Arabie Saoudite: Par la prière des infirmières, un musulman guérit de Covid-19 accepte Jésus.
Publié le mercredi 8 juillet 2020 sur le site Ichretien.com, un musulman arabe de 42 ans a eu une expérience avec Jésus lors du traitement de Covid-19 dans un hôpital en Arabie saoudite après avoir reçu une prière d’infirmières chrétiennes.
Après avoir assisté à un mariage, Al-Safar (nom fictif pour des raisons de sécurité) a commencé à souffrir de fièvre et de toux. En quelques jours, diagnostiqué au nouveau coronavirus, il était dans l’USI avec une condition aggravée.
Al-Safir avait déjà rencontré des chrétiens, mais il évitait toujours toute interaction avec eux. Jusqu’à ce qu’une des infirmières de garde de l’aile Covid-19 , qui est chrétienne, pose la question: « Puis-je prier pour vous? »
Craignant la mort, Al-Safir a accepté. L’infirmière a appelé un autre collègue, qui est également chrétien, et les deux ont prié d’une voix audible pour que le patient puisse entendre ses paroles. Au début, le musulman était irrité, mais sa respiration s’est progressivement améliorée.
« Savez-vous qui nous prions pour votre soulagement? », A demandé l’une des infirmières. Il a répondu: « Je sais que vous avez prié le prophète Jésus. »
En cet instant, l’infirmière chrétienne a vu l’opportunité et l’a évangélisé. « Vous pensez que Jésus n’est qu’un prophète, mais Il est le Fils de Dieu », a-t-elle dit, expliquant le plan de salut présenté par l’Évangile.
Elle a ensuite délivré un message de guérison: «Par les meurtrissures de Jésus, nous avons été guéris. Si vous croyez en lui, vous serez guéri de la maladie et sauvé de la mort. Pouvez-vous croire en Jésus comme votre Seigneur et Sauveur? «
Al-Safir n’a pas répondu aux infirmières, mais a demandé à prier quelques heures plus tard, quand il a de nouveau eu beaucoup de mal à respirer. Les deux infirmières sont allées le voir, ont mis la main sur sa poitrine et ont prié.
À ce moment, Al-Safar a eu une vision de Jésus dans les nuages, entouré d’anges. Il a vu le Christ aux mains percées et a ressenti un fort sentiment de paix et de soulagement.
Lorsque les infirmières ont terminé la prière, il a ouvert les yeux et a raconté ce qu’il avait vécu. Il a ensuite accepté Jésus et a vécu un nouveau miracle, se remettant du coronavirus.
En rentrant chez lui, Al-Safar a témoigné de Jésus à sa femme et à ses enfants à propos de Jésus, qui ont également cru. Tout le monde se prépare maintenant pour le baptême, qui n’a pas encore été programmé car il n’y a pas de services en face à face. La famille est accompagnée d’une église liée à l’organisation Bibles for Mideast.
Le pasteur de l’église rapporte que trois autres patients musulmans de Covid-19, également priés par les infirmières, se sont rétablis. Parmi ceux-ci, deux se sont rendus à Jésus.
France : La liberté de culte doit être déconfinée, signent des juristes et universitaires dans une tribune.
Dans une tribune collective publiée dans La Croix le 27 avril, douze juristes et universitaires ont pointé le risque de porter une atteinte disproportionnée à la liberté de culte si les rassemblements dans les lieux de culte restent durablement interdits. Ils ont demandé qu’il soit permis aux croyants «de retrouver, dès le 11 mai, dans des conditions d’hygiène et de sécurité adaptées, le chemin de leurs lieux de culte».
«Les limitations actuelles à la liberté de culte, justifiées par la crise sanitaire, ne peuvent donc être maintenues qu’à la condition qu’elles soient absolument indispensables. Au fur et à mesure que la situation s’améliore, les restrictions doivent s’estomper.» selon les signataires parmi lesquels Jean-Baptiste Chevalier, Marc Dupré, Julien Ferrant, Louis Manaranche et Hubert Veauvy. Ils ont rappellé que la liberté de culte est reconnue par la Cour européenne des droits de l’homme «comme l’une des “assises” de nos sociétés démocratiques» et protégée par le Conseil constitutionnel et le Conseil d’État.
Ils ont montré du doigt le maintien d’une interdiction des cultes au-delà du 11 mai, date annoncée d’un déconfinement progressif, annoncé par le Président de la République Emmanuel Macron. Ce maintien de l’interdiction serait «difficilement compréhensible tandis que, dans le même temps, pourraient rouvrir au public les écoles, les services publics, les transports en commun, les tribunaux, les entreprises et la plupart des commerces», ont déclaré les signataires avant de s’interroger: «La liberté religieuse serait-elle moins précieuse que la liberté d’entreprendre ou de travailler?»
