Côte d’Ivoire : DU PIMENT ET UN FOUET POUR DÉLIVRER UN ENFANT DIT SORCIER

« Mon prophète nous a enseigné qu’il y a des esprits qui ne peuvent être chassés que par la violence », tels sont les propos justifiant le châtiment infligé à un enfant accusé de sorcellerie dans la commune d’Abobo. Dame Yao, témoin des faits, raconte :

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Je lui ai demandé en quoi l’enfant était concerné dans cette affaire, et elle a répondu : « Je me suis rendue chez notre homme de Dieu, le prophète X. Après plusieurs questions, il a expliqué qu’il s’agissait d’un esprit maléfique qui vivait dans la maison avec nous et qu’il fallait que j’observe bien cet enfant. Ma sœur, je te dis que j’ai rapidement compris qu’il était à l’origine de nos malheurs. Pire encore, suite aux interrogations du prophète, l’enfant a avoué qu’il était responsable de la mort de ma mère. » J’ai répliqué que ce n’était pas possible et que l’enfant avait probablement dit ces paroles sous la pression et la menace. « Non ma sœur, l’esprit qui est en lui est têtu, si on n’utilise pas la force, il ne parlera pas. Donc depuis ce matin, je le fais avouer le reste de ses crimes. Mon prophète nous a enseigné qu’il y a des esprits qui ne peuvent être chassés que par la violence. »

Ne voulant pas contrarier mon amie, je lui ai simplement dit qu’elle devait faire attention, car l’enfant pourrait perdre la vie, et son prophète ne se reconnaîtrait pas dans ces agissements. De plus, son mari pourrait la répudier un jour. Je l’ai laissée, mais j’appelle de temps en temps pour avoir des nouvelles.

Recueilli par Saint Apollos.

APRES UN ACCIDENT, LES OS BRISES RESTAURES

« Quand le Seigneur te fait une grâce particulière, soit reconnaissante et publie ses hauts faits », confie maman Odette, à travers ce témoignage.

Ces faits remontent en 2016, alors que je vivais à Man. Ma sœur ainée et moi avions pour activité la fabrique et la vente d’attiéké. Pour ce faire, je quittais souvent Zagoué (village situé à 5km de Man) pour la rejoindre à Man. Un après-midi de dimanche, nous étions en partance pour le moulin en vue de broyer le manioc épluché.

Je portais une cuvette d’eau sur la tête et tenais un seau à la main. Ma sœur avait déjà traversé la route et j’étais sur le point de le faire aussi. Au même instant, j’ai été projetée sur le goudron par une moto qui roulait à vive allure. Vu la violence du choc, j’ai perdu connaissance et je suis restée inconsciente durant des heures.  Une fois revenue à moi, je me suis retrouvée à l’hôpital avec la jambe fracturée et de profondes blessures à la cuisse. 

Vivante, mais en décomposition 

J’ai été libérée de l’hôpital le même jour, puis transférée à Zélé (un village voisin) pour des soins. Malgré un traitement d’un mois, ma situation s’est empirée. Ma chair au niveau de la cuisse était en décomposition. Les mouches m’envahissaient. J’ai donc été amenée dans un autre village. Les gens pensaient que j’avais ‘’sacrifié’’ mon pieds en sorcellerie. J’ai dit « non je ne peux pas me maltraiter de la sorte ». Dans mon for intérieur, je ne faisais que prier le Seigneur. Le tradipraticien m’a consultée et a demandé qu’on m’envoie un médecin car il ne pouvait que souder mes os fracturés.

Une fois ce médecin arrivé, il m’a examinée et conclu l’amputation de ma jambe à l’hôpital de Man. ‘J’ai pleuré, crié au Seigneur’’. C’est ainsi que ma sœur qui résidait à Biankouman devait trouver un véhicule pour me transporter à Man.

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Mon fils voyant ma souffrance m’a dit : « maman, je vais prendre des comprimés pour me suicider en sacrifice pour toi, pour que tu vives. »

De la pourriture à la renaissance

Le soir, un autre médecin m’a examinée et a affirmé qu’il pouvait stopper le processus de décomposition de ma chair. Concernant les os brisés, il a ajouté que seul le Seigneur s’en chargera. J’ai arrêté de me lamenter, et ce même jour, nous avons informé ma petite sœur à Biankouman et les autres membres de ma famille de cette bonne nouvelle.

