Koné T. : «Deux mois sous oxygène, quatre mois sans manger, Jésus m’a délivré».

Koné T. : «Deux mois sous oxygène, quatre mois sans manger, Jésus m’a délivré».

 « Aujourd’hui, je suis le premier à dire que le féticheur n’est rien », dixit Koné T. dans ce témoignage il démontre combien de fois Jésus-Christ est l’être suprême qui domine les marabouts, féticheurs et toutes les forces ténébreuses.

J’ai remarqué que je n’arrivais pas à me marier et à rester avec une femme ; mes parents disaient que j’avais une femme de nuit qui m’en empêchait.  Quand je me suis converti au Christ, avant de lire la Bible je demandais toujours à Dieu de me révéler tout ce qui était caché. C’est alors j’ai reçu à travers des songes qu’en réalité, il n’y avait pas de femme de nuit, mais que c’était l’œuvre de mes parents. Ils ont mis un démon à mes trousses de sorte que quand je commençais à aimer une femme la relation prenait fin si tôt.

Ma rencontre avec ma femme actuelle

J’ai connu deux femmes qui avaient le VIH-SIDA. Je l’ai su quand elles sont allées faire leurs tests. J’ai eu des enfants avec ces dernières. J’ai automatiquement cru que j’étais infecté. C’est suite à cela que j’ai rencontré mon épouse actuelle. Cela fait cinq ans que nous sommes ensemble. Quand je la connaissais on lui avait tellement parlé de mes aventures qu’elle a même pensé que j’avais le VIH-SIDA. Puisqu’elle est conseillère-clinique à l’AIBF,  sa première condition avant d’être avec moi; était que  je fasse le test. Nous avons fait le test ; j’étais négatif. Tous mes proches étaient étonnés,  j’entendais des gens dire que le SIDA c’est une affaire de chance. Mais selon moi, ce n’est pas la chance, c’est Dieu qui m’a préservé. Voilà comment je me suis marié avec elle.

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Comment la maladie m’a été mystiquement donnée

En 2018, j’ai participé à une cérémonie d’accueil des pèlerins au village. Ce jour-là un ami d’enfance m’a offert un plat que j’ai consommé. A partir de ce moment, ma santé s’est dégradée. J’ai été empoisonné. Ma grande sœur m’a envoyé à Yopougon MICAO, disant qu’elle avait une amie guérisseuse qui allait m’aider. Une fois arrivé, on m’a donné un gobelet d’eau rempli d’asticots, que je devais boire. J’ai protesté disant à ma grande sœur : « mais je suis un traitement de palu, et tu m’envoies chez une dame qui me donne une telle décoction à boire ? ». Elle essayé de me rassurer que c’était le sacrifice à faire pour ma guérison. Alors j’ai bu cette eau. Je devais passer la nuit chez cette féticheuse.

Cette dernière  tenait une flèche et faisait des incantations disant que celui qui est en train de fatiguer Koné soit percé par cette lance. Ensuite, elle m’a ordonné de dormir seul dans sa chambre où il y avait son fétiche. Il était minuit passé et je n’arrivais pas à dormir. Alors je suis sorti et j’ai rejoint ma grande sœur pour lui faire savoir qu’elle m’a trompé en m’envoyant dans cet endroit. Au même moment, un hibou s’est assis sur le toit et chantait. Je me voyais dans un film d’horreur. Mais cela n’a pas dérangée cette féticheuse. J’étais troublé et furieux. Le lendemain, ma situation s’est aggravée, on m’a évacué aux urgences au CHU de Treichville.