Selon les douze signataires, «lorsque la liberté religieuse est limitée, c’est une part essentielle de l’identité et de la dignité de l’Homme qui est mise à mal». Ils poursuivent ainsi : «L’homme ne vit pas seulement de pain. Son existence ne peut se résumer aux heures passées dans les supermarchés et devant des écrans, ni même à sa vie professionnelle. Confronté au drame de la solitude et au mystère de la mort, l’Homme redécouvre sa dimension spirituelle. Tout Homme a besoin de trouver, dans une foi vécue intimement et en communauté, un soutien pour s’élever plus haut.»
Brésil : Acte prophétique de prière contre le coronavirus.
Face au virus et sa propagation dans le monde, le Conseil des pasteurs de Campo Grande a organisé ce dimanche 19 avril un acte prophétique de prière en faveur du Brésil et contre le coronavirus.
Répondant à cet acte prophétique, des milliers de familles ont quitté leur domicile et sont allées manifester leur foi en public. Pendant plus d’une heure, les fidèles ont prié, chanté et glorifié Jésus Christ. De nombreuses familles avaient des drapeaux brésiliens. Au moins 3 000 personnes ont participé à l’évènement selon la police militaire. Sous la supervision de l’organisation, la plupart des fidèles portaient un masque et obéissaient à une certaine distance pour éviter la contagion. En plus des prières, des vivres ont été collectée pour être donnée aux familles nécessiteuses de la ville.
Le coronavirus, un jugement de Dieu ?
La crise du coronavirus frappe durement, et il est encore bien trop tôt pour dire si et quand elle va s’arrêter. En attendant, l’économie est en berne, nos systèmes de santé sont sous tensions, la vie courante semble s’arrêter. Et surtout, des personnes en grand nombre sont frappées par la maladie, et les décès se chiffrent en milliers, avec le potentiel de beaucoup plus. Face à tout cela, il est tentant et même normal de se demander ce que Dieu fait dans tout cela.
Non, parce que Dieu est amour ?
Une réponse trop rapide s’appuie sur l’amour et la bonté de Dieu pour dire que non, certainement Dieu n’y est pour rien. Mais cette réponse fait de Dieu un Dieu impuissant, un Dieu à qui les évènements échappent. Quel secours attendre alors d’un Dieu bien gentil, mais dépassé ? Et la Bible montre plusieurs fois que Dieu peut utiliser les malheurs les plus tragiques, tout comme la méchanceté des humains, pour accomplir ses bons desseins. D’ailleurs la crise du coronavirus conduit à minimiser le trafic aérien, ralentir notre vie frénétique, et donc à diminuer drastiquement nos émissions de CO2. Nous en savions la nécessité sans en trouver le courage, malgré des décennies d’avertissements scientifiques et tout le militantisme d’Extinction Rebellion, de Greta Thunberg et de sa génération. Avec le coronavirus, nous payons en partie le prix de notre modèle économique globalisé, tellement dommageable pour notre terre, et si nous tirons les leçons nécessaires, il se peut qu’à long terme l’humanité s’en porte bien mieux – mais cela demandera de ne pas tout reprendre « comme avant » sitôt la crise passée. Déjà aujourd’hui certains se demandent si l’amélioration de la qualité de l’air a sauvé plus de vies que le coronavirus n’en a coûté. Ainsi, on est en droit de se demander si le coronavirus est un moyen employé par Dieu en dernier recours pour nous faire saisir la nécessité de changements.
Touchés donc coupables ?
Une autre réponse déplacée voudrait voir le malheur frapper directement ceux qui le méritent le plus. Alors les victimes seraient des coupables, et les moins touchés pourraient se sentir assurés de leur supériorité morale. Cette logique, tentante en tout cas dans l’antiquité, a été explicitement refusée par Jésus. Confronté à deux tragédies de son époque, il a clairement refusé l’hypothèse selon laquelle les victimes auraient été plus coupables que tous leurs contemporains. Mais il enchaînait en avertissant : « Si vous ne changez pas de vie, vous mourrez tous comme eux » (évangile selon Luc, chapitre 13, versets 3 et 5). Devant Dieu, il n’est pas d’innocent, et s’il était question de mérite, c’est l’humanité entière qui devrait périr. Nous participons tous aux torts de nos sociétés, et nous faisons tous bien assez de mal à nos congénères pour encourir le jugement de Dieu. Et le mépris du Créateur, si courant et même valorisé, ne saurait être innocent si vraiment il y a un Dieu qui a tout amené à l’existence et qui peut faire valoir ses droits sur notre monde. Du reste, l’avertissement de Jésus ne vise pas seulement le risque d’une mort tragique, mais le plus grand drame de quitter ce monde en étant ennemis de son souverain maître. Dans cette optique, le coronavirus n’est pas l’entier du jugement de Dieu sur tout le mal commis par les humains, mais un avertissement, un signe avant-coureur. Parce que la pandémie menace tout un chacun, elle peut tous nous pousser à nous interroger sur notre vie, notre mortalité et notre destinée.
