Côte d’Ivoire : L’AJOMI (association de la jeunesse de l’Eglise Œuvre Mission International) organise son forum sur l’employabilité et l’entrepreneuriat des jeunes.

 L’Association de la jeunesse de l’Eglise Œuvres et missions internationales (AJOMI) a organisé la première édition de son forum, dénommée « Floraison 2024 » portant sur le thème « Emploi salarié et entrepreneuriat » ce vendredi 15 novembre 2024 à yopougon au siège de la die Eglise.

Cette rencontre a réuni plus de 1000 jeunes du grand Abidjan pour échanger sur les défis professionnels et économiques auxquels ils font face.

Selon la présidente de l’association, Dan Edith épouse Koffi, ce forum constitue une plate-forme d’échanges, de formation et de transformation de mentalités. « La jeunesse représente l’avenir de notre nation et il est urgent de lui fournir les outils nécessaires pour réussir et avoir plus d’impact sur la société », a-t-elle déclaré. Cet événement a pour objectif de favoriser le coaching, le réseautage et la création d’opportunités, tout en suscitant des solutions concrètes pour améliorer l’employabilité et l’autonomisation des jeunes par l’entrepreneuriat et une meilleure orientation. Des panels ont exploré des thématiques variées, telles que les défis de l’insertion professionnelle, les opportunités dans les secteurs public et privé, l’accès aux nouvelles technologies pour l’emploi et la création de richesse. Les discussions ont notamment mis en lumière les défis structurels liés à l’emploi des jeunes en Côte d’Ivoire, avec notamment 400 000 nouveaux diplômés qui entrent chaque année sur le marché du travail, pour seulement 9 900 emplois disponibles, révèle une enquête de 2015.

Financier et panéliste, Jean-Baptiste Koli a souligné l’importance de formaliser les projets entrepreneuriaux pour bénéficier des financements disponibles. « Le tissu économique ivoirien repose à 90% sur les PME, mais celles-ci peinent à se développer faute d’accès aux financements bancaires. Il est essentiel d’éclairer les jeunes entrepreneurs sur les possibilités qu’offrent l’État et les structures parapubliques pour les accompagner dans leur croissance », a-t-il déclaré.

Pour le président fondateur de l’église baptiste œuvres et mission internationale, Dion Yayé Robert, ce forum est « une opportunité de promouvoir l’esprit de créativité et de développement parmi une jeunesse mature et intellectuelle ». « La jeunesse doit incarner son rôle d’acteurs de développement dans notre société », a-t-il ajouté.  Le coordinateur de la jeunesse de l’Église, le révérend pasteur Boutou Edmond, a mis, pour sa part, l’accent sur l’importance de conjuguer spiritualité et engagement social. L’Église baptiste Oeuvres et mission internationale fait des efforts pour accompagner les jeunes à travers des programmes d’insertion professionnelle. « Avec 187 425 jeunes membres à travers le monde, elle a permis à de nombreux jeunes de s’épanouir professionnellement, aussi bien en Côte d’Ivoire qu’à l’étranger », a-t-il ajouté.

Floraison 2024 marque un jalon important dans l’accompagnement des jeunes vers une meilleure employabilité et une autonomie durables, grâce à une combinaison de solutions pratiques et de valeurs spirituelles solides, a indiqué la présidente de l’AJOMI.

Source: AIP

Krismel Bamba

Payement de la dîme : Ma négligence a failli me couter la vie.

La dîme est une ordonnance pour tout chrétien. La désobéissance à cette pratique conduit à des châtiments venant du Seigneur Jésus. Tel fut le cas de ce jeune  chrétien vivant à Abobo.

Je me nomme Y.I étudiant en Gestion Commerciale et membre d’une assemblée du message. De façon récurrente, je négligeais le payement de la dîme. Lorsque j’ai une petite entrée d’argent, je privilégie mes besoins personnels et je me dis qu’en ce qui concerne la dîme cela peut attendre. Mais, cette mauvaise habitude a failli un jour me coûter la vie.

 En effet, un dimanche après le culte, j’ai reçu une importante somme d’argent de la part d’un parent. Au lieu de m’acquitter de ma dîme, j’ai jugé bon d’en différer le payement et m’offrir un nouveau téléphone portable, en remplacement de celui qui était défectueux. Ainsi, le lendemain vers 20 h, après avoir effectué toutes mes courses, je rentrais tout joyeux à la maison. Chemin faisant, j’ai ressenti le besoin d’uriner.

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J’ai privilégié le téléphone à la dîme

 Alors, j’ai marqué un arrêt près d’un grand caniveau pour me soulager. Au même  moment, j’ai aperçu cinq jeunes hommes venant dans ma direction. Arrivé à mon niveau, l’un d’entre eux s’est approché de moi feignant  d’avoir un besoin pressant. Pendant que ses compagnons patientaient à quelques mètres de là. Il sort plutôt un couteau automatique qu’il avait enfoui dans son pantalon. Lorsque j’ai discerné que j’avais affaire à des braqueurs, j’ai essayé de m’échapper. Malheureusement, j’ai glissé et je suis tombé dans un caniveau.

Puisque j’avais perdu l’équilibre, j’ai préféré garder mon calme pour éviter d’aggraver mon sort. Ils m’ont tous rejoint dans le canal d’évacuation et ont pointé leurs couteaux sur ma gorge et mon bas ventre. Quand ces brigands m’ont saisi par les cols, pris par l’étau, sans même qu’ils me demandent quoi que ce soit, je leur ai remis tout ce que j’avais en ma possession. C’est-à-dire mon téléphone portable nouvellement acquis et deux autres. J’étais vraiment triste sur le champ mais plus tard après réflexion, j’ai compris que cette agression est survenue parce que je n’ai pas voulu payer ma dîme. J’exhorte donc les frères et sœurs à toujours payer leur dîme. Pour ma part, j’ai été délivré de ce mauvais comportement.

Que Dieu vous bénisse !

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Krismel Bamba

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