USA/ EN PLEINE COVID-19, PLUS DE 35000 CHRETIENS RASSEMBLES POUR LOUER DIEU A WASHINGTON

C’est plus de 35 000 personnes qui se sont rassemblées sur la pelouse emblématique du National Mall de Washington le dimanche 25 octobre dernier pour prier pour un réveil spirituel aux Etats-Unis, malgré la pluie et le froid.

Une manifestation organisée dans le cadre du mouvement Let us worship  (Laissez-nous louer), créé par Sean Feucht contre les mesures sanitaires mises en place à cause de la pandémie, notamment dans les églises. Il dénonce une atteinte à la liberté religieuse.

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Pendant près de quatre heures, des milliers de personnes ont chanté et dansé pour élever le nom de Jésus, tenant des pancartes clamant « Jésus 2020 » ou encore « Jésus est important ».

Le meneur de louange s’est exprimé au milieu du concert à propos de la période difficile que traverse l’Amérique avec la pandémie de la Covid-19.

« Nous avons vécu une saison de douleur, de discorde, de violence et de peur, mais Jésus nous rappelle qu’Il est mort sur la croix pour que nous puissions vivre pleinement … même au milieu d’une pandémie »

L’événement s’est conclu avec le célèbre chant  « Our God Reigns » (« Notre Dieu règne » en français) et avec un encouragement pour les nouveaux croyants à aller se faire baptiser. Sean Feucht a publié une photo du rassemblement sur son compte Instagram aujourd’hui pour manifester son émotion, il a affirmé qu’il y « a un nouveau mouvement pour Jésus en Amérique ».

USA/ UNE JOURNEE NATIONALE CONSACREE A LA PRIERE ET A LA REPENTANCE

Une journée nationale de prière et de repentance baptisée « The Return » a eu lieu à Washington le samedi 26 septembre. « The Return » (le retour), est décrit comme étant « une heure fixée et un jour spécifique mis à part dans un seul but – un retour vers Dieu en venant devant Sa présence dans l’humilité, dans la sincérité dans la prière et la repentance ».

D’après Jonathan Cahn, l’un des organisateurs de « The Return » qui s’est confié à CBN news Dieu a été remplacé dans leurs vies par d’autres dieux :

« Nous avons chassé Dieu de nos cœurs, de notre gouvernement, de nos voies, des lois, de l’éducation de nos enfants, des places publiques. Nos entreprises, hors de nos médias, hors de notre culture, hors de nos vies. Et quand nous l’avons chassé, nous avons ouvert un vide dans lequel est venu un flot d’autres dieux. »

Il a ajouté, que le seul moyen de réparer cela est de « se repentir et de retourner vers Dieu », d’où le nom de l’événement qui encourage les chrétiens américains à opérer « Un Retour » vers leur Sauveur.

Sur le site du mouvement les organisateurs ont expliqué leur démarche en accord avec la Bible, « les Écritures déclarent aussi que Dieu est amour et abonde en miséricorde et que tous ceux qui viennent avant lui pour chercher sa miséricorde la trouveront ». Un acte de repentance dans l’espoir de recevoir « le pardon, le salut, la guérison, le réveil et la restauration » pour le pays.

USA : DES DIZAINES DE MILLIERS DE CHRETIENS RASSEMBLES A WASHINGTON

Franklin Graham, le fils du célèbre évangéliste Billy Graham, a organisé une marche de prière le samedi 26 septembre dans la ville de Washington pour « exalter le nom de Jésus »

Des dizaines de milliers de chrétiens se sont rassemblés pour une marche de prière qui a commencé devant le mémorial d’Abraham Lincoln jusqu’au Capitole, le siège du congrès américain.

Dans une interview à CBN news, le fils du célèbre évangéliste a expliqué que cette marche de prière était une occasion de « se repentir de nos pêchés et de demander à Dieu de guérir notre terre. Et qu’il travaillerait le cœur de nos politiciens ».

«Nous voyons qu’en tant que nation, nous avons tourné le dos à Dieu. Nous avons retiré Dieu de l’école. Nous l’avons sorti du gouvernement. Nous l’avons fait sortir de la vie publique. Et nous devons remettre Dieu dans ces domaines. Nous avons besoin de l’aide de Dieu. Seul Dieu peut nous guérir, c’est une marche pour montrer l’unité, mais plus important encore, pour se serrer les coudes et pour que nous puissions tous prier en marchant. Nous faisons cela ensemble. Ce n’est pas que je suis plus important que quelqu’un d’autre, je ne le suis pas. Nos prières sont égales devant Dieu. Nous allons simplement aller prier et demander son aide à Dieu.». 

PERSECUTES, ANDREW BRUNSON ET 12 AUTRES CHRETIENS TEMOIGNENT POUR LA LIBERTE RELIGIEUSE AU SOMMET DE WASHINGTON

Plus de 1000 personnes sont réunies en ce moment à Washington pour le deuxième sommet pour la liberté religieuse, ayant débuté depuis le 16 juillet. Hommes politiques, représentants d’organisations et survivants de la persécution, issus de 115 pays et de religions différentes, sont présents pour faire progresser la liberté religieuse dans le monde.

« Nous avons atteint un seuil critique ici. Les gens veulent la liberté religieuse et ils le veulent maintenant. » ont déclaré Andrew Brunson et ses frères dans la foi.

