KENYA: UN CHEF DE POLICE UTILISE LA BIBLE POUR LUTTER CONTRE LA CRIMINALITÉ

KENYA: UN CHEF DE POLICE UTILISE LA BIBLE POUR LUTTER CONTRE LA CRIMINALITÉ

L’article publié par Infochrétienne le vendredi 13 septembre, a affirmé que l’officier William Sifuna, chef de la police de Maralal, ville située au nord du Kenya, utilise la Bible pour lutter contre la criminalité.

L’officier Sifuna n’est pas que le chef de la police de Maralal. Il est également pasteur dans l’église de la ville. Alors, pour combattre le banditisme qui sévit dans sa circonscription, il a décidé d’utiliser sa Bible.

« Pour lutter contre le crime, nous avons besoin de Dieu. Nous ne pouvons pas le faire nous-mêmes. Nous avons besoin de l’intervention de Dieu dans tout ce que nous faisons en tant que force de police. »

Il aime se positionner comme un « médiateur ». De nombreux cas de banditisme gérés par la police de cette ville sont liés au vol de bétail. Quand William Sifuna arrive sur place, il intervient selon les principes de la Bible. Le voleur doit restituer ce qu’il a volé, demander pardon à la victime et établir un plan pour ne pas retomber dans la criminalité.

« Je suis prêt à me défendre face à une menace mortelle. Mais je préfère utiliser l’amour et la médiation. […] Avant de les enfermer, je profite de l’occasion pour leur prêcher ou les conseiller. Et quand ils sortent des cellules froides, la plupart d’entre elles confessent et se détournent du crime. »

Conscient de la tragédie que vivent certains jeunes des rues de Maralal, le policier a mis en place un centre de secours pour mineurs dans le commissariat. Il supervise également les actions d’un centre pour enfants à Kilimambogo.

« C’est simple, car tout ce qu’il faut, c’est une attitude et des valeurs que le service de police s’efforce d’adopter. En tant que policiers, lorsque nous respectons les gens, ils nous respecteront également. Les policiers ont juste besoin de traiter les gens avec respect. Nous sommes appelés à protéger et à rassurer les gens. »

Alors que la police locale est souvent jugée « brutale » dans cette région, William Sifuna tente d’ouvrir une nouvelle voie.

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