Usa : l’Ex président Donald Trump  échappe à une tentative d’assassinat.

L’ex-président américain Donald Trump a échappé  à une tentative d’assassinat lors d’un meeting d’une campagne électorale ce samedi 13 juillet 2024 à Butler, en Pennsylvanie.

Blessé à l’oreille, il a été évacué, le visage ensanglanté, après la fusillade «  C’est Dieu seul qui a empêché l’impensable » a jugé l’ancien président américain quelque heures après sa tentative d’assassinat.

Avant que les agents ne l’emmènent jusqu’à un imposant véhicule noir, il a levé un poing en direction de la foule, en signe de défi.

Le tireur et un passant ont été tués et deux spectateurs ont été grièvement blessés, tous des hommes adultes, selon la police.

Krismel Bamba

OUGANDA/ UN PASTEUR MEURT CALCINE DANS SON EGLISE QUELQUES JOURS AVANT L’ASSASSINAT DU PRESIDENT HAITIEN

Le 30 juin dernier, des extrémistes islamiques ont mis le feu à la maison d’un pasteur dans le village de Buseta en Ouganda. Il est mort brûlé dans l’incendie.

« Votre hostilité envers l’islam a fait ce que vous avez récolté », c’est le message que le frère de la victime a découvert près de la maison du pasteur Isima Kimbugwe, mort brulé dans l’incendie qui a ravagé son domicile, le 30 juin dernier dans le village de Buseta, en Ouganda.

Cet ancien musulman, converti au christianisme en 2017 et devenu pasteur avait pour habitude de partager l’Evangile autour de lui et d’encourager d’autres musulmans à rencontrer Jésus-Christ, relatent les chrétiens de son village auprès de Morning Star News.

A LIRE AUSSI : JÉSUS APPARAIT A UN JUGE MUSULMAN ET GUÉRIT SON FILS

Alors qu’il recevait régulièrement des menaces de mort, le pasteur avait quitté son village pour travailler en tant qu’activiste auprès d’une organisation à Kampala, capitale du pays. Après la fermeture de son organisation à cause de la crise sanitaire, le pasteur était retourné dans son village natal.

Le soir du meurtre, Isima Kimbugwe dinait chez son frère, Geoffrey Kadogo avant de rentrer chez lui. « En arrivant, il a entendu des pas à l’extérieur et est devenu craintif, puis il m’a téléphoné pour me faire part de ses craintes », témoigne Geoffrey Kadogo auprès de Morning Star News.

« À 22 h 30, nous avons vu des flammes et de la fumée sortir de sa maison. En arrivant sur les lieux, la maison a été complètement incendiée, et à proximité se trouvait un petit bidon d’essence en acier, une casquette et des notes coraniques. Cela a conduit à cet acte atroce. »

Le pasteur Kimbugwe a été enterré le 1er juillet, laissant derrière lui son épouse et deux enfants, âgés de 10 et 17 ans. Sa famille, également convertie au christianisme, est allée rejoindre des parents dans un autre district.

À ce jour, trois personnes sont suspectées d’avoir perpétré ce meurtre, dont l’une serait impliquée dans de nombreux cas de persécution de chrétiens en Ouganda.

USA/ DEUX MORTS ET PLUSIEURS BLESSES A COUPS DE COUTEAUX DANS UNE EGLISE EN CALIFORNIE

Des sans-abris, hébergés dans l’église Grace Baptist ont essuyé une attaque à coups de couteaux de San José, en Californie le dimanche 29 novembre. On déplore deux morts et plusieurs blessés. Pour ces derniers le pronostic vital est engagé.

Sam Liccardo, maire de San Jose, s’est exprimé sur Twitter. « Nos cœurs sont brisés en pensant aux victimes et à leurs proches, suite aux horribles coups de couteau portés la nuit dernière à l’église Grace Baptist du centre-ville. Nous avons perdu deux membres de la communauté. Nous prions pour le rétablissement des autres gravement blessés lors de cette attaque. Nous communiquerons davantage dès lors que les informations seront disponibles. »  Selon la police, un suspect est en détention pour homicide. L’église de San Jose met en place tout au long de l’année des programmes à destination des personnes sans domicile fixe. L’église peut héberger jusqu’à cinquante personnes, à qui elle fournit également une douche et des repas chauds.

INDONESIE/ DES CHRETIENS MASSACRES A LEMBANTONGOA

Quatre personnes d’une même famille, tous membres de l’Armée du Salut, ont été « massacrés » samedi 28 novembre à Lembantongoa, en Indonésie. Un terroriste présumé a mis le feu à l’église et à 6 maisons de familles chrétiennes, puis s’en est pris au capitaine Arnianto, à Mme Mpapa, au lieutenant Abram Kako et à sa femme.

C’est avec « une grande tristesse » que l’Armée du salut a confirmé cette attaque.

