LEADERSHIP/ L’ENTREPRENEURIAT, LA MINE D’OR POUR LE BIEN-ÊTRE SOCIAL

LEADERSHIP EN AFFAIRES/ L’ENTREPRENEURIAT, UNE MINE D’OR POUR LE BIEN-ÊTRE SOCIAL

Le chômage, la cherté de la vie et les problèmes économiques de cette société poussent plusieurs personnes à se résoudre à entreprendre; l’entrepreneuriat constitue ainsi une mine d’or et un gage du bien-être social pour ces dernières dans le monde des affaires.

L’entrepreneuriat peut se définir comme le fait de démarrer une activité dont on est soi-même l’initiateur. Plus concrètement, on peut dire qu’entreprendre désigne le fait de créer et de développer une entreprise et de donner vie à un projet.

Entreprendre, c’est développer l’esprit de prise d’initiative ;  c’est prendre les choses en main. En d’autres termes, c’est réveiller la flamme du leadership qui sommeille en soi. Cela dit, l’entrepreneuriat rime avec le leadership. Être entrepreneur, c’est d’abord être un leader.

À lire aussi : SOIS UN BON INFLUENCEUR

L’entrepreneuriat, voie de succès et d’honneur

L’entrepreneuriat est indéniablement une voie qui conduit au succès. Il permet à l’être humain de se réaliser et de réaliser ses rêves. Tout homme est un potentiel entrepreneur ; car avant de poser un acte, planifier une sortie, l’on prend forcément une décision, une résolution. Si l’on est capable de faire cela, alors qu’est ce qui peut nous empêcher d’entreprendre ? Aucune raison !

De plus, les politiques et les gouvernements incitent les populations et la jeunesse en particulier à se lancer dans l’entrepreneuriat ; ce, au vu du taux de chômage grandissant. C’est dans cette optique qu’un homme politique ivoirien pouvait dire : « La fonction publique ne peut pas embaucher tout le monde. Donc tout le monde ne peut devenir fonctionnaire. Je vous exhorte à entreprendre ».

Au regard de ce qui précède, l’entrepreneuriat se veut être une alternative non négligeable pour se sortir des difficultés existentielles. Certains avec un esprit avisé, ont compris le message. Et la jeunesse n’est pas en reste. Jonathan Morrison, jeune ivoirien et initiateur du CAM Tchin tchin, en est un parfait modèle.

Il a cru en son projet. Il a bravé les railleries de son entourage. Aujourd’hui, cette belle entreprise lui vaut tous les honneurs. Tout un peuple, toute une jeunesse voit en lui une source d’inspiration, de motivation. Il a réussi à fédérer toute une jeunesse autour de son projet.

Donc, entreprendre, c’est croire, oser, persévérer et réaliser. Toute personne qui entreprend doit avoir nécessairement un mental fort. Elle doit savoir fermer les oreilles aux paroles défaitistes.

Par ailleurs, tout bon entrepreneur doit se mettre à jour quant aux marchés qu’offre le monde des affaires. Il doit savoir diversifier ses investissements. Présentement, on entend de plus en plus parler de métaverse, des NFT et des cryptomonnaies ; éléments de l’économie numérique actuelle. L’entrepreneur doit ainsi s’approprier toutes les réalités du « Business world » d’aujourd’hui. Ce, pour ne pas être en déphasage avec les projets rentables.

À lire aussi: INTERVIEW / BLEU EDWIGE : « IL EST POSSIBLE D’ASSOCIER VIE CONJUGALE ET VIE PROFESSIONNELLE »

Le chrétien, un entrepreneur privilégié

Aussi, signalons que les chrétiens ont tout à gagner dans l’entrepreneuriat. Ils doivent être les premiers à considérer cette voie, car tout enfant de Dieu est un entrepreneur privilégié. C’est un moyen de bénédiction financière et matérielle à eux, accordé par Dieu.

C’est à juste titre qu’il est dit dans Deutéronome 28 : 8 : « L’Éternel ordonnera à la bénédiction d’être avec toi dans tes greniers et dans toutes tes entreprises. Il te bénira dans le pays que l’Éternel, ton Dieu, te donne ». On comprend à travers ce verset que le croyant a déjà pour partage la bénédiction de l’Éternel dans tout ce qu’il pourra entreprendre.

Il n’a juste qu’à se décider, à mettre des projets sur pied pour ainsi voir la bénédiction de Dieu se déverser sur l’œuvre de ses mains, sur ses entreprises. Car, le Seigneur n’est pas un homme pour mentir. Il accomplit toujours ce qu’Il dit.

Il est donc temps pour les chrétiens de se réveiller. Ils doivent cesser de dormir sur leurs lauriers. Ils ont tout pour réussir étant donné qu’ils jouissent des grâces du Dieu Tout Puissant. Entreprendre pour eux, s’assimilerait alors à accepter l’abondance financière et matérielle et le bien-être social.

