Côte d’Ivoire : Par une parole forte, une chrétienne démasque un apprenti tentant de confisquer sa monnaie

Côte d’Ivoire : Par une parole forte, une chrétienne démasque un apprenti  »gbaka » tentant de confisquer sa monnaie

Le problème de monnaie rencontré par les usagers de transport intercommunal est de plus en plus récurrent à Abidjan.  Une étudiante a démasqué la malhonnêteté d’un apprenti par une parole de défiance inspirée de Dieu dans le courant du mois de mai 2020. Lisons son témoignage.

« Je suis chrétienne et étudiante dans une Université de Cocody. J’habite Riviera Faya et j’ai pour habitude d’emprunter les véhicules de transport communément appelés ‘’gbaka’’ pour me rendre à l’école. Ce jour-là, avant de monter dans le véhicule, j’ai signalé à l’apprenti que je n’avais pas de monnaie mais plutôt un billet de 500F CFA. Il m’a néanmoins  demandé de monter. Après cinq minutes de trajet, l’apprenti a encaissé le transport. J’ai exigé de lui sur le champ, qu’il me donne ma monnaie, à savoir 200F CFA. Celui-ci m’a demandé de patienter. Quand nous sommes arrivés au feu de la Riviera 2, à la grande surprise des passagers, l’apprenti a demandé  à tout le monde de descendre estimant être arrivé à destination finale. « Est-ce une blague ? », me suis-je interrogée. Il devait pourtant nous conduire au feu de l’école de police. Mais, le conducteur a même éteint le moteur pour nous obliger à descendre. J’étais choquée, comment comprendre que j’avais déboursé 300 CFA sans être arrivée à ma destination ? J’ai donc réclamé ma monnaie. Mais l’apprenti faisait la sourde oreille. Face aux bruits assourdissants de la circulation des véhicules, je me suis dit que l’apprenti ne m’avait pas entendu. Alors, j’ai levé la voix, mais ce dernier m’a répondu qu’il n’avait pas de monnaie. Des échanges houleux se sont engagés entre nous et il me jura qu’il n’a pas de monnaie. J’ai ressenti qu’il ne disait pas la vérité. Je ne voulais pas non plus me livrer en spectacle, et je me voyais dans l’incapacité de récupérer ma monnaie. Alors, j’ai regardé au ciel pour implorer l’intervention du Seigneur. Puis, j’ai fixé l’apprenti en disant « si tu n’as vraiment pas de monnaie, va en paix ! Quand tu feras le compte de ta recette ce soir, tout sera conforme. Mais si ce n’est pas le cas, c’est-à-dire si tu as la monnaie et que tu refuses de me donner mon dû, tu n’iras nulle part, et toutes tes pièces tomberont.» Je continuais de le fixer, quand il a donné dos et a demandé au chauffeur de démarrer le véhicule. A peine avait-il fait quelques pas, en courant afin de monter dans le ‘’gbaka’’, qu’il a trébuché et s’est retrouvé par terre. A notre grande surprise, les nombreuses pièces qu’il avait sur lui se sont éparpillées sur le bitume. Tous les passagers étaient médusés. Démasqué, cet apprenti s’est levé et avec hâte essayait de ramasser ses pièces pour fuir les regards et l’indignation des passagers. J’ai jugé inutile de réclamer ma monnaie. Le Seigneur m’avait rendu justice, en dévoilant cet apprenti malhonnête ».

Dans le jargon abidjanais, on dit « quand Dieu fait ton palabre c’est trop propre ».


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