pâturages, des demeures pour les bergers, Et des parcs pour les troupeaux. 7 Ces côtes seront pour les restes de la maison de Juda ; C’est là qu’ils paîtront ; Ils reposeront le soir dans les maisons d’Askalon ; Car l’Eternel, leur Dieu, ne les oubliera pas, Et il ramènera leurs captifs ». Ce verset laisse entendre qu’il n’y aura pas de paix définitive au niveau de la bande de Gaza. Pire, la bande de Gaza sera invivable et abandonnée à cause des bombardements militaires qu’elle subira de la part d’Israël.  

Ces derniers jours ont été les pires violences à Jérusalem depuis 2017. Elle faisait suite à la colère croissante des Palestiniens face à la menace d’expulsion de familles de leurs maisons à Jérusalem-Est occupée par des colons juifs. La tension était déjà alimentée par un mois d’altercations entre manifestants et policiers dans la partie à majorité arabe de la ville.

Bande de Gaza sera inhabitée

Rappelons que le Hamas et Israël se sont livrés trois guerres (2008, 2012, 2014). Malgré une trêve l’an dernier, favorisée par l’ONU, l’Égypte et le Qatar, les deux camps s’affrontent sporadiquement avec des tirs de roquettes, de mortiers ou de ballons incendiaires depuis Gaza et des représailles de l’armée israélienne.

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu avait déclaré plus tôt que le principal groupe militant, le Hamas, avait « franchi une ligne rouge » en tirant des roquettes sur Jérusalem pour la première fois depuis des années.

Le Hamas, qui contrôle Gaza, affirme avoir agi pour défendre la mosquée al-Aqsa de Jérusalem contre « l’agression et le terrorisme » israéliens après que le site, saint pour les musulmans et les juifs, a été le théâtre lundi d’affrontements entre la police israélienne et des Palestiniens qui ont fait des centaines de blessés.

La réunion du Conseil de sécurité de l’ONU pour trouver un terrain d’attente n’ayant pas produit de fruit, les Etats Unis et l’Egypte tentent des médiations en vue d’un retour au calme.

Paris : L’inauguration de la ‘’place Jérusalem’’ suscite des oppositions

Situé dans le 17e arrondissement de Paris, la  « place de Jérusalem » a été  inaugurée, le dimanche 30 juin en présence d’Anne Hidalgo, maire de Paris, de Geoffray Boulard, maire de l’arrondissement et de Moshe Leon, maire de Jérusalem. Cette décision a entrainé une polémique, opposant la maire de Paris à ses alliés écologistes et communistes, ainsi qu’aux associations propalestiniennes.

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Anne Hidalgo, maire de Paris a justifié cette décision par la nécessité, « en cette période de recrudescence des actes à caractère raciste et antisémite », de rappeler les liens entre Paris et « la communauté » juive, et de « commémorer l’amitié qui unit la Ville de Paris et l’État d’Israël ».

Ce n’est pourtant pas la première fois que Jérusalem donne son nom à un endroit de la capitale puisqu’une rue de Jérusalem a existé. Nommée ainsi depuis le Moyen-Âge, l’artère parisienne qui longeait Notre-Dame avait cependant été détruite en 1883 lors des travaux d’agrandissement du palais de justice.

Selon Catherine Vieu-Charier, la réattribution du nom de Jérusalem à une rue de Paris faisait l’objet de plusieurs demandes et était depuis longtemps parmi les projets de la municipalité. « Certains avancent que la demande à l’origine de la décision actuelle viendrait de Joël Mergui [président du Consistoire central israélite de France, NDLR], mais s’il a fait la demande, il l’a faite comme n’importe qui aurait pu la faire. »

Pourtant, présentée le 15 avril en commission de dénomination, la proposition n’avait initialement pas posé problème. « Aucune remarque, aucun débat contradictoire », se rappelle Catherine Vieu-Charier, adjointe à la maire de Paris en charge du dossier.

Ce n’est que plus tard, lors de la délibération élaborée en Conseil de Paris, que l’élue communiste, également présidente de la commission d’attribution des noms de rues, de places, d’espaces verts et d’établissements municipaux, a vu naître certaines réticences, principalement en provenance des groupes communiste et écologiste. Frileux à l’idée de baptiser une place de ce nom sans insister davantage sur les conflits qui traversent la ville de Jérusalem – ce que Catherine Vieu-Charier a refusé –, les deux groupes, qui ont depuis demandé à la maire de Paris de renoncer à sa décision, avaient fait le choix de l’abstention.

Fermement opposée à cette attribution, Danielle Simonnet, élue La France insoumise du 20e arrondissement, avait quant à elle proposé que soit ajoutée, sous les mots « Place de Jérusalem », une précision : « Avec le vœu qu’elle devienne la future capitale de deux États ». Amendement rejeté. Danielle Simonnet décide donc de voter contre le texte général. « À partir de ce moment, la polémique a commencé », se désole Catherine Vieu-Charier.

Source France 24.

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