PORT DE BOUCLES D’OREILLES, CHAINETTES, BRACELETS : VOICI TOUTE LA VERITE BIBLIQUE

PORT DE BOUCLES D’OREILLES, CHAINETTES, BRACELETS : VOICI TOUTE LA VERITE BIBLIQUE

Marque de beauté pour certains, emprunts ou rituels traditionnels pour d’autres, le port de boucles d’oreilles, bracelets, chaînettes n’est pas un fait nouveau. La majorité des femmes ne peuvent s’en passer car cela fait partie de leur vie ; Et des religieux partagent ce point de vue. Cependant, puisqu’il est important de laisser les Saintes Ecritures nous éclairer, notre dossier de ce numéro traite le sujet, pour vous.    

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LES ORIGINES DE CETTE PRATIQUE 

Si les enfants d’Israël ont eu leurs oreilles percées de force par les Égyptiens, il n’en est pas de même aujourd’hui. En effet, bien que cette période de l’esclavage soit très loin derrière nous, on remarque que ce sont les hommes eux-mêmes qui volontairement percent les oreilles de leurs filles. Selon eux, cela permet de distinguer l’homme de la femme.  Il est important de se laisser éclairer par les saintes écritures. Agir de la sorte, c’est contester le créateur. C’est vouloir dire que le Seigneur a oublié de percer les oreilles de nos filles. Dieu peut-il se tromper ? Non ! Absolument pas. L’erreur est dans la pensée des hommes. Selon les saintes écritures, en dehors du sexe, la chevelure est la première marque de distinction entre l’homme et la femme : 1 Corinthiens 11 : 6-16 « Or, s’il est honteux pour une femme d’avoir les cheveux coupés ou d’être rasée, qu’elle se voile.  L’homme ne doit pas se couvrir la tête, puisqu’il est l’image et la gloire de Dieu, tandis que la femme est la gloire de l’homme.  Jugez-en vous-mêmes : est-il convenable qu’une femme prie Dieu sans être voilée ? La nature elle-même ne vous enseigne-t-elle pas que c’est une honte pour l’homme de porter de longs cheveux, mais que c’est une gloire pour la femme d’en porter, parce que la chevelure lui a été donnée comme voile ?  Si quelqu’un se plaît à contester, nous n’avons pas cette habitude, non plus que les Églises de Dieu ».

En plus de la chevelure, il y a aussi la forme de la femme, notamment sa poitrine qui est différente de celle de l’homme à cause de ses seins. « Je t’ai multipliée par dix milliers, comme les herbes des champs. Et tu pris de l’accroissement, tu grandis, tu devins d’une beauté parfaite ; tes seins se formèrent, ta chevelure se développa… » Ezéchiel 16 : 7. L’habillement est également un facteur distinctif entre l’homme et la femme selon Deutéronome 22 :5 « Une femme ne portera point un habillement d’homme, et un homme ne mettra point des vêtements de femme ; car quiconque fait ces choses est en abomination à l’Éternel, ton Dieu ».

LES PARURES SONT-ELLES UNE MARQUE DE BEAUTE ?

Esaie 3 : 16-21 : « L’Éternel dit : Parce que les filles de Sion sont orgueilleuses, Et qu’elles marchent le cou tendu, Et les regards effrontés, Parce qu’elles vont à petits pas, Et qu’elles font résonner les boucles de leurs pieds, Le Seigneur rendra chauve le sommet de la tête des filles de Sion, L’Éternel découvrira leur nudité.  En ce jour, le Seigneur ôtera les boucles qui servent d’ornement à leurs pieds, Et les filets et les croissants ; Les pendants d’oreilles, les bracelets et les voiles ; Les diadèmes, les chaînettes des pieds et les ceintures, Les boîtes de senteur et les amulettes ; Les bagues et les anneaux du nez ».