A l’aide d’une paire de ciseaux, le médecin devait enlever toute la chair en putréfaction de ma jambe. Plus il retirait la chair morte pour laisser place à la chair fraiche, plus la douleur était atroce. Il faisait cette opération sans anesthésie. Je me suis évanouie par moments. Mais avec abnégation et amour, ce brave médecin reprenait l’ouvrage. Au terme de son opération, un gros vase était rempli de ma chair pourrie.  Ensuite, il a nettoyé le peu de chair restée sur les os de cette jambe et a appliqué un médicament. Au troisième jour, du sang a commencé à jaillir de cette chair restaurée.

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Ma foi éprouvée

La plaie a commencé à se refermer, cependant je ne pouvais pas bouger la jambe à cause des os broyés. Un orthopédiste était désormais à mes soins. Il a affirmé que certains morceaux de mes os étaient introuvables et cela compliquait la tâche.  Vu qu’une partie de mes os n’avait pas de chair, l’orthopédiste ne savait que faire pour que la chair repousse. Mon beau-frère venu de San-Pedro a fait mains et pieds auprès des médecins pour qu’on trouve une solution afin que ma chair repousse. Mon fils à Abidjan faisait les mêmes démarches pour moi. Résultat, aucun médecin ne pouvait m’aider.

Intérieurement, je croyais que le Seigneur était capable de tout. Sans désespérer, j’ai mis ma confiance au Dieu Tout Puissant. J’ai résolu en moi-même de faire mes soins avec les médicaments que j’avais en ma possession. Et j’étais convaincue que le Dieu que j’adore opérerait le miracle.  

Quand le Dieu créateur entre en scène

Ainsi, je mettais les médicaments et j’attachais ma jambe. En deux semaines de traitement le Seigneur a fait son travail dans le secret. Toute la chair est revenue. Toute ma chair et la peau décomposée avaient été restaurées, malgré les os brisés. Progressivement, je me déplaçais à quatre pattes dans la maison. On me tenait debout pour que je m’asseye. Cependant, Je ne pouvais toujours pas me tenir debout. Je priais tous les jours, je pleurais, je demandais la compassion du Seigneur Jésus afin qu’il jette un regard favorable sur moi.

Les premiers pas de victoire

Dans cette attente, quoi que ne pouvant pas marcher, j’ai donné ma vie au Seigneur en croyant au Message du temps de la fin. Je me suis fait baptiser à Man.

Un jour, avec l’aide du Seigneur, prenant appui sur la table d’une machine à coudre j’ai réussi à me tenir debout.  Lorsque mon beau m’a vue arrêtée toute seule, il a crié de joie et appelé ma fille pour qu’elle vienne contempler le miracle. Dès lors, c’était un nouveau départ. Je pouvais désormais me déplacer en m’appuyant sur un bâton.

 Je reviens de loin, j’ai passé ainsi deux années sans pouvoir marcher, ni bouger ma jambe.  Je suis restée allongée tout ce temps. Je dis infiniment merci au Seigneur Jésus-Christ pour ce qu’il a entendu mes cris. Je persévère toujours   dans la prière afin qu’il me permette de marcher sans béquille. Que le Seigneur bénisse les médecins ainsi que tous ceux qui m’ont soutenue spirituellement et financièrement.

Cissé Krismel.

Mort de George Floyd : Ses proches témoignent de sa foi chrétienne

USA: Mort de George Floyd, ses proches témoignent de sa foi chrétienne.

Face aux émeutes causées par le décès de l’afro-américain de 46 ans George Floyd suite à une interpellation policière le lundi 25 mai à Minneapolis, certains de ses proches ainsi que sa fiancée Courteney Ross, témoignent de sa foi chrétienne.