Repenser à sa vision de la vie
C’est pourquoi les temps de troubles et de malheurs, les drames et les épidémies sont des moments favorables pour le retour sur soi et le retour à Dieu, pour faire le point sur nos vies et mettre au jour ce qui emplit nos cœurs. Du reste nos ancêtres l’avaient bien compris, qui avaient régulièrement décrété des journées de jeûne et de pénitence à l’occasion de catastrophes, inondations ou épidémies, ce dont nous gardons la trace en Suisse, dans les Jeûnes fédéral, genevois ou autres. Cependant, ce n’est pas aux autorités politiques de proclamer la repentance, mais c’est chacun en son âme et conscience qui doit se positionner et se remettre en question. Et puisque les victimes ne sont pas plus coupables que n’importe qui, elles ont droit à toute notre compassion, et à toute l’aide que l’on puisse apporter.
En outre, une circonstance tragique comme celle que nous traversons est aussi un temps d’épreuve, un temps qui va manifester le caractère de chacun, un temps où nos réactions démontreront quel genre de personnes nous sommes, et ce que vaut notre société. Serons-nous de ceux qui se battent pour des rouleaux de papiers hygiéniques, ou de ceux qui aident les plus vulnérables et ceux qui sont en quarantaine à faire leurs courses ? De ceux qui prolongent et profitent de leur insouciance, ou de ceux qui prennent au sérieux les mesures qui permettent de protéger les plus faibles ? De ceux qui veulent avant tout sauver leur propre peau, ou de ceux qui œuvrent pour que la société surmonte l’épreuve ?
Ainsi, la tragédie que nous vivons est l’opportunité pour chacun de repenser à sa vision de la vie et à son comportement. La vision chrétienne met le positionnement face à Dieu au cœur de la question, bien que d’autres domaines puissent être touchés également.
COVID-19: TRUMP AFFIRME QUE C’EST LA LUMIÈRE DE CHRIST QUI GAGNERA
Dans son message pascal le 12 avril 2020, le président américain Donald Trump a encouragé les croyants à se réjouir de savoir que Jésus-Christ est ressuscité des morts et que les tribulations auxquelles son peuple est confronté n’auront jamais le dernier mot car la lumière du Christ triomphera toujours et cela même face au Covid-19, tout en félicitant ses concitoyens pour leurs actes conforme aux principes fondamentaux du christianisme.
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« Le coronavirus n’arrêtera pas Pâques. Même dans les heures les plus sombres, l’amour et la miséricorde abondants de Dieu sont inébranlables. La lumière du Christ triomphera toujours des épreuves et des tribulations parce qu’il a vaincu la mort. » a affirmé le président Donald Trump.
Ajoutant à cela, il a déclaré que peu importe les circonstances, le peuple américain célébrera toujours Pâques comme un moment de rajeunissement, de renaissance et avec un sens renouvelé du but et de la foi.
Par ailleurs, il a aussi félicité les actes d’amour, de solidarité du peuple américain face à cette pandémie.
« Tout au long de cette période difficile, nous avons été témoins des principes fondamentaux du christianisme – amour, compassion et gentillesse – reflétés dans les nombreux actes de courage, de générosité et de compassion du peuple américain. Les citoyens de notre pays ont pris à cœur les paroles de 1 Pierre 4 :10 : « Chacun devrait utiliser tout don qu’il a reçu pour servir les autres, administrant fidèlement la grâce de Dieu sous ses différentes formes », a-t-il dit.
« D’innombrables Américains ont généreusement répondu aux appels à l’aide dans leurs communautés et ont accompli des actes extraordinaires pour aider leurs voisins en cas de besoin. Les travailleurs de la santé et les professionnels de la santé ont travaillé sans relâche pour guérir les malades, et des milliers de bénévoles, de premiers intervenants, de travailleurs critiques et d’entreprises ont consacré leur temps et leurs ressources pour aider à vaincre ce virus », a-t-il ajouté.
