Le Programme National Changement Climatique (PNCC) en collaboration avec le PNUD et l’appui financier du Fond Mondial pour l’Environnement (FEM) ont organisé la première édition du dialogue national structuré sur la transparence dans le cadre de l’accord de Paris, du 5 au 7 septembre 2022 à l’espace Latrille Event d’Abidjan 2 Plateaux.

Objectif, identifier les défis, opportunités et obstacles que la Côte d’Ivoire doit surmonter pour construire son cadre de transparence renforcé conformément à l’accord de Paris sur le climat.

Monsieur Richemond Assié, conseiller en transparence climatique au PNUD avec un portefeuille de plus de 120 pays, a éclairé la lanterne de l’auditoire sur le terme de la transparence : « Tous les pays se sont engagés volontairement à dire ce qu’ils feront dans l’accord de paris. Ainsi, chaque pays doit produire ses propres engagements et préciser ce qu’il veut faire pour sauver la planète. Il s’en suit la mise en place d’un bon système pour rapporter ce que nous avons décidé de faire et permettre à la communauté internationale d’exercer un contrôle ; c’est à dire vérifier ce qui a été fait ou pas, dire ce qui est nécessaire, savoir à quoi ont servi les financements reçus et leur impact ; voir ce qu’il faut rattraper, corriger à travers certains systèmes de reporting. La Côte d’Ivoire doit soumettre son premier rapport d’ici le 31 décembre 2024. » a-t-il expliqué.

 Concernant les mécanismes et opportunités en termes de soutien financier, de renforcement de capacité et de technique d’assistance sur les questions de changement climatique ; plusieurs entités et institutions ont présenté ce qu’elles peuvent apporter. Aussi, des outils et dispositifs existent pour soutenir la transparence, soutenir la Côte d’Ivoire dans son système de reporting.

Notons que l’objectif de l’accord de Paris est de limiter le réchauffement de la planète à 2 degrés Celsius de 1900 à 2100 ; et poursuivre les efforts jusqu’a 1,5 degré Celsius.

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Flora TEHE