USA/ AYANT UTLISE UNE CAMERA POUR FILMER LA PORNOGRAPHIE JUVENILE A L’EGLISE, UN PASTEUR ECOPTE DE 30 ANS DE PRISON AU TEXAS

David Pettigrew, ancien pasteur de l’Église du Nazaréen à Denison, au Texas, a été condamné le lundi 23 août dernier à 360 mois de prison par le juge de district américain Amos L. Mazzant. Il a plaidé coupable en avril pour avoir utilisé des caméras cachées pour enregistrer du matériel sexuellement explicite d’enfants mineurs à l’église et dans d’autres lieux.

Selon le ministère de la Justice, Pettigrew a avoué avoir enregistré secrètement des mineurs nus dans les comtés de Collin et Grayson, y compris dans son église, en utilisant des caméras déguisées en crochets, des horloges, un cadre photo, un détecteur de fumée, un adaptateur mural AC, des blocs de charge et un stylo. 

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Les enfants, âgés de 11 à 14 ans, ne savaient pas qu’ils étaient enregistrés alors qu’ils se seraient déshabillés, se laveraient et se seraient essuyés à l’église Denison du Nazaréen dans le comté de Grayson. 

« David Pettigrew est un prédateur qui a utilisé sa position pour exploiter des enfants pour sa propre satisfaction », a déclaré le procureur américain par intérim Nicholas J. Ganjei dans un communiqué.

Les parents et les enfants du comté de Grayson faisaient confiance à Pettigrew en tant qu’éducateur, pasteur et ami, tout en ignorant son intention criminelle. Travailler avec des enfants n’est rien de moins qu’un privilège, et EDTX s’engage à faire en sorte que ceux qui assument la responsabilité des enfants ne violent pas cette position de confiance.

Le Christian Post a contacté Denison Church of the Nazarene pour commentaires. Une réponse est en attente. 

Les responsables de l’application des lois ont commencé à enquêter sur Pettigrew après avoir reçu des références envoyées par deux fournisseurs de surveillance électronique et le Centre national pour les enfants disparus et exploités », selon le ministère de la justice Les références ont identifié un utilisateur d’ordinateur qui a téléchargé de la pornographie juvénile suspectée sur leurs plateformes en ligne.  

PAKISTAN/ LA CONDAMNATION D’UN CHRÉTIEN À PERPÉTUITÉ CHANGÉE EN PEINE DE MORT

Accusé d’avoir un sms blasphématoire en 2011, Sajjad Masih, chrétien pakistanais, avait été condamné à la prison à perpétuité par un tribunal de première instance. Le 10 mars dernier, à la demande d’un groupe juridique islamiste, ce verdict a été transformé en peine de mort.

Selon des sources anonymes relayées par Morning Stars News alors que l’appel de Sajjad Masih était entendu à la Haute Cour de Lahore, « un grand nombre d’avocats du KNF », le Forum Khatam-e-Nabuwwat, ont « envahi la salle d’audience ».« Ils ont dit au juge que la peine capitale était la seule condamnation pour blasphème contre le prophète de l’islam et que Sajjad devait être exécuté sans délai. »

L’avocat Ghulam Mustafa Chaudhry, président du KNF, aurait affirmé « la punition pour les blasphémateurs n’est que la mort, il n’y a pas d’alternative ».

Il y aurait actuellement 24 chrétiens accusés de blasphème emprisonnés au Pakistan. Mgr Azad Marshall, président du Conseil national des églises du Pakistan, dénonce « l’abus flagrant de la loi ».

« L’abus flagrant de la loi a mis en péril la vie de tous les Pakistanais, quelle que soit leur religion. Alors que les chrétiens et les autres minorités sont plus vulnérables, les musulmans eux-mêmes sont également visés par de fausses allégations. De simples allégations suffisent à détruire la vie des accusés et de leurs familles. »

Libertinage religieux: un prêtre condamné pour agression sexuelle à Rennes

Le prêtre Gaël Carissan, âgé de 46 ans a été condamné ce jeudi 4 juillet à cinq ans de prison, dont trois avec sursis, par le tribunal correctionnel de Rennes: il a été reconnu coupable d’agression sexuelle sur un adolescent de 15 ans.

Les faits s’étaient déroulés il y a près de 15 ans. Ordonné prêtre en 2000, l’accusé s’occupait alors de la pastorale des jeunes dans la paroisse de Saint-Malo. C’est dans ce cadre qu’il était parti seul en voyage à Rome avec le garçon qui le considérait comme « un père spirituel ». Dans la chambre d’un couvent qu’ils partageaient, le prêtre avait alors abusé de lui.

Les agressions s’étaient encore poursuivies jusqu’en 2008, notamment à Rennes. « A genou devant lui, je devais lui dire pardon. Et il me donnait l’absolution et me demandait de ne pas me confesser à d’autres prêtres », avait raconté la victime, aujourd’hui âgée de 31 ans, lors de l’audience qui s’est tenue le 18 juin. A la barre, le prêtre, exclu depuis 2008 de tout ministère public, avait reconnu des actes qui n’étaient pas conformes à la morale catholique, mais qui étaient consentis selon lui. Le tribunal a finalement suivi les réquisitions du procureur en condamnant le prêtre à cinq ans d’emprisonnement, dont trois avec sursis. La peine est assortie d’un suivi sociojudiciaire avec obligation de soins pendant cinq ans. Il a également interdiction définitive d’exercer toute activité avec des mineurs et devra indemniser la victime et sa famille à hauteur de 23.000 euros.

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