Interview/ Huterson Seri : « Le vécu des vacances chez un apprenant doit dépendre de son rendement scolaire. »

Interview/ Huterson Seri : « Le vécu des vacances chez un apprenant doit dépendre de son rendement scolaire. »

« Le vécu des vacances chez un apprenant doit dépendre de son rendement scolaire », nous dit M. Huterson Seri. Ce professeur d’Histoire-géographie, par ailleurs responsable de la structure de cours à domicile SK Group éducation nous instruit sur la manière dont chaque élève est censé mettre à profit ses vacances scolaires à travers cette interview qu’il nous a accordée. Lisons-le.

Qu’entend-on par vacances scolaires ?

C’est une période au cours de laquelle les élèves ne vont pas à l’école. Elle s’étend généralement sur 2 ou 3 mois ; ce, pour leur permettre de se reposer après une longue année scolaire.

Pour certains, les vacances scolaires sont l’occasion pour les élèves d’apprendre d’autres choses en dehors de l’école. Quel commentaire faites-vous à ce sujet ?

Effectivement. Plusieurs de nos encadrés s’adonnent à des activités extrascolaires notamment la natation, le basketball et les arts martiaux. Certains parents dirigent leurs enfants vers des colonies de vacances pour qu’ils acquièrent d’autres expériences en dehors de l’école. À notre niveau, nous organisons des cours de vacances à domicile auxquels prennent part ces élèves ; sans que cela ne les empêche de se divertir.

Parlant de cours de vacances à domicile, n’est-ce pas là une forme de restriction de la liberté de ces apprenants ?

Aucunement. Durant l’année scolaire, les élèves pour la plupart ont cours les matins et les soirs. Et nos programmes d’étude sont faits en fonction de l’emploi du temps et de la disponibilité de l’apprenant. Dans certains cas, quand l’enfant n’a pas obtenu de résultats satisfaisants durant l’année scolaire précédente, les parents nous sollicitent en cette période de vacances pour renforcer leurs capacités.

Alors, le vécu de ces vacances diffère d’un élève à un autre…

Exactement. Cela dépend de chaque parent. À ce propos, certains parents ont refusé que leurs enfants prennent part à ces cours de vacances à domicile ; justifiant leur choix par le fait qu’ils préfèrent que leurs enfants puissent bien se reposer. Par contre, d’autres veulent que leurs enfants étudient au minimum deux heures par jour.

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Vous en tant que professionnel de l’éducation, quelle formule proposeriez-vous pour concilier vacances et études ?

Pour des élèves qui ont eu une année scolaire assez difficile avec des résultats peu probants, il serait judicieux pour leurs parents d’opter pour des cours de mise à niveau en faveur de ces derniers.  Ainsi, à la rentrée scolaire prochaine, ils seront à même de figurer parmi les meilleurs de leurs classes. Cela dit,le vécu des vacances chez un élève doit dépendre de son précédent rendement scolaire. Ceux qui ont eu de mauvais résultats doivent profiter de cette pause académique pour se mettre au travail. Je tiens à préciser que les cours de vacances à domicile que nous organisons sont différents de ceux tenus dans les écoles.  Nous ne mettons pas la pression sur l’élève. Tout est mis en œuvre pour ne pas que l’encadré ait l’impression d’être entre les quatre murs d’une salle de classe classique. On peut étudier avec l’élève pendant deux heures pour le secondaire et une heure pour le primaire. Notre programme est établi de sorte qu’ils puissent vaquer à leurs activités extrascolaires.

Vous n’avez pas manqué tout à l’heure de faire le distinguo entre les cours de vacances à domicile et ceux organisés dans les écoles. Quelle est la différence ?

Pour les cours de vacances à domicile, l’encadreur à sa charge un seul élève. Du coup, il a le temps de détecter ses lacunes et travailler pour y remédier. Sans toutefois jeter du discrédit sur les cours de vacances organisés par des collègues dans les écoles, à notre niveau, on s’arrange à exécuter au moins 80% du programme scolaire. Ce qui n’est pas le cas pour les autres cours de vacances qui sont plus focalisés sur les premiers cours.

À ce propos d’aucuns disent que ces cours ne concernent que le premier trimestre…

Effectivement. Souvent, c’est juste pour les deux premières semaines du premier trimestre. Notre structure d’encadrement s’arrange à exécuter au moins 80% du programme scolaire de la classe concernée. Cela devient donc une révision pour nos encadrés jusqu’au troisième trimestre de l’année scolaire.

Quel conseil donner à tous ces enfants en période de vacances pour une meilleure préparation ?