Ma femme, un secours venant de Dieu

Je souffrais de mal de côte de la tuberculose osseuse. J’avais l’hépatite, la pleuropneumonie c’est-à-dire, l’eau dans mon poumon droit et mon foie était atteint. Je souffrais également d’hernie discale. J’étais devenu si maigre qu’il n’y avait plus de chair sur mon corps. J’étais pratiquement mort. C’est dans cette situation que m’a femme est entré en scène. C’est la meilleure des femmes de ma vie. Elle a démissionné de son travail pour rester avec moi à l’hôpital.  Ceux qui m’en voulaient ont vu qu’elle les empêchait d’en finir avec moi. Ils ont tout fait pour l’éloigner de moi, parce qu’elle est ancrée en Christ. Ils sont même allés voir les médecins leur disant qu’ils ne peuvent pas me soigner car ils n’ont pas d’argent donc ils doivent m’envoyer au village. Les médecins ont refusé, ils n’étaient pas dupes, puisqu’ils voyaient ma femme toujours à mon chevet faisant toutes les courses pour payer mes médicaments, et pourtant elle ne s’en plaignait pas. Tous mes parents ont commencé à faire des tapages. Ils nous ont combattu mon épouse et moi.

Cloué au CHU de Treichville, plus d’une centaines de pasteurs intercèdent pour moi

J’ai fait deux mois sous oxygène ; quatre mois sans manger. Plus de 100 pasteurs que j’ai fait défiler pour prier pour moi au CHU de Treichville. Sans compter ceux qui m’appelle au portable pour prier aussi pour moi chaque jour. Les médecins ne cessaient de dire à ma femme « madame, nous avons fait tout ce qu’on pouvait il reste maintenant la prière ». On nous a libérés par la suite et mon épouse m’a envoyé à Bouaké.

Mon soupire et ma conversion à Dieu

Lorsque nous sommes arrivés à Bouaké, dès qu’il  faisait soir c’était le calvaire. Il y avait une dame au milieu du salon avec une machette. Chaque nuit je criais. N’en pouvant plus, J’ai fléchi genoux et je me suis mis à parler au Christ en lui disant : « si c’est toi qu’on appelle Christ montre-moi ton pouvoir car j’ai fait le tour des marabouts, des féticheurs mais en vain. Si vraiment c’est toi, que ce qu’on dit de toi est vrai, que tu es le plus fort de toute la terre vient me sauver ». À partir de cet instant, le Seigneur m’a accordé la délivrance. Aujourd’hui, me voici devenu chrétien ; ce n’est pas parce que ma femme est chrétienne et que je le suis maintenant. Mais j’ai vu la puissance de Jésus-Christ et il est venu au bon moment.  Un jour, alors que j’étais en prière, Il m’a dit « je t’ai connu depuis le sein de ta mère ». Depuis mon enfance, j’ai eu des signes que j’allais appartenir à la religion chrétienne mais je n’ai pas fait attention. Je disais même à mon fils : « le jour où j’apprends que tu es devenu chrétien je te renie ». Mais aujourd’hui, me voilà, l’encourageant : « va à l’église » parce que j’ai vu que c’est la vérité : Jésus-Christ est vivant. Certains chrétiens ne savent pas qu’ils ont de l’or en mains.

Le marabout n’est rien.

Aujourd’hui, je suis le premier dire que le féticheur n’est rien. Tous ceux qui adorent les objets ne sont rien. C’est dans la pensée qu’il arrive à atteindre les cœurs. Comme les marabouts et les féticheurs sont des commerçants. Ils te demanderont un sacrifice de poulet, de pintade, de mouton, de bœuf, etc. C’est prêt de 500 000 FCFA que j’ai gaspillé avec les charlatans dans mon combat pour la guérison. Si tu as peur c’est là qu’ils vont d’atteindre mais tant que tu as le Christ dans ta vie ils ne peuvent pas. Depuis que je suis en Christ, quand ils envoient des figurines, des marionnettes pour m’effrayer, je me retrouve avec un sabre et je les mets en pièce. Depuis qu’on est parti à Bouaké aucun membre n’est venu me rendre visite car avec le Christ dans la maison tu ne peux pas rentrer. On les voit en songe ; ils veulent venir mais ils ne peuvent pas. Je dis grand merci au Seigneur.

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Par Victoire K.

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