Par Ange Martial N’guessan

Journalistes: Non à l’heure africaine

La performance d’un bon travailleur prend en compte sa ponctualité. Le journaliste ivoirien, dans l’exercice de sa fonction est souvent balloté entre la ponctualité et le retard à cause du concept heure africaine, qui impacte négativement la société. Lisons cette expérience vécue à Abidjan lors de deux reportages.

Le samedi 18 août 2018, je suis invité pour la couverture d’un évènement à Abobo Belleville. Heure de début mentionné sur l’invitation : 10h00. Etant habitué à ce type de rencontre, je sais que rares sont ceux qui débutent à l’heure d’horloger. La veille, je prend donc soin de demander l’heure exacte du début de la cérémonie. L’organisateur, un pasteur, insiste pour dire « 10h00 ». Le lendemain matin tôt, je prends mes dispositions pour m’apprêter et emprunter un véhicule le plus vite possible à cause des embouteillages fréquents sur cette voie. Pas question de venir en retard. Pas seulement à cause de la cérémonie, mais à cause d’un principe que j’ai cultivé. A 9h50, je suis au le lieu indiqué. De loin, je vois une salle vide. Mais, je décide tout de même d’entrer pour m’installer. Cependant, un camion vient à peine de stationner dans la cours et m’en dissuade.

Le non respect de l’heure est une sous-estimation de sa personne

Ce véhicule contient des tréteaux et couverts pour la mise en place. Visiblement, ils ne peuvent pas démarrer à 10h00 comme prévu. Alors, je reste encore hors de l’espace en vue de patienter. Il est 10h30, nous sommes invités à entrer dans la salle. Moins de 10 personnes sont visibles, pour 100 chaises mises en place. Nous attendons …et on nous oblige à attendre en écoutant les prestations du groupe musical. Cela n’a rien à voir avec le programme. A 11h25min, le maître de cérémonie fait son entrée.  Plusieurs paroles et des mots de prière sont donnés. Toutefois, la cérémonie n’est pas prête de commencer.

Il est 12h03min, la cérémonie débute enfin, avec un autre maître de cérémonie, le vrai. Deux heures perdues, et la fatigue s’est déjà installée. Aux environs de 13h, je manifeste le désir de partir, car j’ai un autre rendez-vous à honorer. Mais, on me prie d’attendre la fin de la cérémonie. Trente minutes plus tard, je quitte les lieux, déçu, car l’homme de Dieu n’a pas honoré sa parole.

A lire aussi: Retard aux cultes

Il ne fallait pas imiter les retardataires

Le lundi suivant, aux environs de 12h je suis informé d’un programme à couvrir à Cocody Gobelet, le même jour à 15h00.  L’organisatrice insiste sur l’heure, et je donne mon accord de principe. Il est 14h et je ne suis pas encore prêt. Il fallait vite prendre un bain se changer. Ce que j’ai fait. 15h00, mon téléphone crépite, c’est le numéro de l’organisatrice : « M Koffi, il est 15h00 et on ne vous voit pas », je réponds pour dire que je suis sur le point de prendre le taxi. J’étais en retard. Cela ne me plaisait pas, mais en me rappelant les 2 heures de retard avec lequel l’événement du samedi dernier a débuté, j’étais serein dans le taxi.

La ponctualité est un état d’esprit et non la couleur de peau

15h30, j’arrive sur les lieux. La cérémonie a effectivement débuté à 15h00 et se poursuit. L’organisatrice m’aperçoit et me lance à la figure : «  c’était 15h00, qu’on avait dit. Moi je ne marche pas avec l’heure africaine« . « Time is time » ajoute t-elle énervée, avec un accent anglophone. C’est une ivoirienne qui réside aux Etats-Unis. Je réalise que j’ai affaire à une américaine, qui n’a pas la mentalité africaine. Je suis confus. J’aurais pu être à l’heure, si je ne m’étais pas laissé influencer par le mauvais exemple de la cérémonie d’Abobo Belleville. Oui, il est mieux d’arriver à l’heure et attendre les retardataires que de venir en retard et être attendu.

Il faut refuser l’heure africaine

L’heure africaine est une expression de médiocrité. C’est une excuse que plusieurs donnent pour se justifier et parce qu’ils ne veulent pas admettre que le retard est un acte de médiocrité. Accepter l’heure africaine, c’est admettre dire que l’Afrique est faite pour ne pas respecter ses engagements. L’heure africaine, c’est affirmer que l’Afrique a son heure : le retard. Avec l’heure africaine, le GMT n’a pas de sens. Chacun peut régler sa montre de 2 heures de retard et prendre cela comme l’heure officielle. Pour certains, « l’Afrique sera toujours en retard donc acceptez l’heure africaine« . Plusieurs vont en retard au travail, à des rendez-vous, aux réunions de prière et c’est toujours la même chose. Ils sont habitués : c’est l’heure africaine.

Y aura-t-il une heure africaine le jour où la trompette de Dieu sonnera pour l’enlèvement, vu que personne ne connaît l’heure, le jour, le mois et l’année ? Seras-tu prêt le jour de l’enlèvement ? Changeons nos mauvaises habitudes.

Par Victoire Koffi

Verified by ExactMetrics