Je leur dirai d’avoir un programme bien précis. Ils peuvent consacrer deux heures de temps aux études et profiter du reste de leur temps comme bon leur semble. Aux apprenants qui n’ont pas eu de bonnes moyennes durant l’année scolaire écoulée, ils doivent s’atteler à réviser pour se mettre à niveau. En outre, les élèves en classe d’examen doivent savoir que l’examen se prépare depuis les vacances scolaires. Ils gagneraient donc à opter pour des cours de vacances.

Que doit-on retenir de cet entretien ?

Les études sont très importantes pour un élève. Même en temps de repos, ils doivent toujours rester connectés aux études dans une certaine mesure. Aussi, je tiens à souligner que SK Group est une structure de formation très sérieuse avec un personnel d’encadrement qualifié. Nous avons participé à l’admission de plusieurs élèves aux examens à grand tirage tant au niveau du système français que celui de la Côte d’Ivoire. Nous vous remercions pour la lucarne que vous nous avez offerte pour aborder ces questions éducatives.

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Par Ange Martial N’guessan

Côte d’Ivoire : le révérend Kambiré Naba exhorte les élèves et parents exhorte à jouer leur partition dans le bon fonctionnement de l’école

Lors de la première journée nationale de prière pour l’école autour du thème « Tous responsables de la protection de l’enfant pour une école de qualité le révérend Kambiré Naba de l’église des assemblées de Dieu de Tiebissou exhorte les élèves et parents à jouer leur partition dans le bon fonctionnement de l’école, ce dimanche 29 octobre 2023 au temple de ladite assemblée dans le centre région du bélier.

L’homme de Dieu a demandé aux élèves de s’adonner aux études et refuser les vices du temps que sont les violences de tous genres, les différentes drogues, l’indiscipline, la facilité, la fraude, la sexualité précoce, les grossesses en milieu scolaire. « Sachez que si vous êtes studieux aujourd’hui vous aurez un bel avenir. En d’autres termes, ce que vous faites aujourd’hui déterminera votre vie de demain », a recommandé le guide religieux aux élèves de Tiébissou.
Aux parents, l’homme de Dieu a demandé de prendre conscience de leur rôle dans l’éducation des enfants.

« Nous devons suivre et contrôler nos enfants à la maison et même à l’école en nous y rendant de temps en temps. Quand nous voyons que notre enfant porte des habits, utilise un portable de haute qualité que nous n’avons pas acheté pour lui, quand nous constatons un comportement bizarre chez notre enfant, nous devons y voir clair », a souligné le révérend Kambiré.

L’adjoint au chef d’établissement (ACE) Zogbé Fidèle, représentant le proviseur du lycée moderne Coffi Gadeau de Tiébissou, a demandé aux élèves et aux parents de faire confiance aux enseignants, aux personnels administratifs et d’encadrement qui sont là pour les guider et les aider. « Les sanctions pour ceux qui commettent des fautes ne visent pas à leur faire du mal, mais elles visent à les redresser, à les guider. Car nous devons vivre dans la société selon des règles, sinon ce serait la jungle », a-t-il terminé.

Comme des élèves du lycée moderne Coffi Gadeau, des écoliers de l’inspection de l’enseignement préscolaire et primaire de Tiébissou et leurs encadreurs ont participé à cette journée nationale de prière organisée au temple des assemblées de Dieu de la ville.

Source : AIP

Krismel Bamba

Education / Collaboration enseignant-parent clé à main pour la réussite de l’enfant

L’impact de la collaboration parents enseignant quel impact sur l’éducation de l’enfant ? Institutrice depuis 2012, Mme Ouffoué Milca explique l’importance de la collaboration afin d’assurer un belle avenir à  l’enfant.

Quels sont les facteurs pour garantir la réussite d’un enfant dans ses études ?

Pour garantir la réussite d’un enfant, il y’a deux collaborateurs qui doivent entrer en ligne de compte : le parent et l’enseignant

Qu’attendez –vous des parents ?

Nous avons besoin d’une collaboration franche avec les parents. Qu’ils fassent un suivi, en venant de l’école pour s’enquérir du travail de leur enfant, les avancées ou faiblesses. Ils doivent aussi être à l’écoute et se montrer disponible chaque fois qu’il y a un problème concernant leur enfant.

Le comportement de l’enfant peut –il avoir un impact sur sa réussite scolaire ?

Oui, le comportement de l’enfant peut avoir un impact sur sa réussite scolaire.

Et comment ?

Déjà le manque de respect à son enseignant est un obstacle. Si l’enfant ne respecte pas l’enseignant et se comporte mal envers les autres élèves de sa classe, ce sera difficile qu’il apprenne.

Un parent pensant donner une bonne éducation à son enfant, pourrait –il admettre que ce dernier est indiscipliné a l’école ?

