Jérusalem : Des chrétiens chassés de la vielle ville par des juifs extrémistes.

Des chrétiens chassés de la vielle ville ce dimanche 28 mai 2023, jour de pentecôte par des juifs extrémistes à Jérusalem. Cette fois l’incident est pleinement assumé par le maire adjoint, qui a même organisé le rassemblement anti-chrétien.

« Jérusalem est à nous. Partez d’ici », scandent des dizaines de juifs extrémistes. La police israélienne tente péniblement de repousser la foule, d’ouvrir un passage, pour évacuer des touristes étrangers chrétiens. Les images ont fait le tour des réseaux sociaux.

« Ils s’en sont pris aux chrétiens juste ici, à cet endroit », témoigne Wadii, qui se trouvait sur les lieux. Ils les ont chassés et insultés. C’est du pur racisme anti-chrétiens. Ces jeunes juifs pensent que tout leur appartient ici. Ils viennent, et ils insultent les touristes, et leur disent : on ne veut pas de vous ». Une manifestation de haine, dont a également été aussi témoin Mohamed qui s’inquiète des conséquences. « S’il n’y a plus de touristes, les boutiques fermeront et on perdra tout. Mais ça ne fera aucune différence pour ces jeunes juifs, qui vivent au crochet de l’État », estime Mohamed. 

Depuis le début de l’année, ces agressions se multiplient. À chaque fois, les autorités israéliennes les condamnent. Mais cette fois, le maire adjoint de Jérusalem assume pleinement. Arié King affirme avoir rassemblé des dizaines de juifs pour lutter contre des prosélytes, des missionnaires chrétiens. « Tout chrétien, bouddhiste, musulman ou peu importe, qui veut venir en Israël est le bienvenu. Mais si vous venez ici pour nous faire du mal, nous porter atteinte à nous, juifs, qui vivons ici, vous n’êtes pas le bienvenu. La conversion au christianisme est contraire à notre religion », explique Arié King.  

Source : RFI

Krismel Bamba

Pakistan / enceinte de cinq mois, une femme chrétienne est battue par la police

 Enceinte de cinq mois, Asma Gulfam, femme de ménage chrétienne a été battue par la police à cause de sa foi le 18 avril 2023. Ses employeurs l’accusaient de leur avoir dérobé de l’argent.

Des semaines avant, Asma avertit ses employeurs qu’elle doit quitter son emploi à cause d’un problème de santé lié à sa grossesse. Chose qu’ils refusent.

Cependant, ces derniers l’ont accusé de leurs avoir volé un million de roupies, soit environ 3200 euros le 18 avril 2023. Asma nie cette accusation. Toutefois, elle est conduite de force dans une pièce où un sous-inspecteur adjoint de la police, Ijaz Ahmed, et trois autres policiers attendaient avec son employeur, a-t-elle mentionné au Morning Star News

« Dès qu’ils m’ont vue, les policiers dirigés par Ijaz ont commencé à me lancer des injures et des malédictions, ils ont menacé de déchirer mes vêtements si je n’admettais pas le vol présumé, mais quand j’ai refusé, ils m’ont tiré les cheveux et ont commencé à me frapper sans pitié. Pendant la torture, Ijaz a aussi essayé de m’arracher les ongles. J’ai été retenue en otage dans la maison de Huda pendant tout ce temps et j’ai été torturée à plusieurs reprises mes agresseurs m’ont reproché d’être chrétienne et ont dit que personne ne pouvait me sauver d’eux jusqu’à ce que j’avoue la fausse allégation », a-t-elle déclaré

Son mari, Gulfam Masih, a lui aussi été gardé en détention illégale pendant une semaine après qu’il soit allé se plaindre à la police, selon les propos d’Asma.

« La vie de mon enfant à naître était sérieusement menacée en raison d’une hémorragie interne, mais les médecins ont réussi à la sauver », a-t-elle conclus.

Pour Imran Sahotra du Maseehi Bedari Tehreek (Mouvement d’éveil chrétien), « l’affaire montre comment la communauté chrétienne vulnérable n’a pas accès à la justice au Pakistan ».

« La famille musulmane a usé de son influence pour rejeter la plainte d’Asma contre sa torture, puis a enregistré un faux témoignage contre le couple pour ‘’leur donner une leçon. (…) Le policier doit être puni, car la pauvre femme aurait pu perdre son enfant à naître ou mourir elle-même à cause de sa torture. »

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Il s’agit pour lui d’un schéma habituel. Parce que, « de nombreux chrétiens pauvres sont victimes de fausses allégations, y compris de blasphème, s’ils choisissent de cesser de travailler pour leurs employeurs musulmans. Le schéma est assez similaire lorsque vous examinez de tels cas. Notre peuple continuera à souffrir de la persécution à moins que nous ne nous unissions en tant que communauté et que nous n’élevions une voix collective contre cette oppression et que nous demandions justice »

Belphine Konan

Source : infochretienne

Kenya : Plus de soixante-dix corps de fidèles exhumés suite au ‘’jeûne pour rencontrer Jésus’’.

