IRAN : UNE CHRETIENNE VIOLENTEE EN PRISON

La chrétienne convertie Mary (Fatemeh) Mohammadi arrêtée il y a plus d’un mois est aujourd’hui détenue dans la prison pour femmes de Qarchak à Varamin, près de Téhéran, capitale de l’Iran. Elle y subirait des maltraitances physiques, selon l’Human rights activists news agency (HRANA). La jeune femme de 21 ans, avait été arrêtée le 12 janvier aux abords d’une manifestation qui protestait contre le crash du vol 752 d’Ukrainian International Airlines, abattu quelques jours plus tôt par un missile iranien.

Au cours des 24 premières heures suivant son arrestation, les fonctionnaires chargés de sa surveillance lui ont refusés de la nourriture, rapporte la mission Middle East concerns qui défend la liberté religieuse des chrétiens. Des femmes fonctionnaires ont ensuite forcé Mary à se déshabiller, à s’asseoir ou à se tenir plusieurs fois nue devant elles. Elle a été inculpée pour des allégations de «perturbation de l’ordre public en participant à un rassemblement illégal». Le procureur a refusé sa libération sous caution.

La jeune femme avait déjà été arrêtée dans une Eglise de maison en novembre 2017 et emprisonnée à la prison d’Evin pendant six mois, après avoir été condamnée pour «appartenance à des groupes évangéliques», «participation à des activités chrétiennes» et «agissement contre la sécurité nationale en faisant de la propagande contre le régime». Depuis, Mary Mohammadi avait témoigné ouvertement de sa foi chrétienne fait campagne pour les droits légaux des chrétiens convertis en Iran et la liberté de fréquenter un lieu de culte chrétien.

Source de l’article: http://www.evangeliques.info.

NETANYAHU: IL FAUT RENFORCER LA PRESSION SUR LE RÉGIME IRANIEN

Ce Jeudi matin, alors que certains acteurs tentent de trouver une solution diplomatique à l’impasse du dossier nucléaire entre les Etats-Unis et l’Iran, le Premier ministre Benjamin Netanyahu a appelé à renforcer la pression sur le régime de Téhéran.

« Ce matin, nous avons été informés d’une autre violation (…) par l’Iran, cette fois dans son effort pour atteindre les armes nucléaires », a déclaré M. Netanyahu avant de partir pour Londres, où il rencontrera le Premier ministre britannique Boris Johnson et le secrétaire américain à la Défense Mark Esper.

« Ce n’est pas le moment de mener des négociations avec l’Iran – c’est le moment de renforcer la pression sur l’Iran », a-t-il ajouté. Commentaire qu’il avait déjà adressé à Emmanuel Macron par téléphone, vendredi.

Mercredi, le président américain Donald Trump n’a pas exclu de rencontrer le président iranien Hassan Rouhani dans un futur proche. Interrogé par des journalistes à la Maison Blanche lui demandant si cela pourrait avoir lieu en marge de l’Assemblée générale des Nations unies, qui aura lieu à New York plus tard ce mois, Trump a répondu : « Bien sûr, tout est possible ».

Mercredi également, Rouhani a annoncé des mesures supplémentaires pour sortir de l’accord sur le nucléaire de 2015, promettant d’accélérer les activités nucléaires si l’Europe ne parvient pas à répondre aux demandes de Téhéran.

Dès vendredi, l’agence atomique iranienne a dit qu’elle travaillerait sur la recherche et le développement de « tous types » de centrifugeuses qui peuvent enrichir de l’uranium plus rapidement, a-t-il prévenu. Cependant, les activités seront « pacifiques » et sous la surveillance de l’Agence internationale à l’énergie atomique (AIEA), a déclaré Rouhani.

« Ce matin, nous avons été informés d’une autre violation, encore plus grave, par l’Iran, cette fois-ci dans son effort visant à obtenir des armes nucléaires », a déclaré Netanyahu aux journalistes jeudi alors qu’il montait dans un Boeing 777 à destination de Londres. « Cela s’inscrit dans les actions agressives de l’Iran contre la navigation internationale et contre les pays dans la région, mais aussi bien les efforts destinés à mener des attaques meurtrières contre l’Etat d’Israël, des efforts qui n’ont pas cessé ».