Le plus souvent, il y a des enfants qui montrent un comportement agréable à la maison, mais lorsqu’ils sortent, c’est le contraire.

Dans un tel cas que faites-vous ?

On convoque le parent et on échange avec lui afin qu’il corrige cela a la maison.

Il y a malheureusement des cas ou l’enfant est victime du mauvais traitement des parents.

Effectivement, nous avons été confrontés à de telles situations. Nous avons été obligés de parler avec des parents pour trouver un terrain d’entente, pour que l’enfant soit dans un bon climat. Car, si le climat familial n’est pas approprié, peu importe les cours dispensés par l’enseignant, psychologiquement l’enfant déjà démoralisé ne pourra rien apprendre.

Comment doit-être ce climat social, pour que l’enfant soit dans un confort psychologique ?

Il faut d’abord la paix à la maison. L’harmonie familiale favorise l’épanouissement de l’enfant. Lorsqu’il est maltraite ou quand il y’a toujours des palabres à la maison, l’enfant n’est pas heureux. Aussi, un enfant qui trouve à peine de quoi manger et vient à l’école dans la faim ne peut pas apprendre. Tous ces facteurs ont un impact négatif sur le rendement.

Certains parents mettent tout à la disposition de leurs enfants. Et lorsque ces derniers produisent de mauvais résultats, on pointe du doigt l’enseignant.

Il ne s’agit pas seulement de mettre tout à la disposition de l’enfant et s’attendre à ce qu’il produise un bon résultat. Quand l’enfant rentre à la maison, il faut aussi vérifier s’il fait ses exercices, ses devoirs et s’il révise ses leçons.

La réussite d’un enfant dépend-elle de son niveau d’intelligence ?

Il n’y a aucun enfant qui nait sot. La différence se fait au niveau du suivi et de l’intérêt que les parents donnent à l’enfant. Si tous ces éléments sont réunis on peut facilement mettre l’enfant à niveau et lui garantir une réussite.

Divine winner

FRANCE/ PRES DE 50 % DE LYCEENS TEMOINS DE CONTESTATION DE COURS DES MOTIFS RELIGIEUX

L’Ifop a publié un rapport d’étude le 9 décembre sur le thème de la laïcité à l’école. Il révèle que près d’un lycéen sur deux (48%) rapporte avoir observé des élèves contester le contenu d’un enseignement au nom de la religion.

Les questions d’éducation morale et civique, de mixité et d’égalité homme-femme sont les plus propices à la contestation. Les cours d’éducation sportive sont aussi concernés. L’étude montre une importance plus forte de la contestation dans les zones d’éducation prioritaire.

L’étude révèle aussi que 24% des lycéens refuseraient d’entrer dans un édifice religieux lors de visites et 27% contesteraient les repas de Noël. Le rapport conclue qu’il existe un clivage entre jeunes et moins jeunes d’une part, et entre les jeunes musulmans et le reste de la jeunesse d’autre part.

Source : Evangeliques.info

FRANCE : MOBILISATION ET PRIÈRE POUR LA RENTRÉE SCOLAIRE ET UNIVERSITAIRE

La rentrée universitaire approche. Les Groupes bibliques universitaires (GBU) de France ont lancé un appel à se mobiliser dans la prière durant une semaine spéciale d’intercession qui aura lieu du 8 au 14 septembre. L’objectif, c’est que de nombreux étudiants et lycéens découvrent l’espérance de l’Evangile au cours de cette année.

Dans son communiqué, Micaël Razzano, secrétaire général des GBU de France, invite à prier sur deux axes: le premier pour les groupes GBU et les étudiants qui les fréquentent afin qu’ils soient inspirés et encouragés dans leur témoignage, tout en étant authentiques et cohérents. Le second, pour une soif spirituelle chez les étudiants non croyants et une percée face aux préjugés sur la foi et la Bible.

Du côté des parents d’élèves, les chrétiens se mobilisent également. Neuf associations protestantes soutiennent la lettre que le Comité Protestant évangélique pour la Dignité Humaine (CPDH) a envoyée aux parents le 2 septembre, afin de les rendre attentifs sur une nouvelle loi intitulée «école de la confiance». Selon le CPDH, cette loi qui comporte un bon nombre de propositions intéressantes, telles qu’une sensibilisation au développement durable, une lutte contre le cyberharcèlement et un renforcement de mesures pédagogiques. Elle comporte néanmoins quelques points qui pourraient inquiéter les parents chrétiens, toujours selon le CPDH. L’âge de la scolarité obligatoire se voit abaissé à 3 ans, avec un contrôle renforcé sur l’éducation dispensée en famille.

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