600 000 PERSONNES PROTESTENT CONTRE LA PMA DANS LES RUES DE PARIS

« Société sans père, société sans repère », « Liberté, Égalité, Paternité » : sur les banderoles rouges et vertes, 600 000 manifestants venus de toute la France ont manifesté contre le projet de loi bioéthique le dimanche 6 octobre à Paris.

Tous étaient présents pour rappeler leurs combats : l’injustice de l’autorisation de « la fabrication d’enfants volontairement privés de père », la dénonciation de l’autoconservation des ovocytes, « soumission au capitalisme ultra-libéral ne jugeant la dignité d’une personne qu’à sa valeur économique », la fragilisation du « tissu familial et donc toute la société », la pente glissante vers la GPA et « l’asservissement de la femme » qui est « une nouvelle forme d’esclavage ».

Le projet de loi bioéthique est actuellement en discussion à l’Assemblée Nationale. Mesures phares de cette loi, l’élargissement de la PMA aux couples de femmes et aux femmes seules, la recherche sur l’embryon, l’autoconservation des ovocytes, la réforme de la filiation ou encore la levée de l’anonymat des donneurs de gamètes.

Mais les organisateurs de Marchons Enfants estiment que les États généraux de la bioéthique ont été « bafoués », que les débats ont été « ignorés » et les débats parlementaires « méprisés ». Alors, pour Ludovine de la rochère, présidente de La Manif Pour Tous, face aux tentatives de dialogues échouées, il ne restait que ‘les rues pour être entendre’ ; « Depuis presque 2 ans, nos tentatives de dialogue n’ont jamais abouti, il ne reste plus que la rue pour être entendus. Cette manifestation, c’est un avertissement au gouvernement. Ouvrira-t-il le dialogue ou restera-t-il comme Hollande en 2012 dans le mépris ? ».

L’INSCRIPTION “MERE ET MERE” SUR L’ACTE DE NAISSANCE EST UNE ABOMINATION

Le dimanche 6 octobre, Ludovine de la Rochère, présidente de la Manif pour Tous, a tenu un discours a Paris suite à la manifestation contre la PMA ( procréation médicalement assistée). À cet effet, elle a encouragée les militants et a affirmé que L’amendement consacrant l’homoparentalité dans les formulaires scolaires proposant l’inscription « parent 1 » et « parent 2 » sur les formulaires scolaires n’est rien d’autre qu’un « mensonge d’État ».Pour elle, l’enfant issu d’un couple de femmes a une « mère » et une « belle-mère », « la conjointe de sa mère ».Dans le cadre de la PMA pour toutes, il est question d’inscrire « mère et mère » sur l’acte de naissance des enfants de couples de femmes ayant eu recours à la PMA.

Madame Bullohet a précisé aussi, qu’il y’ aura donc deux mère sur l’acte de naissance. Car dit-elle « n’importe quel dictionnaire, indique qu’une mère est ‘une femme qui a mis au monde un ou plusieurs enfants’ ». Un enfant élevé par deux femmes éventuellement, a une mère et une belle-mère, c’est-à-dire, la conjointe de sa mère. Il n’y a bien qu’une seule des deux femmes qui a été enceinte, qui a vécu la maternité. »

Donc inscrire la conjointe de la mère elle aussi, ce serait faire comme si les deux femmes avaient conçu ensemble, attendu et mis au monde l’enfant. Ce serait faire comme si deux femmes avaient la maternité et l’accouchement qui sont des évènements immenses dans la vie d’une femme, ce qui est évidemment en l’occurrence faux. « C’est un mensonge d’Etat »

 « En droit, on dit que ‘mater semper certa est’, c’est-à-dire, ‘’la mère est toujours certaine, puisque la mère est celle qui attend l’enfant et qui accouche’’. Donc on ne peut pas dire d’une femme qui n’a pas vécu la maternité, qui n’a pas porté l’enfant et qui n’a pas accouché est la mère de la même manière. L’enfant a été porté par une seule des deux femmes. C’est tout simplement aberrant de mettre ‘mère’ et ‘mère’. En utilisant la technique comme si un enfant pouvait avoir deux mères, encore une fois, et donc toutes les solutions proposées sont aberrantes.

Verified by ExactMetrics