En outre, il a exhorté ses citoyens à un peu plus de temps de prière pour le peuple et la force de leur pays. « Demandons à Dieu de tenir tous les Américains dans la paume de sa main. »
Les Etats-Unis sont les plus touchés, avec 26 064 décès du Covid-19 pour plus de 610 000 cas, puis l’Italie avec 21 067 morts, l’Espagne avec 18 255.
ETATS-UNIS: POUR FRANKLIN GRAHAM LA PANDÉMIE DE CORONAVIRUS EST «LE RÉSULTAT D’UN MONDE DÉCHU»
«Cette pandémie, c’est le résultat d’un monde déchu, un monde qui a tourné le dos à Dieu», a déclaré Franklin Graham dans un entretien diffusé sur Fox News le 4 avril. Le leader évangélique conservateur, président de l’ONG Samaritan’s Purse était interviewé sur l’hôpital de campagne de son organisation installé en plein Central Park à New York, ville au cœur de la pandémie de coronavirus aux Etats-Unis. Il a encouragé les gens à «prier» et à «demander de l’aide à Dieu».
«C’est à cause du péché qui est dans le monde. L’homme a tourné le dos à Dieu. Nous avons péché contre lui. Nous devons demander le pardon de Dieu. C’est tout ce que Pâques propose», a poursuivi Franklin Graham, des déclarations reprises par Christian Post. «Il s’agit de Dieu qui aime tellement le monde qu’il a donné son fils unique afin que quiconque croit en lui ne périsse pas mais ait une vie éternelle.» «Si nous mettons notre foi et notre confiance en Lui, Il pardonnera nos péchés et guérira nos cœurs et Il changera le cours de nos vies», a ajouté Franklin Graham.
Samaritan’s Purse est plus habituée à installer ses hôpitaux de campagne dans des pays en guerre comme en Irak ou dans des régions sinistrées par des ouragans, qu’à intervenir au cœur de New York. Le 1er avril, une unité de soins respiratoires de 14 tentes et 68 lits a ouvert pour prendre en charge les personnes souffrant du nouveau coronavirus. A ce jour, plus de 3000 décès sont à déplorer dans Big Apple.
Coronavirus : Un pasteur au Népal arrêté pour avoir prié contre le COVID-19
Selon Junu Acharya, la femme du pasteur
Acharya, son mari a reçu un appel le 23 mars vers 20 heures d’un inconnu
demandant la prière pour sa femme malade. Le pasteur Acharya a invité l’homme à
venir chez eux pour la prière. Cependant, quand on a frappé à la porte, quatre
policiers sont entrés dans la maison, ont entouré le pasteur, l’ont arrêté et
emmené au poste de police.
Dans une vidéo traduite par Morning Star News, les propos du pasteur Keshab
Acharya ont sans doute été la cause de son arrestation. Il a prié devant la
paroisse de son église en disant : « Hé, corona, tu vas mourir. Que toutes vos
actions soient détruites par la puissance du Seigneur Jésus. Je te réprimande,
couronne, au nom du Seigneur Jésus-Christ. le pouvoir ou le dirigeant Par de
cette Création, je vous réprimande… Par le pouvoir du nom de Jésus-Christ,
couronne, partez et mourez.
Le pasteur Mukunda Sharma, secrétaire
exécutif de la Nepal Christian Society, a déclaré à Morning qu’il avait exhorté
le surintendant de police du district à agir équitablement et à ne pas
impliquer le pasteur Acharya dans des accusations criminelles. « Il m’a assuré
que le pasteur n’avait été placé en garde à vue que pour une enquête. » a déclaré
le pasteur Sharma.
Malgré cette assurance, le pasteur Acharya a été présenté devant un juge et
placé en détention provisoire pendant sept jours. Le Népal étant désormais
verrouillé en raison de la propagation de COVID-19, le pasteur Acharya est
toujours en garde
à vue. Les dirigeants chrétiens du Népal ce sont également prononcés contre l’arrestation du pasteur
Acharya.
DIEU PRENDRA TOUJOURS SOIN
1 Rois 17:8-16
Nous pouvons tirer plusieurs leçons de ce récit de l’Ancien Testament. En les appliquant à nos vies, nous pourrons surmonter les nombreux défis qui se présenteront à nous durant cette période de confinement que nous traversons du fait de la pandémie à coronavirus.
