DIEU ME VOYAIT ALORS QUE JE PENSAIS AGIR DANS LE SECRET

DIEU ME VOYAIT ALORS QUE JE PENSAIS AGIR DANS LE SECRET

Etre une personne qui cache ses pensées, ses sentiments véritables, qui agit hypocritement et souvent de façon malveillante avec autrui n’est en rien un gain ou une qualité. Alors en tant que chrétien je me dois de marché dans la transparence, l’honnêteté et la vérité. Car un homme sournois ne peut en rien bénéficier des bénédictions de Dieu.

« Nulle créature n’est cachée devant lui (Dieu), mais tout est à nu et découvert aux yeux de celui à qui nous devons rendre compte » (Hébreux 4 : 13). Ce verset  convient parfaitement à cette expérience m’a permis de comprendre que toutes nos œuvres sont connue d’avance par notre seigneur jésus christ malgré les lieux secret dans lesquels nous les réalisons. Je suis croyant du message de l’heure. Un message auquel j’ai attaché ma foi et ma disponibilité. Mon assiduité, ma ponctualité au culte ainsi que ma volonté de gagner de nouvelles âmes on fait de moi une personne très privilégié aux yeux de mon pasteur. Alors je suis vite confié le rôle de moniteur, qui consiste à encadrer les enfants dans une salle loin des adultes chaque dimanche. Cependant, je les accepté par respect. Une charge qui me déplaisait en réalité car je ne voulais en avoir aucune. Après moult réflexions, j’ai décidé de quitter la ville pour fuir ce rôle et cela dans le secret. Quelques temps plus tard une société pétrolière pour laquelle j’avais postulé m’a contacté pour un entretien au poste de commercial piste à l’intérieure du pays. Une aubine à saisir pour fuir à jamais cette charge qui me pesait sur la conscience. À la suite de l’entretient j’ai été retenue. Nous étions aux nombre de 35 commerciaux recrutés. Rendez-vous est donc pris le dimanche de culte pour une formation avant mutations. Ce jour-là j’ai donc brillé par mon absence à l’Eglise. Dans la salle ou nous étions réunis en attente du début de la formation, un homme dont l’âge avoisinait, la quarantaine s’invita dans la pièce.sa présence a jeté un silence de  cimetière sur l’enceinte. Après avoir dénombré les personnes présentes, il a affirmé par la suite. « Vous êtes en surnombre, quelqu’un doit sauter » qui donc doit sauter ? Nous nous sommes interrogés. Cet homme ayant serruté longuement une fiche qu’il tenait a prononcé mon nom avant de m’obliger à sortir de la salle. Quoi pourquoi moi, c’est avec les yeux embués de larmes que j’ai franchi le seuil de la porte. J’ai vue qu’en voulant fuir cette charge je me suis vue rattraper comme Jonas. Aujourd’hui j’assume pleinement cette charge et les porte de bénédiction me sont ouvertes.

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Belphine Konan

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