« S’il était ici, il dirait qu’il est un homme de Dieu. Il l’affirmerait fermement. Il défendait les gens, il était là pour les gens quand ils étaient à terre, il aimait les gens qui étaient rejetés. […] Vous ne pouvez pas combattre le feu par le feu, vous savez. Tout brûle. Je l’ai vu toute la journée aujourd’hui. Les gens détestent. Ils détestent, ils détestent, ils détestent, ils sont fous, et il ne le voudrait pas. Il ne le ferait pas. Il ne le ferait pas. Il ferait grâce. Il le ferait. Je l’affirme aujourd’hui, il ferait encore grâce à ces gens. » a affirmé Courteney Ross

Réconcilie est un artiste chrétien, Il a confirmé aussi que George Floyd n’approuverait pas la violence actuelle. « Pour beaucoup de jeunes hommes de la région de Third Ward, George était un mentor. C’était une personne d’encouragement. C’était une personne qui résolvait les problèmes. Mais il était aussi, pour beaucoup de jeunes hommes, une figure paternelle, un oncle, juste une voix plus âgée de raison et de sagesse. Big Floyd, c’était une personne de paix. Je pense que si tu veux honorer Big Floyd, tu ne vas pas courir et piller les magasins. Si tu connaissais George, tu saurais que ce n’est pas le genre de personne qu’il était. »

Dans les médias américains, ses amis décrivent celui qu’ils appelaient Big Floyd, une « personne de paix », le « gentil géant », « aimé de tous ». Ils rappellent qu’il était toujours là pour aider à organiser des évènements chrétiens, s’assurer qu’il n’y ait pas de problèmes pendant qu’ils se déroulaient, transporter des chaises, ou même un baptistère…

Nijalon Dunn a expliqué que sur le terrain de basket où ils organisaient des cultes en toute sécurité, il pouvait y avoir des tirs une heure plus tard. « Nous existions pour élever des disciples de Jésus en la ville. Il s’assurait que nous avions tout ce dont nous avions besoin pour le faire. »

Patrick PT Ngwolo est pasteur de la communauté de Résurrection Houston. Il a témoigné du rôle primordial de Floyd dans l’évangélisation de ce quartier. « George Floyd était une personne de paix envoyée par le Seigneur qui a aidé l’évangile à aller de l’avant dans un endroit où je n’ai jamais vécu. La possibilité pour nous de rejoindre ce quartier et les centaines de personnes que nous avons rencontrées à cette époque et jusqu’à présent reposait sur des personnes comme Floyd. » Il l’affirme, « cet homme a eu un impact profond sur sa communauté et Jésus a eu un impact profond sur sa vie ».

Le témoignage de foi et d’expérience de Astride N'gouan La championne du monde de handball

France : Témoignage de foi et d’expérience de Astride N’gouan la championne du monde de handball.

Astride N’gouan, 28 ans, championne de France en titre de handball avec Metz et championne du monde avec la France en 2017, a témoigné de sa foi et de son quotidien de sportive professionnelle confinée dans un épisode de la web série Confinés mais pas DésEspérés diffusé par le mouvement chrétien «Plus que sportifs» le 14 avril.

Sa routine pendant le confinement ? «Je me lève, je suis un programme de prière et de louange, je lis les Psaumes de Jésus (Timothy Keller, Ourania, ndlr), je fais une séance de sport.» Une fois par semaine la jeune femme qui joue au poste de pivot suit un cours biblique avec un aumônier sportif.

Elle a évoqué sa foi aussi naturellement que sa passion pour l’émission de survie Koh-Lanta, sa déception face au report des JO des Tokyo ou les séances de visioconférence pour maintenir la cohésion avec les coéquipiers en club ou en équipe de France. «J’étudie la Genèse en ce moment. En ces temps assez étranges, je trouve important de me remémorer comment tout a commencé», a indiqué la championne du monde 2017.

«Je n’ai pas de manque réels, je profite de chaque instant, je me dit que si ça arrive maintenant, ce n’est pas pour rien, il faut le prendre comme ça et la tempête passera», a déclaré la handballeuse messine, originaire de région parisienne.

«Disons merci à Dieu pour cette grâce qu’il nous donne chaque jour d’ouvrir les yeux, d’être en bonne santé et de pouvoir profiter, tout simplement, de cette vie-là. Et ce que je suis en train de faire. Certes je suis confinée mais pas désespérée. Je rends gloire à Dieu pour ma vie, surtout de m’avoir permis de le connaître», a-t-elle conclu.

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