« Lewono Lembantongoa se trouve dans une zone très rurale de Sigi Regency, Central Sulawesi, située à la lisière de la forêt tropicale indonésienne. Dans la matinée du 27 novembre, la communauté a été victime d’une attaque sauvage au cours de laquelle le bâtiment de l’Armée du Salut a été incendié avec six maisons de membres. Malheureusement, quatre membres de l’avant-poste ont été tués. »

Le général Brian Peddle, chef international de l’Armée du Salut, dénonce ces actes et trouve ces informations « très inquiétantes ».

« Dans tous les aspects du ministère et de l’influence de l’Armée du Salut, nous travaillons pour la paix. Nous trouvons les informations de Lembantongoa très inquiétantes. Nos cœurs vont à notre peuple qui a été victime du mal et aux familles de ceux dont la foi a causé un tel préjudice. J’appelle tous les salutistes à prier pour chaque personne qui a été affectée, pour le témoignage continu de notre peuple et pour la guérison dans les communautés. Je demande à notre communauté mondiale de se joindre à nous dans cette prière et je crois que lorsque la paix trouvera sa place, le mal sera vaincu. En tant que général, j’assure notre peuple en Indonésie de notre profond amour et de nos prières. »

Gina Goh, directrice régionale de la CPI pour l’Asie du Sud-Est, dénonce ces assassinats brutaux dans un pays qui « promeut l’harmonie et la tolérance religieuses » :

« La CPI pleure la mort des frères et sœurs indonésiens qui ont été brutalement assassinés par le terroriste présumé. Nous exhortons le gouvernement indonésien à prendre les mesures nécessaires pour le tenir responsable et le traduire en justice. Un tel acte insensé ne peut être toléré dans le pays qui se vante de ‘Pancasila’, l’idéologie d’État qui promeut l’harmonie et la tolérance religieuses. »

HAITI/ UN PASTEUR ET SON EPOUSE ASSASSINES

Le pasteur Jean-Philippe Quetant âgé de 57 ans et son épouse Erna Plancher-Quetant âgée de 54 ans, ont été assassinés lors d’un cambriolage dans leur maison, le 27 septembre dernier.

Le couple originaire d’Haïti était revenu sur l’île après plusieurs années passées aux Etats-Unis dans la ville de Fort Meyers en Floride. Présents sur l’île depuis un mois, ils étaient en train de créer une église et un orphelinat dans le village de Croix-Des-Bouquets rapporte Faithwire.

Le frère et beau-frère des victimes, Jean-Baptiste Corgelas a déclaré qu’il avait essayé de dissuader  le couple de partir car la situation en Haïti était dangereuse. Des mises en garde qui n’ont pas effrayé le pasteur et son épouse qui plaçaient leur confiance en Dieu. « Dieu va pourvoir » ont-ils répondu.

Jean-Philippe et Erna Quetant laissent derrière eux une famille de cinq enfants qui essayent désespérément de rapatrier leurs parents aux Etats-Unis.

Kevin Quetant, un des enfants du couple a créé une collecte de fond en ligne pour les aider à payer les funérailles et le rapatriement. On peut lire sur la page un texte qui rend hommage au couple décédé :

« C’est avec une profonde tristesse que nous vous annonçons le décès du pasteur Jean-Phillippe Quetant et Erna Plancher-Quetant, confirmé le 27 septembre 2020. Ils laissent derrière eux cinq beaux enfants… Kevin Quetant, Nehemy Quetant, Dan A. Quetant, Tabitha G Quetant, Eleazar Quetant.Le couple bien-aimé a déménagé aux États-Unis depuis Haïti il ​​y a de nombreuses années pour une vie meilleure. Ils ont étudié et travaillé très dur tout en élevant des triplés, un fils et une fille. C’était une famille généreuse. »

COLOMBIE : UN PRÊTRE ASSASSINÉ DANS SON EGLISE

Âgé de 53 ans, Johnny Ramos prêtre de l’église Jésus de la Misericordia à Villavicencio en Colombie, a été retrouvé mort le mercredi 2 octobre dans son église les pieds et les mains attachées.

La Police locale évoque ses premières conclusions : « Les premiers signes montrent que le prêtre a été asphyxié et frappé à la tête avec un élément contondant. Nous espérons en savoir plus sur les résultats de l’autopsie. »

Si elle précise qu’il est trop tôt pour définir le mobile du crime, elle émet toutefois une hypothèse liée au vol. Le prêtre organisait une tombola pour récolter des fonds pour l’église.

Les proches du prêtre ont assuré qu’il n’avait fait l’objet d’aucune menace auparavant.

L’archevêque de Villavicencio affirme prier :« pour la conversion des meurtriers » et rejeter :« toutes les formes de violence qui menacent la vie et la dignité de la population ».

CAMEROUN : L’ÉPOUSE DU TRADUCTEUR DE LA BIBLE ASSASSINE SE REMET DE SON AMPUTATION A LA MACHETTE

Dans la nuit du 25 Août Évelyne Fung a perdu sa main d’un coup de machette, lors de l’attaque qui a causé la mort de son mari.

