Côte d’Ivoire / Le GEPCI envisage des journées presse morte

Le Groupement des Editeurs de Presse de Côte d’Ivoire (GEPCI) prévoit des journées presse morte suite à l’augmentation du prix de l’impression des journaux. Cette information a été donnée au cours d’une conférence de presse tenue ce 17 janvier 2022 à son siège à Adjamé 220 logements.

« Depuis le 1er janvier 2022, les entreprises de presse sont confrontées à une augmentation du coût des impressions, liée à une hausse de 48% du prix du papier sur le plan international. Malgré cet état de fait, les imprimeurs exigent le payement cash des impressions des journaux, pourtant, depuis près de 6 mois, la société Edipresse ne leur reverse plus le fruit de leur vente. » a déploré Zohoré Lassane, président du GEPCI. Le but de ces journées presse morte, selon lui est d’attirer l’attention des autorités sur leur situation actuelle; et montrer à la face du monde combien la presse ivoirienne souffre énormément et est au bout de l’axphisie.

L’Etat, pilier sur lequel les éditeurs de presse devraient s’appuyer, a retiré sa subvention depuis 2018. Au regard de tout cela, le porte-parole des éditeurs de presse a été ferme : « La subvention s’impose, ce n’est pas un choix. L’Etat doit garantir à la population, l’accès à tout type d’information et à l’obligation de soutenir sa presse plurielle, car nous jouons un rôle d’intérêt public. ». Il a en outre évoqué la menace de disparition de la presse imprimée, si des mesures vigoureuses ne sont pas prises pour la remettre sur les rails.

 «  La porte est ouverte à la négociation, même si nous sommes déterminés à sauver les emplois et la corporation » a affirmé le premier responsable du GEPCI au terme de cette conférence.

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