Dans ce passage, on voit que derrière ces parures, il y a un esprit : l’orgueil. Nul ne peut contester cela, la femme est faite pour attirer. La plus belle femme est-ce celle qui porte les perles de valeurs ? Parce que là encore il y a de la vanité et de la concurrence.  Dans toutes les espèces animales, c’est le mâle qui est le plus beau, par contre chez l’espèce humaine, c’est le contraire. Oui, la femme doit se faire belle. Mais ce n’est pas l’extérieur qui importe au Seigneur, mais l’intérieur. Se parer, ce n’est pas cela la femme belle. La beauté de la femme se retrouve dans ce verset : « … mais la parure intérieure et cachée dans le cœur, la pureté incorruptible d’un esprit doux et paisible, qui est d’un grand prix devant Dieu. Ainsi se paraient autrefois les saintes femmes qui espéraient en Dieu, soumises à leurs maris », comme Sara, qui obéissait à Abraham et l’appelait son seigneur. C’est d’elle que vous êtes devenues les filles, en faisant ce qui est bien, sans vous laisser troubler par aucune crainte »1 Pierre 3 : 4-6. 

QUE DISENT LES ECRITURES ? 

Lorsque nous lisons le nouveau testament, l’interdiction de porter les parures (pendants d’oreilles ou boucles d’oreilles, bracelets, chaînettes au cou, aux pieds) est donnée d’abord par l’apôtre Paul en 1 Timothée 2 : « Je veux aussi que les femmes, vêtues d’une manière décente, avec pudeur et modestie, ne se parent ni de tresses, ni d’or, ni de perles, ni d’habits somptueux ». A sa suite, nous avons l’apôtre Pierre, qui en parle également : « Ayez, non cette parure extérieure qui consiste dans les cheveux tressés, les ornements d’or, ou les habits qu’on revêt » 1 Pierre 3 : 3. Pour bien comprendre la source de cette interdiction formelle, il faut remonter dans l’ancien testament. Lisons à cet effet Exode 32 : 2-3 « Aaron leur dit : Ôtez les anneaux d’or qui sont aux oreilles de vos femmes, de vos fils et de vos filles, et apportez-les-moi. Et tous ôtèrent les anneaux d’or qui étaient à leurs oreilles, et ils les apportèrent à Aaron ». Nous sommes dans un contexte où les enfants d’Israël étaient sortis d’Egypte. Ici nous sommes dans un autre contexte où ils se sont dépouillés pour faire le veau d’or. Quand nous lisons Exode 33 : 4-6, le Seigneur lui-même, ordonne formellement à ses enfants de se dépouiller : « Lorsque le peuple eut entendu ces sinistres paroles, il fut dans la désolation, et personne ne mit ses ornements. Et l’Éternel dit à Moïse : Dis aux enfants d’Israël : Vous êtes un peuple au cou raide ; si je montais un seul instant au milieu de toi, je te consumerais. Ôte maintenant tes ornements de dessus toi, et je verrai ce que je te ferai.  Les enfants d’Israël se dépouillèrent de leurs ornements, en s’éloignant du mont Horeb ».

Pourquoi les enfants d’Israël devaient-ils se dépouiller ? La réponse est qu’étant en Egypte, ils étaient esclaves des égyptiens. C’est pourquoi, hommes et femmes en portaient comme cela est mentionné en Exode 32 : 2. Car les esclaves étaient ainsi distingués des libres, afin qu’ils ne puissent pas s’échapper : Exode 21 : 5-6 : « Si l’esclave dit : J’aime mon maître, ma femme et mes enfants, je ne veux pas sortir libre, alors son maître le conduira devant Dieu, et le fera approcher de la porte ou du poteau, et son maître lui percera l’oreille avec un poinçon, et l’esclave sera pour toujours à son service ». Nous prenons également Deutéronome 15 : 16-17 « Si ton esclave te dit : Je ne veux pas sortir de chez toi, parce qu’il t’aime, toi et ta maison, et qu’il se trouve bien chez toi, alors tu prendras un poinçon et tu lui perceras l’oreille contre la porte, et il sera pour toujours ton esclave. Tu feras de même pour ta servante ». Devraient-ils encore porter les anneaux à l’oreille alors qu’ils étaient libres ? Une chrétienne peut-elle continuer de porter des boucles d’oreilles, alors qu’elle a été affranchie par Christ. Qu’est-ce ce qui motive les parents à percer les oreilles de leurs filles ?