Plus de soixante-dix corps de fidèles de l’Eglise internationale de bonne nouvelle(Good News international Church) exhumés ce lundi 24 Avril 2023 dans la forêt de shakahola, située dans l’est du Kenya, après avoir ‘’jeûné pour rencontrer Jesus’’ sous l’instruction du pasteur Paul Mackenzie Nthenge.

Les faits remontent au  samedi 15 avril 2023 où des responsables de la police kényane ont mentionné sept décès dans le cadre d’une vaste enquête après l’arrestation de Paul Mackenzie Nthenge, qui aurait dit à ses fidèles de s’affamer pour “rencontrer Jésus”.

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Les dépouilles de quatre adeptes de l’Église dirigée par Makenzie Nthenge avaient déjà été retrouvées la semaine dernière par les autorités. Onze autres fidèles les plus jeunes de 17 ans ont été transportés à l’hôpital, dont trois dans un état critique, après avoir été secourus le 14 avril.

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Krismel Bamba

BRESIL/ DES POLICIERS DEMANDENT L’AIDE DE DIEU POUR RETROUVER UN TUEUR EN SERIE

Le 21 juin dernier, des policiers se sont mis en prière pour demander l’aide de Dieu, avant de se lancer aux trousses de Lázaro Barbosa Sousa, dans une forêt, de nuit.

En effet, ce dernier fait actuellement partie des hommes les plus recherchés au Brésil ces dernières semaines. Le 9 juin dernier, il a abattu trois membres de la même famille, le père et ses deux enfants, et enlevé la mère. Elle a été retrouvée morte dans un ruisseau trois jours plus tard. Ces homicides n’étaient pas les premiers de ce tueur en série. Plus de 300 policiers sont à sa recherche, accompagnés de drones, d’hélicoptères et de chiens.

Guiame rapporte les mots de leurs prieres : « Éclaire, Seigneur, nos pas. Éclaire chaque gendarme militaire, chaque gendarme qui est ici imprégné de cette mission, Seigneur, de capturer cet individu, cet ennemi de la société, cet ennemi du bien, Seigneur. (…) Donne nous la grâce, Seigneur, de le capturer, de mettre fin aux souffrances de cette société. Puissions-nous ramener la paix, Seigneur. Que la paix règne, Seigneur. Protège chaque policier, chaque policier, Seigneur, de ta main protectrice. Que le mal ne s’approche pas de nous, Seigneur. Que le mal ne vienne pas, Seigneur. Que le mal succombe, Seigneur, devant nous. […] Que le Seigneur nous montre où se trouve cet individu afin que nous puissions le trouver. »

Le Jeudi 24 juin dans l’après-midi, la police encerclait un homme retranché dans une ferme. Ils suspectent qu’il s’agisse de Lázaro Barbosa Sousa.

KENYA: UN CHEF DE POLICE UTILISE LA BIBLE POUR LUTTER CONTRE LA CRIMINALITÉ

L’article publié par Infochrétienne le vendredi 13 septembre, a affirmé que l’officier William Sifuna, chef de la police de Maralal, ville située au nord du Kenya, utilise la Bible pour lutter contre la criminalité.

L’officier Sifuna n’est pas que le chef de la police de Maralal. Il est également pasteur dans l’église de la ville. Alors, pour combattre le banditisme qui sévit dans sa circonscription, il a décidé d’utiliser sa Bible.

« Pour lutter contre le crime, nous avons besoin de Dieu. Nous ne pouvons pas le faire nous-mêmes. Nous avons besoin de l’intervention de Dieu dans tout ce que nous faisons en tant que force de police. »

Il aime se positionner comme un « médiateur ». De nombreux cas de banditisme gérés par la police de cette ville sont liés au vol de bétail. Quand William Sifuna arrive sur place, il intervient selon les principes de la Bible. Le voleur doit restituer ce qu’il a volé, demander pardon à la victime et établir un plan pour ne pas retomber dans la criminalité.

« Je suis prêt à me défendre face à une menace mortelle. Mais je préfère utiliser l’amour et la médiation. […] Avant de les enfermer, je profite de l’occasion pour leur prêcher ou les conseiller. Et quand ils sortent des cellules froides, la plupart d’entre elles confessent et se détournent du crime. »

Conscient de la tragédie que vivent certains jeunes des rues de Maralal, le policier a mis en place un centre de secours pour mineurs dans le commissariat. Il supervise également les actions d’un centre pour enfants à Kilimambogo.

« C’est simple, car tout ce qu’il faut, c’est une attitude et des valeurs que le service de police s’efforce d’adopter. En tant que policiers, lorsque nous respectons les gens, ils nous respecteront également. Les policiers ont juste besoin de traiter les gens avec respect. Nous sommes appelés à protéger et à rassurer les gens. »

Alors que la police locale est souvent jugée « brutale » dans cette région, William Sifuna tente d’ouvrir une nouvelle voie.

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