VEUX-TU ÊTRE GUÉRI(E) ?

La guérison divine pour un chrétien se doit d’être un absolu face à toutes sortes de maladie. Il est écrit dans la Bible en Esaïe 53 : 5 « Et c’est par ses meurtrissures nous sommes guéris ». Cependant, nous constatons que bon nombre de nos frères et sœurs se voient toujours loin de cette réalité qui devient même parfois une quête conduisant au doute. Ensemble penchons-nous sur ce sujet afin d’en recevoir pleinement les bénédictions.

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Jésus, l’ayant vu couché, et sachant qu’il était malade depuis longtemps, lui dit : Veux-tu être guéri ? Jean 5.6.

Cette question, alors qu’elle est adressée à un homme malade, peut paraître incongrue, cependant, c’est celle que Jésus lui a posée : « Veux-tu être guéri ? » Il m’est arrivé de rencontrer des personnes qui ont été profondément blessées et malades, qui traînaient derrière elles un passé chargé de rejets, d’abandons, de violences et de maladies…

Elles ont tendance à s’identifier tellement à ces blessures et ces douleurs qu’elles n’auraient plus l’impression d’exister si ces souffrances disparaissaient. Elles ont revêtu une identité de malades, et sans cette identité, elles ne sauraient vivre. Quand les blessures et la maladie forgent l’identité de quelqu’un, il arrive que la guérison ne puisse avoir lieu.

Quand les blessures et la maladie forgent l’identité de quelqu’un, il arrive que la guérison ne puisse avoir lieu. Tout responsable spirituel quel qu’il soit, se trouve, un jour ou l’autre, confronté à de telles situations douloureuses. Chargé d’aider ceux qui souffrent, il voudrait se montrer efficace, les conduire sur le chemin de la guérison, mais il rencontre un manque total de coopération.

Il a le sentiment que ces personnes semblent se complaire dans leur état. Toutes les ressources que Dieu nous donne, que ce soit la prière, la louange, la confiance dans ses promesses, l’assistance du Saint-Esprit, le pardon… ne peuvent opérer, si, au départ, il n’y a pas cette volonté déterminée et absolue de vouloir tirer un trait sur ce lourd passé de douleurs.

Je me souviens de cette personne qui a été une enfant non désirée. Maltraitée par sa propre mère, remplie de sentiments contradictoires, elle a commencé à développer une polyarthrite dès sa jeunesse. Elle a été accompagnée par diverses personnes qualifiées dans la relation d’aide et entourée de la prière de l’église qu’elle fréquentait. Mais elle ne s’en sortait jamais. Un jour, elle-même a décidé de sortir de son ghetto. Elle m’a dit alors : « Je voulais être guérie de mes blessures intérieures et de mes douleurs, mais j’aimais bien qu’on me plaigne.

Je voulais, sans vouloir vraiment ! » Dès ce moment, un changement s’est produit, elle a retrouvé la paix et progressivement ses douleurs ont disparu.

Remarquez qu’à la question posée par Jésus « Veux-tu être guéri ? », cet homme répond par une plainte : « Je n’ai personne… » Jésus ne fait pas cas de cette plainte, il sollicite la volonté de cet homme : « Lève-toi… » Un conseil pour ce jour Peut-être que le temps est venu, pour vous qui souffrez, de vous poser cette simple question : « Est-ce que je veux être guéri(e) ? » Considérez cette question avec transparence et vérité.

Vous êtes seul(e) face à cette simple interrogation. Soyez honnête. Voulez-vous sortir de la position de victime et de malade dans laquelle vous avez vécu jusqu’à ce jour ?

Si oui, placez votre confiance en celui qui s’est chargé de vos douleurs et qui vous dit : « Lève-toi !