CONGO : Le Pasteur Baruti Kassongo s’en est allé.      

Le pasteur Baruti Kasongo, responsable de l’Eglise Baruti Tabernacle, est décédé ce samedi 1er juin 2024 à Montréal au canada à l’âge de 77ans, des suites d’un malaise, selon des sources de son église.

Né à Kinshasa le 24 janvier 1947, Baruti Kasongo est originaire de la province du Maniema. En 1990, il fut élu Pasteur de l’assemblée chrétienne de Righini, aujourd’hui Baruti Tabernacle.

Avec près de 50 ans de ministère à son actif, le proclamateur de l’évangile a marqué des milliers de vies par son dévouement et sa foi. Pendant 34 ans, il a prêché le “message du temps de la fin du prophète William Marrion Branham”, un message prophétique centré sur la préparation à la seconde venue de Jésus-Christ.

Les témoignages affluent depuis l’annonce de sa mort, soulignant l’héritage spirituel et l’amour inconditionnel du pasteur pour ses fidèles. “Il était plus qu’un pasteur, c’était un guide et un ami pour beaucoup d’entre nous”, a déclaré un fidèle de son église, exprimant un sentiment partagé par beaucoup.

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Parmi les nombreux témoignages, celui de l’ex-députée Henriette Wamu se distingue. Sur X, elle a partagé des photos aux côtés du pasteur prises pendant la période du Covid-19, accompagnées d’un message émouvant : « Je suis attristée par la disparition du pasteur Baruti. Il restera à jamais dans le cœur de ses fidèles et c’est une perte immense pour l’Église qui rend hommage à ce serviteur de Dieu. Son départ laisse un vide immense parmi ses fidèles. Je présente mes sincères condoléances », a-t-elle écrit.

Son décès laisse un vide profond au sein de la communauté chrétienne, mais son héritage spirituel et son exemple de foi continuent d’inspirer.

Krismel Bamba

L’ÉGLISE ANGLICANE DU CANADA REJETTE UNE MOTION APPROUVANT LE MARIAGE GAY

Réuni à Vancouver, le synode général de l’Église anglicane du Canada a rejeté, vendredi 12 juillet, une motion visant à reconnaître le mariage entre personnes de même sexe.

Près de quinze ans après la légalisation du mariage entre personnes de même sexe au Canada (c’était en 2005), la branche nationale de l’Église anglicane continue de ne pas reconnaître de telles unions : sa définition officielle du mariage demeure « l’union d’un homme et d’une femme ».

Le vote a provoqué des réactions de déception au sein même de l’église. L’évêque Andrew Asbil de Toronto a ainsi écrit sur Facebook qu’il s’agissait d’une «nouvelle dévastatrice pour les membres de la communauté LGBTQ, leurs familles et leurs amis» et qu’il «partageait leur désarroi».

Si le synode général n’a pas reconnu officiellement le mariage homosexuel, une autre motion adoptée à Vancouver laisse toutefois une certaine marge de manœuvre aux diocèses pour célébrer ou non des mariages de personnes de même sexe.

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