Pour les experts, il s’agit du plus grand événement jamais organisé dans ce domaine. C’est le secrétaire d’État américain, Mike Pompeo qui a convoqué cette conférence internationale et qui a invité « des pays qui souhaitent améliorer la liberté religieuse dans leur propre pays » : « Tous les peuples du monde doivent être autorisés à pratiquer leur religion ouvertement, dans leur maison, dans leurs lieux de culte, sur la place publique, et croire ce qu’ils veulent croire. »

Pour Sam Brownback, ambassadeur de la liberté religieuse dans le monde, la question est urgente : « Nous avons atteint un seuil critique ici. Les gens veulent la liberté religieuse et ils la veulent maintenant. »

Le sommet a mis à l’honneur 30 croyants qui ont souffert de persécution religieuse. Chacune de ces victimes a pu témoigner de ce qu’elle a vécu. Parmi elles, 13 chrétiens, dont Andrew Brunson, accueilli avec beaucoup d’enthousiasme étant donné que son cas avait été au centre des préoccupations du premier sommet, l’année dernière. Leurs récits ont été relayés par Christianity Today.

Andrew Brunson avait été accusé de « mettre en danger la sécurité nationale » en 2016. La famille résidait alors en Turquie depuis 20 ans où elle s’occupait d’une communauté chrétienne à Izmir. Son procès a eu lieu en 2018. Bien qu’on l’accusait de soutenir des organisations terroristes, il n’a cessé de clamer son innocence. Son cas était au centre d’un litige entre les États-Unis et la Turquie. Il a finalement été libéré en octobre 2018.

Ouyang Manping, l’épouse du pasteur Su Tifan, est venue représenter son mari. Il est toujours en détention administrative depuis le 9 décembre 2015.

Le révérend Mario Félix Lleonart Barroso, actuellement réfugié aux États-Unis avec sa famille, a subi des années de persécution. Il a été arrêté et détenu à de nombreuses reprises à cause de ses activités religieuses. De leur côté, les pasteurs Moises de Prada Esquivel et Alida Leon Baez n’ont pas pu se rendre au sommet. Ils devaient représenter l’Alliance des Églises évangéliques de Cuba, mais ils ont été bloqués à l’aéroport par la sécurité. Il en est de même pour le révérend Alain Toledano Valiente.

Demania Kamal Youssef Shehata Hanna a survécu à l’attaque de 3 bus de chrétiens coptes dans la province d’al-Mynia. Les fidèles se rendaient dans un monastère isolé dans le désert. L’attaque avait fait 7 morts et 16 blessés. Hanna avait pu parler aux assaillants.

Érythrée : Helen Berhane a été enfermée dans un conteneur pendant près de 3 ans. Elle est désormais chanteuse de gospel et a écrit un livre, Le chant du rossignol, où elle raconte les conditions de sa détention.

Malaisie : Susanna, l’épouse du pasteur Koh était présente pour le représenter. Il a été « enlevé par des agents de l’État » en 2017. Victime de « disparition forcée par des agents de l’État », il aurait donc été enlevé par la section spéciale de la police pour avoir fait du prosélytisme auprès des musulmans.

Mojtaba Hosseini dirigeait un mouvement d’églises de maison en Iran quand il a été condamné en 2009, puis emprisonné en 2012. Il a été libéré en 2015.

Thabet Habib Yousif est un prêtre chaldéen de Karamles. Il a subi la persécution de l’État Islamique, mais a préféré rester sur place pour s’assurer que les fidèles de sa communauté soient tous en sécurité. Lors de la libération de Karamles, il s’est immédiatement rendu sur place pour reconstruire la ville.

Esther est reste captive de Boko Haram pendant plus de 3 ans. Elle a été le témoin de la mort de nombreuses personnes et a été victime de violence sexuelle mais elle a réussi à s’échapper avec l’aide de l’armée nigériane. Mais de retour chez elle, enceinte, elle est marginalisée. Sa fille est « un enfant de Boko Haram ». C’est un médecin chrétien qui l’a aidé à renouer le contact avec sa famille.

Ill Yong Joo a vécu son enfance en Corée du Nord. Il écoutait alors une radio chrétienne, ce qui a encouragé sa famille à fuir. Ce voyage à travers l’Asie du Sud-Est a duré 5 mois. Son père est désormais missionnaire en Corée du Sud.

Matt Linsey est le père de 2 victimes de la série d’attentats qui a eu lieu au Sri Lanka à Pâques. Revendiquées par l’État Islamique, ces attaques avaient causé la mort de plus de 250 personnes.

Meriam Yahia Ibrahim a été accusée d’apostasie et d’adultère en 2014 car elle avait épousé un chrétien. Bien que sa mère soit chrétienne, son père était musulman. Elle a refusé de renier sa foi et a été condamnée à la peine capitale. Elle a été arrêtée alors qu’elle tentait de quitter le pays. Depuis sa libération, elle vit aux États-Unis.

Le pasteur Ga a subi plusieurs détentions et plus de 40 interrogatoires de police. Il a été torturé. Il est désormais réfugié avec sa famille aux États-Unis.

À leurs côtés, des victimes de persécution issus d’autres religions ont témoigné également, comme le docteur Farid Ahmad, survivant de l’attentat de Christchurch, Jeffrey Myers, rabbin de la synagogue de Pittsburgh, où 11 personnes ont été tuées lors d’une fusillade en octobre dernier.

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