Le prophète Élie vivait en Israël au temps du roi Achab. L’Éternel envoya une grande sécheresse sur le pays. Il n’y eut ni pluie, ni rosée pendant trois ans et six mois, et le peuple souffrait de la famine. Mais Dieu a pris soin de son serviteur. Il lui avait d’abord ordonné d’aller se cacher près du torrent de Kérith, qui est en face du Jourdain. Élie avait obéit, et Dieu l’avait nourri de façon miraculeuse. Personne ne savait où il était et personne ne connaissait ses besoins, cependant il ne manqua de rien (1 Rois 17:6). Pourtant, comme il ne pleuvait pas, l’eau diminuait sans cesse et, un jour, le torrent a séché.
Élie avait encore du pain et de la viande, mais l’eau du torrent diminuait de jour en jour.
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Il devait se poser des questions et avait de quoi s’inquiéter. Peut-être a-t-il prié comme beaucoup parmi nous aujourd’hui face à la situation qui prévaut: «Seigneur, que vais-je devenir? Où irai-je quand il n’y aura plus d’eau ou plus rien à manger?» Mais Dieu ne lui répondait pas.
Aussi longtemps qu’il restait un filet d’eau dans le torrent, il ne lui a pas adressé la parole. Il arrive que le Seigneur mette ainsi notre foi à l’épreuve: il ne nous répond pas immédiatement.
Alors nous sommes tentés de nous plaindre, de nous lamenter et de dire: «Seigneur, ne vois-tu donc pas dans quel embarras je me trouve?... Fais quelque chose Seigneur!»
Nous sommes un peu comme les disciples qui traversaient le lac avec Jésus.
Tout à coup comme le coronavirus, «Or, voilà que, soudain, un vent violent se déchaîne, les vagues se jettent contre la barque ; l’eau commence à la remplir. Et pendant ce temps, Jésus dort à l’arrière du bateau, la tête sur un coussin. Les disciples le secouent pour le réveiller. Maître, lui crient-ils, tu ne vois pas que nous sommes en train de périr. Tu ne t’en soucies pas ?» (Marc 4:37-38).
Comme s’ils pouvaient périr avec Jésus dans la barque!
Nous ne pouvons pas périr avec le Seigneur à nos côtés.
Restons donc calmes, ne nous affolons pas à cause de cette pandémie.
Nous sommes appelés à vivre par la foi et non par la vue. Lorsque nous ne manquons de rien, nous n’avons pas besoin d’avoir la foi. Mais quand nous nous trouvons dans une situation éprouvante comme celle que nous traversons actuellement, nous sommes alors obligés de faire confiance au Seigneur.
1 Rois 17 : 6 « Les corbeaux lui apportent du pain et de la viande matin et soir, et Élie boit l’eau du torrent. » Si nous savons attendre dans le calme et la confiance, le Seigneur finira toujours par nous tirer d’affaire.
Nous reconnaîtrons alors qu’il agit toujours au moment voulu et qu’il intervient toujours à temps pour nous secourir.
Les corbeaux viendront nous apporter du pain et de la viande matin et soir durant cette période de la pandémie à coronavirus.
Ayons confiance au Seigneur qui prendra soin de nous malgré tout.
Croyez-vous en cela ? Cette leçon mérite d’être prise au sérieux par les hommes et femmes de foi que nous sommes.
Fulbert SINEMEHO
COVID-19 : LE PASTEUR GILLES SAX TÉMOIGNE DE SA GUÉRISON
Gilles Sax, pasteur de l’Eglise la Porte Ouverte Chrétienne de Guyane, à Mana, dans l’Ouest guyanais, fait partie des premières personnes atteintes du coronavirus dans la région ultramarine. Il fait également partie des premières personnes guéries. Il en a témoigné le 24 mars au micro de Guyane la 1ère.
Dès son arrivée en Guyane, au retour de Mulhouse où il était présent du 17 au 21 février, Gilles Sax tremblait de tous ses membres, et pensait à avoir une mauvaise grippe. Ce n’est qu’au bout de dix jours qu’il a commencé à être essoufflé ayant du mal à respirer. Il a été testé positif au coronavirus. Comme de nombreuses personnes infectées, il témoigne aussi avoir connu une perte du goût et de l’odorat. Il a exprimé sa reconnaissance envers les services de santé pour sa prise en charge. «Respectez les gestes barrières, respectez le confinement», a-t-il imploré à la population guyanaise.
Interroger sur une éventuelle prise de risque d’avoir participé au rassemblement mulhousien le pasteur évangélique répond : «Le 21 février, dernier jour du rassemblement, la direction générale de santé a envoyé un mail à tous les médecins de métropole disant qu’il n’y a aucune chaine de contamination du coronavirus en métropole. Evidemment, personne ne pouvait savoir.»