LES ARGUMENTS DONNES PAR DES PREDICATEURS

Si nous constatons que dans la majorité des communautés dites chrétiennes, les femmes continuent de porter des parures, c’est bien parce qu’elles sont confortées dans cette position par leurs conducteurs. En effet les vrais coupables, ce sont eux les prédicateurs. Examinons quelques versets de l’ancien testament sur lesquels ils se fondent.

Genèse 24 : 28-30 : « La jeune fille courut raconter ces choses à la maison de sa mère. Rebecca avait un frère, nommé Laban. Et Laban courut dehors vers l’homme, près de la source. Il avait vu l’anneau et les bracelets aux mains de sa sœur, et il avait entendu les paroles de Rebecca, sa sœur, disant : Ainsi m’a parlé l’homme. Il vint donc à cet homme qui se tenait auprès des chameaux, vers la source ».

L’anneau d’or au doigt et le collier au cou, représentaient pour la tradition égyptienne un symbole de dignité et de royauté : « Pharaon dit à Joseph : Vois, je te donne le commandement de tout le pays d’Égypte. Pharaon ôta son anneau de la main, et le mit à la main de Joseph ; il le revêtit d’habits de fin lin, et lui mit un collier d’or au cou » Genèse 41 :41-42.

Les enfants d’Israël ne portaient plus de parures depuis qu’ils avaient reçu le commandement de se dépouiller. C’est plutôt les autres peuples qui en portaient, par exemple les Madianites, chez qui, ils ont trouvé toutes sortes de parures : « Nous apportons, comme offrande à l’Éternel, chacun les objets d’or que nous avons trouvés, chaînettes, bracelets, anneaux, pendants d’oreilles, et colliers, afin de faire pour nos personnes l’expiation devant l’Éternel » Nombres 31 : 50.

Dans l’empire babylonien, c’est le collier au cou qui avait de la valeur : « J’ai appris que tu peux donner des explications et résoudre des questions difficiles ; maintenant, si tu peux lire cette écriture et m’en donner l’explication, tu seras revêtu de pourpre, tu porteras un collier d’or à ton cou, et tu auras la troisième place dans le gouvernement du royaume. Daniel répondit en présence du roi : Garde tes dons, et accorde à un autre tes présents ; je lirai néanmoins l’écriture au roi, et je lui en donnerai l’explication » Daniel 5 : 16.

Quand nous lisons l’histoire de la tsunamite, on voit que toutes ces parures permettaient avaient pour but de la rendre belle : « Tes joues sont belles au milieu des colliers, Ton cou est beau au milieu des rangées de perles. Nous te ferons des colliers d’or, Avec des points d’argent » Cant 1 : 10-11. 

Ezéchiel 16 : 11-13 « Je te donnai des vêtements brodés, et une chaussure de peaux teintes en bleu ; je te ceignis de fin lin, et je te couvris de soie. Je te parai d’ornements : je mis des bracelets à tes mains, un collier à ton cou, je mis un anneau à ton nez, des pendants à tes oreilles, et une couronne magnifique sur ta tête.  Ainsi tu fus parée d’or et d’argent, et tu fus vêtue de fin lin, de soie et d’étoffes brodées. La fleur de farine, le miel et l’huile, furent ta nourriture. Tu étais d’une beauté accomplie, digne de la royauté ».

En conclusion, retenons que seul l’anneau peut être porté au doigt, suite à un mariage, car c’est le symbole d’une alliance : « Mais le père dit à ses serviteurs : Apportez vite la plus belle robe, et l’en revêtez ; mettez-lui un anneau au doigt, et des souliers aux pieds » Luc 15 :22. « Ce que femme veut Dieu veut ? » Non, pas du tout. On doit corriger cela et comprendre que c’est ce que Dieu veut, que le véritable fils ou filles de Dieu s’efforcent à garder. N’aimez pas le monde, ni les choses du monde, « si vous m’aimez, gardez mes commandements ».

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