LE SEIGNEUR M’A APPRIS A PILER DU FOUTOU

LE SEIGNEUR M’A APPRIS A PILER DU FOUTOU

Savoir faire la cuisine est capital pour une femme mariée en Afrique. Le contraire entraine des difficultés, comme témoignage Rose, une chrétienne secourue par le Seigneur lors de la préparation du foutou. Lisons.

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« Mon expérience vous paraitra peut être absurde, mais Dieu l’a fait pour moi. En tant que femme mariée, on s’applique à faire des mets qui feront plaisir à notre époux, à la belle famille ou aux  visiteurs. Dans mon cas, mon époux n’est pas si exigeant du point de vue cuisine. Mais s’il y a un mets que je redoutais et que je ne m’hasardais pas à lui proposer, c’était le foutou. Oui ! Piler du foutou était vraiment un problème pour moi. Je dirai même  que c’était un casse-tête, une phobie, jusqu’à ce que j’entre dans la vie conjugale.

En effet, je n’arrivais pas à effectuer simultanément avec force, ce mouvement de bras, du haut vers le bas dans le mortier et en même temps malaxer, afin d’obtenir une pâte homogène et bien lisse. J’admirais toutes celles qui arrivaient à le faire. Mais comme je faisais confiance au Seigneur, je priais toujours pour qu’il m’aide à y arriver.

Un jour, alors que j’échangeais avec une sœur sur le fait que je ne savais pas piler du foutou, un parent de mon mari a entendu la conversation et l’a racontée aux autres membres de la famille. Quelques temps plus-tard, mon mari m’a annoncé que mes beaux-parents viendraient pour une visite. Et moi qui ne me doutais de rien, j’étais enthousiasmée pour leur faire bon accueil. Une fois arrivés ils ont tous demandé que je leur prépare du foutou. J’ai commencé à trembler car je  ne savais pas comment faire. Je sentais un étau se resserrer sur moi. Alors, je me suis mise à genoux en chambre et j’ai parlé à mon Dieu, en lui expliquant qu’il est capable de tout faire alors qu’il vienne relever le défi.

Après cette courte prière, je suis allée en cuisine. Ayant tout disposé pour la préparation du foutou, je me suis assise et j’ai commencé à piler. J’ai senti que quelqu’un soulevait mon bras gauche pour piler et dirigeait ma main droite pour manipuler le foutou. Finalement, ce sont de beaux pains de foutou sans défauts que mes beaux-parents ont savourés. Ces derniers, très satisfaits et confondus m’ont présenté leurs excuses parce qu’ils avaient entendu dire que je ne savais pas piler le foutou. Selon eux, c’était inacceptable qu’une femme, et de surcroit leur belle fille ne sache pas piler du foutou. Alors, ils ont entrepris de venir le constater eux-mêmes, en proposant exprès que je pile du foutou. Je remercie le Seigneur, qui est venu comme un ange pour me secourir en m’évitant l’humiliation de ma belle-famille. Désormais, je pile le foutou avec sérénité ». Avec Dieu, il n’y a donc pas de petits miracles, il se glorifie, même dans les petites cho

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