Lors de ce voyage organisé à la hâte, Netanyahu rencontrera le Premier ministre britannique Boris Johnson, qui était occupé cette semaine à gérer une révolte au sein de son parti conservateur sur son projet controversé de sortie de l’Union européenne (UE) à la fin du mois prochain.

Le Royaume-Uni est l’un des signataires de l’accord sur le nucléaire iranien de 2015 et continue à soutenir fermement l’accord, mais le pays s’est récemment opposé à la République islamique après que l’Iran a bloqué un pétrolier battant pavillon britannique dans le détroit d’Ormuz. Les autorités britanniques avaient auparavant saisi un tanker transportant du pétrole iranien au large des côtes de Gibraltar.

Netanyahu doit également rencontrer le secrétaire américain de la Défense Mark Esper, actuellement à Londres.

Avec Esper, entré en fonction quelques mois plus tôt cette année, Netanyahu, qui est également ministre de la Défense, veut parler des « besoins sécuritaires d’Israël », selon le Bureau du Premier ministre. Les deux hommes ont parlé au téléphone mardi soir et décidé de poursuivre leur conversation à Londres, a fait savoir le Bureau.

Plus tôt cette semaine, des médias en hébreu ont rapporté que Jérusalem avait discuté avec l’administration américaine d’un grand geste présidentiel soulignant l’engagement de l’Amérique à la sécurité israélienne dans les prochains jours, y compris avec une possible déclaration concernant l’intention des deux alliés de conclure un pacte défensif.

La mesure la plus probable serait une promesse du président Trump que les Etats-Unis défendront l’Etat juif de toute menace extérieure potentielle, même si une telle déclaration a peu d’implication pratiques. La déclaration proposée a largement été perçue comme un effort par Trump de soutenir Netanyahu à l’approche des élections du 17 septembre.

Le chef de l’armée de l’Air israélienne, le général Amikam Norkin, et le chef des opérations de Tsahal, le général Aharon Haliva, sont également du voyage à Londres, qui a été annoncé par le Bureau du Premier ministre la veille.

Le calendrier de la visite de Netanyahu à Londres a surpris certains analystes politiques, étant donné les turbulences affectant actuellement le système politique britannique qui vont forcément prendre le dessus sur tous les autres sujets au 10 Downing Street.


NETANYAHOU: « ISRAËL SE DÉFENDRA PAR TOUS LES MOYENS NÉCESSAIRES »

Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a publié une vidéo dans la soirée du lundi 26 août dans laquelle il promet qu’Israël continuera à « défendre sa sécurité par tous les moyens nécessaires », suite au regain de tensions aux frontières nord et sud ces derniers jours.

« L’Iran agit sur plusieurs fronts pour commettre des attaques meurtrières contre l’Etat d’Israël », a déclaré M. Netanyahou

« J’appelle donc la communauté internationale à agir immédiatement pour que l’Iran mette fin à ces attaques », a-t-il précisé.

Par ailleurs, Israël a prévenu lundi soir le Liban que toute attaque du Hezbollah contre l’Etat hébreu engendrerait une riposte israélienne automatique contre le Liban « dans son ensemble ».

Selon un rapport de Channel 13, le Premier ministre Benyamin Netanyahou aurait demandé dimanche au secrétaire d’Etat américain Mike Pompeo de transmettre un message de sa part au Premier ministre libanais, Saad Hariri.

Dans ce message, Benyamin Netanyahou avertissait que si le Hezbollah répliquait aux frappes israéliennes rapportées contre des cibles des milices iraniennes et pro-iraniennes au Liban, en Syrie et en Irak, ces derniers jours, Israël « réagirait sévèrement contre le Liban dans son ensemble et ne ferait pas de distinction entre le Liban et le Hezbollah au cours de sa riposte ».

L’armée israélienne aurait frappé des positions du Front populaire de libération de la Palestine (FPLP), à la frontière libano-syrienne dans la nuit de dimanche à lundi, ont rapporté des médias libanais.

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