Arrestation : un homme soupçonné d’un attentat dans une église en Ouganda.

Ce dimanche 3 Septembre 2023, la police ougandaise a arrêté un homme âgé de 28 ans soupçonné d’un attentat dans une église de la capitale Kampala en Ouganda avec un engin explosif.

Les autorités sont à la recherche de trois autres hommes dont on pense qu’ils ont été envoyés pour des missions d’attentat similaires ailleurs en Ouganda, a déclaré la police. Les motifs ne sont pas clairs, mais les Forces démocratiques alliées (ADF), liées à l’État islamique (EI), ont déjà commis des attentats à la bombe meurtriers en Ouganda.

 Les ADF étaient à l’origine un groupe rebelle ougandais, mais ils ont été mis en déroute il y a plus de vingt ans et ont fui dans les jungles de l’est de la République démocratique du Congo, où ils sont basés depuis. Le détenu, nommé Kintu Ibrahim, a été arrêté alors qu’il s’apprêtait à entrer dans une église pentecôtiste, le Lubaga Miracle Centre, dans la banlieue de Lubaga, au sud de Kampala.

Source : LSI Africa

Krismel Bamba

MYANMAR/ DES PASTEURS ARRETES POUR AVOIR ORGANISE DES REUNIONS DE PRIERE POUR LA PAIX

L’agence Fides rapporte, dans un article publié jeudi 1er juillet, l’arrestation de trois pasteurs de l’Église chrétienne baptiste au Myanmar qui avaient organisé une réunion de prières pour demander à Dieu de rétablir la paix dans le pays.

Ce rassemblement de prières œcuménique pour la paix qui a eu lieu le 3 mars dernier dans la salle de culte de la municipalité de Naw Mon, situé dans l’État de Kachin, a rassemblé « des chrétiens de toutes les confessions présentes au Myanmar ».

Une réunion considérée comme « subversive » par la junte militaire qui a mené à l’arrestation des trois pasteurs baptistes, le pasteur Koshan Singsar, le pasteur Z Kaw Htinah et le pasteur M Hawng Di.

Pour un prêtre catholique du diocèse de Myitkyina qui n’a pas révélé son identité pour des raisons de sécurité, ces accusations sont « absurdes ». Le religieux affirme que la junte militaire « a peur même des prières pour la paix et de la puissance de Jésus-Christ » car elle ne veut pas la paix « afin de maintenir son pouvoir et d’exploiter toutes les ressources économiques du Myanmar à son propre profit ».

« Nous sommes incrédules. La junte militaire du Myanmar a peur même des prières pour la paix et de la puissance de Jésus-Christ, que nous invoquons de tout cœur pour qu’il apporte la paix au Myanmar. La junte ne veut pas la paix afin de maintenir son pouvoir et d’exploiter toutes les ressources économiques du Myanmar à son propre profit. »

« La prière n’est pas une subversion » martèle le prêtre anonyme, « c’est une confiance en Dieu » ajoute-t-il, affirmant que les chrétiens « continueront à implorer de Dieu le don de la paix ».

Depuis le coup d’Etat du 1er février dernier par l’armée birmane contre le gouvernement démocratique d’Aung San Suu Kyi, le peuple du Myanmar proteste contre cette prise de pouvoir par la force et demande le retour de la démocratie. La junte militaire n’hésite pas à user de la force contre les civils faisant de nombreuses victimes.

GABON/ UN PASTEUR ARRETE DANS SON EGLISE

Jean-Baptiste Moulacka, pasteur de l’église Béthsaïda d’Owendo au Gabon, a été arrêté par la police dimanche 27 septembre, il a été relaxé après deux heures passées au commissariat d’après un journal local.

Le pasteur a rappelé qu’au Gabon les mesures sanitaires mises en place dans le cadre de la pandémie de la Covid-19 se sont assouplies, sauf pour les églises. « L’Etat a ordonné la réouverture des marchés, des hôtels et restaurants mais reste sourd concernant les lieux de cultes ».

Le 12 septembre, il a lancé un appel demandant à tous les pasteurs de rouvrir leurs églises malgré l’interdiction de l’Etat. Il était présent dans son église ce dimanche 27 septembre, aux côtés de cinq autres fidèles, ce qui lui a valu d’être arrêté.

Jean-Baptiste Moulacka a pu quitter le commissariat de Nzeng-Ayong dans le 6ème arrondissement de Libreville seulement deux heures après son arrestation. Le pasteur explique que son église était simplement ouverte pour être nettoyée et non pas pour célébrer un culte.

« Ils m’ont libéré parce que mon église n’était pas ouverte pour un culte mais pour un nettoyage. Et puis on ne fait pas un culte avec cinq personnes. Il y avait cinq fidèles qui nettoyaient l’église. »

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