Angus Fung a été assassiné avec six autres personnes lors d’une attaque nocturne de la ville rurale Wum. Sa femme a également été blessée au cours de cette violente attaque. Son bras a été coupé à la machette. Cette dernière a été prise en charge à l’hôpital local où elle a pu bénéficier d’une transfusion sanguine .Traumatisée, elle se remet désormais de ses blessures, malgré la perte de sa main. Efi Tembon, directeur d’Oasis Network for Transformation, raconte sa convalescence : « Elle est toujours à l’hôpital mais son état s’améliore. Elle a perdu sa main, mais elle ira bien. Sur le plan émotionnel, c’est toujours une situation très traumatisante pour elle. »

CAMEROUN : ANGUS ABRAHAM FUNG, UN TRADUCTEUR DE LA BIBLE ASSASSINÉ

Dans la nuit du dimanche 25 août, un traducteur de la Bible, Angus Abraham Fung, a été tué à coups de machette dans sa maison, au Cameroun.

Angus Abraham Fung travaillait depuis de nombreuses années avec la Wycliff afin de traduire le Nouveau Testament en langue Aghem. Il coordonnait également des actions d’alphabétisation. Il a été tué, avec six autres personnes, lors d’une attaque de la ville rurale Wum, par les bergers peuls.

Wum fait partie de la région anglophone du Cameroun. Les chrétiens y sont largement majoritaires, puisqu’ils représentent 90% de la population. Mais dans la nuit de dimanche à lundi, des bergers peuls sont entrés dans la commune et ont pris d’assaut cinq maisons. Efi Tembon, directeur de Oasis Network for Transformation, raconte ce « massacre » au Christian Post.

« Ils sont allés dans les maisons et ont sorti les gens. Ils ont attaqué dans la nuit et personne ne s’y attendait. Ils sont simplement entrés dans la maison, les ont sortis et les ont massacrés. Je ne sais pas ce qui a motivé l’attaque. Ils sont juste entrés et ont tué les gens chez eux. »

La plupart des victimes étaient des hommes âgés.  Efi raconte qu’Angus a été tué à coups de machette et que sa femme, blessée au bras, est hospitalisée. Il veut rendre hommage au travail d’Angus.

« Il était l’un des principaux leaders de la communauté dans toute la tribu. Il faisait partie des services de traduction et coordonnait également les efforts d’alphabétisation. Il était donc une personne importante du travail d’alphabétisation parce que leur langue n’avait jamais été écrite auparavant. Il était donc celui qui le coordonnait et enseignait la langue. Tant de gens peuvent maintenant lire et écrire la langue grâce au travail d’Angus. »

En juin dernier, la communauté de Wum avait déjà été prise pour cible. Des personnes et des animaux avaient été tués et des églises avaient été incendiées.

MEXIQUE : UN PASTEUR ASSASSINE PENDANT LE CULTE

Le pasteur Alfrery Líctor Cruz Canseco du temple de la Fraternidad Cristiana de la commune de Tlalixtac de Cabrera (Oaxaca), au sud-ouest du Mexique a été tué par balle lors d’un service religieux, le dimanche 18 août dernier par des gangs criminels. Ces derniers ont décidé de prendre pour cible des dirigeants religieux.

Canseco est décédé alors qu’il était transporté dans un hôpital local. Son agresseur a été arrêté après que des fidèles l’aient empêché de s’échapper.

«Nous adressons nos plus sincères condoléances à la famille et à la congrégation du pasteur Cruz Canseco», a déclaré le directeur général du CSW, Merwyn Thomas, dans un communiqué. « Le fait qu’il ait été pris pour cible alors qu’il était en chaire est particulièrement choquant. »

Une déclaration traduite publiée sur la page Facebook de Fraternidad Christiana se lit comme suit: «Nous regrettons le départ d’Alfrery Lictor Cruz Canseco, ami et frère en Christ très aimé de notre congrégation.»

Bien que le motif reste incertain, la CSW, qui défend les chrétiens dans plus de 20 pays du monde, note que cet assassinat fait suite à une série d’attaques qui ont visé des chefs religieux dans la région.

La CSW avertit que l’expansion des groupes criminels au Mexique ainsi que le «climat d’impunité» en ce qui concerne les crimes qu’ils commettent ont entraîné une recrudescence de la violence à l’encontre des dirigeants protestants et catholiques, car ils sont considérés comme une menace pour les groupes criminels.

Selon la CSW, 10 chefs religieux ont été tués au Mexique en 2018.

Alors qu’on se demandait pourquoi les chefs d’Église d’un pays à prédominance catholique étaient de plus en plus enlevés, blessés ou assassinés, USA Today a annoncé qu’au moins 23 dirigeants religieux avaient été tués au Mexique depuis 2012.

Le Mexique se classe au 39ème rang des pires pays au monde en matière de persécution chrétienne alors que le crime organisé dans le pays continue de ne pas faire l’objet de confrontations, selon la World Watch List 2019 de Open Doors USA.

Selon Open Doors, les chrétiens, leurs dirigeants et les églises au Mexique sont de plus en plus victimes d’agressions, de menaces, d’extorsion de fonds et d’autres formes de coercition dans tout le pays.





Verified by ExactMetrics